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Pauvreté et mortalité des enfants de moins de cinq ans en Mauritanie

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par Samba Idrissa SOW
Université de Yaoundé II / Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD), Yaoundé (Cameroun)  - DESS en Démographie 2008
  

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2.1.3.4. Les variables biodémographiques

Ces variables comprennent : l'âge de la mère à la maternité, l'intervalle intergénésique et le sexe de l'enfant.

a. L'âge de la mère à l'accouchement

En général, les femmes âgées de moins de 20 ans et celles de plus de 35 ans courent beaucoup plus de risques de perdre leurs enfants que celles du groupe d`âges 20-34 ans (Akoto et Hill, 1988, Noumbissi, 1993). En effet, le constat qui a été fait est que le risque de décès des enfants de moins de cinq ans est corrélé avec l'âge de la mère et est une fonction en forme de U. Ce risque élevé aux jeunes âges de la mère serait dû au fait qu'elles n'ont encore pas atteint la maturité physique pour supporter une grossesse. Ce désavantage pourrait entraîner un faible poids de l'enfant à la naissance. On peut aussi évoquer le manque d'expériences des mères quand aux prises de décisions en matières de soins et d'alimentation à accorder à l'enfant En général, les femmes âgées de moins de 20 ans et celles de plus de 35 ans courent beaucoup plus de risques de perdre leurs enfants que celles d`âge de 20-34 ans (Akoto et Hill, 1988, Noumbissi, 1993). En effet, le constat qui a été fait est que le risque de décès des enfants de moins de cinq ans est corrélé avec l'âge de la mère et est une fonction en forme de U. Ce risque élevé aux jeunes âges de la mère serait dû au fait qu'elles n'ont encore pas atteint la maturité physique pour supporter une grossesse. Ce désavantage pourrait entraîner un faible poids de l'enfant à la naissance. On peut aussi évoquer le manque d'expériences des mères quant aux prises de décisions en matière de soins et d'alimentation à accorder à l'enfant (Bels, 1965 cité par Banza, 1993). Par contre, les mères ayant un âge élevé exposent leurs enfants de moins de cinq ans à un risque de mortalité élevé à cause des malformations congénitales, des syndromes d'épuisement et des risques de diminution de protection du lait maternel (Barbieri, 1991. Bels, 1965 cité par Banza, 1993).

b. L'intervalle intergénésique

Certains travaux ont montré une association entre l'intervalle deux enfants nés vivants et leur mortalité ; Plus l'intervalle est court (moins de deux ans) plus élevé est le risque de décéder de l'un ou de l'autre enfant. En Mauritanie, l'intervalle entre les naissances semble influencer de manière significative le niveau de malnutrition chronique et partant la mortalité des enfants. Les enfants qui suivent leurs aînés âgés de 48 mois sont moins touchés (27%) que ceux pour lesquels l'intervalle est court, c'est-à-dire 24 mois (42%). l'étude de Hobcraft (1984 cité par Barbieri, 1989) a montré qu'un enfant né moins de deux ans après la naissance précédente court un risque de décéder de 52% plus élevé que celui né plus de deux ans après la naissance précédente, si l'enfant issu de cette dernière vit encore. Akoto et Hill (1988) soulignent que l'effet d'un intervalle inter génésique court est le plus important durant la période néonatale. Ainsi, plus les naissances se rapprochent moins bonne est la qualité du lait maternel, notamment sous l'effet d'épuisement physique de la mère. Le rapprochement des naissances peut entraîner une déficience physiologique de la mère et par conséquent il a un impact sur le poids du nouveau-né.

c. Sexe de l'enfant

D'une manière générale, on note une surmortalité masculine jusqu'au premier anniversaire, c'est-à-dire de 0 à 1 an révolu. Les études faites par Akoto (1985), ont montré que les garçons sont plus vulnérables à la naissance alors qu'une fois les premiers mois franchis, la résistance des enfants aux agressions extérieures dépend en grande partie du comportement social à l'égard des garçons et des filles.

En revanche, si les différences de mortalité entre sexe sont en bonne partie une question biologique, ce scénario dépendrait de la structure chromosomique particulière des garçons et du développement plus lent de leurs poumons, dû aux effets de la testostérone (Banque Mondiale 2003).

Dans le contexte africain, la plupart des résultats fournis par les Enquêtes Mondiales de la Fécondité (E.M.F.) montrent cependant que les différences ne sont pas significatives (Gbenyon et Locoh, 1989 cités par Rakotondrabé, 1996). Le quotient de mortalité des garçons est estimé à 127%o, soit près de 20 % plus élevé que celui des filles (106%o) selon l'EDSM 2000/2001.

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