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L'assurance vie en République Démocratique du Congo : "évolution et perspectives"

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par Fallone KALENGA MUKENDI
Université de Kinshasa - Graduat 2008
  

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I.2. LES FONDEMENTS TECHNIQUES DE L'ASSURANCE-VIE

I.2.1 Définitions

Il existe deux définitions de l'Assurance-vie, l'une technique et l'autre juridique.

a. Définition juridique :

Le contrat d'assurance-vie est un contrat par lequel, en échange d'une ou plusieurs primes payables par le souscripteur de son vivant, l'assureur s'engage à verser au bénéficiaire désigné une somme déterminée, soit sous forme de capital, soit sous forme de rente, en cas de décès de la personne assuré, ou de sa survie à une époque déterminée, ou au terme fixé. Il découle de cette définition que le contrat d'assurance sur la vie est un contrat d'assurances de personnes.

b. Définition technique

L'assurance sur la vie est une opération comportant des engagements dont l'exécution dépend de la durée de la vie humaine. Elle permet le versement de prestations lorsque certaines circonstances précises, trouvant leur origine uniquement dans la durée de la vie humaine, sont réalisées. Ces circonstances sont soit le décès de l'assuré, soit sa survie.

Selon les définitions techniques et juridiques, nous constatons que le risque servant de base à l'assurance-vie est déterminé ainsi :

- soit le décès de la tête assurée. Cependant, le décès pour un être humain, étant un événement certain, l'alea réside dans la date de sa survenance.

- soit la survie à une époque déterminée.

L'assurance-vie se fonde donc sur la mortalité humaine pour évaluer ses engagements, et ceux de l'assuré. L'observation et l'étude de la mortalité humaine lui permettant de mesurer les risques de décès et de survie de l population humaine. Ces mesures sont contenus dans ce qui est appelée la table de mortalité.

I.2.2. La table de mortalité

Le décès ou la survie servant de base à l'opération d'Assurance-vie, l'étude statistique de la mortalité au sein de la population est nécessaire afin de « mesurer » les probabilités de décès et de survie de toute personne, à un instant donné.

En théorie, il s'agit de prendre un grand nombre de personne à la naissance (par exemple 1.000.000 de personnes à l'âge zéro) et de les observer pendant toute leur vie pour dégager chaque année le nombre de personne décédées, et le nombre de survivants. Cette méthode suppose que l'observation porte sur plusieurs années, pouvant aller jusqu'à 100 ans.

Dans la pratique, les observations sont faites à partir de données réelles sur plusieurs générations d'individus en même temps, et ces données sont corrigées pour tenir compte des mouvements d'immigrations et d'émigration. Il résulte de ces observations l'établissement d'une table de mortalité qui donne pour chaque personne d'âge x, par sexe, sa probabilité de décès et de survie à différents âge x+n.

Jusqu'à présent, en l'absence de tables de mortalités spécifiquement africaines, les pays de la CICA utilisent les tables françaises, construites après observation de la mortalité dans la population de ce pays, entre 1960 et 1964. Ces tables ont été établies par un organisme public français, l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques. Elles portent sur la population masculine (PM) et la population féminine (PF).

Certaines compagnies africaines la majorent de 20%, pour tenir compte des réalités démographiques africaines (plus grande mortalité qu'en Europe, due à notre situation de sous-développement en général). D'autres, non seulement ne la majorent pas, mais la réduisent, pour offrir au public des conditions tarifaires attrayantes.

Le code CIMA, en son article 338, dispose que les tarifs qui seront soumis à son visa, des l'entrée en vigueur de ce code, doivent être établis selon les tables TD (décès) et TV (Vie) annexés au code.

Nous observons que la Table de Mortalité TD (Décès) correspond exactement à la table PM 1960-1964 et la Table de Mortalité TV (Vie) à la table PF 1960-1964. En France, des tables de mortalité plus récentes ont été établies : une table Décès (TD) pour les assurances en cas de décès et des Tables Vie (TV) pour les assurances en cas de vie construites après observation de la population française entre 1973 et 1977 (en abrégé TD 73-77 et TV 73-77). Ces nouvelles tables sont favorables aux assurés en cas de vie (puisque l'espérance de vie a augmenté).

I.2.3. Les causes de la mortalité

La première cause de mortalité, sous tous les cieux, est l'usure physiologique due à l'âge. Le risque de décès augmente évidemment avec l'âge. D'autres facteurs, en dehors de l'âge, influent sur la mortalité et l'assureur doit en tenir compte dans son appréciation du risque :

I.2.3.1. Le sexe :

La mortalité- et la survie- varie selon le sexe de l'assuré. Il est constant que les personnes de sexe féminin (PF) ont un taux de mortalité moins élevé que les personnes de sexe masculin (PM). Cette constatation amène certains assureurs à utiliser une table de mortalité différente par sexe pour le calcul des primes.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry