WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La protection des droits de l'enfant dans les conflits armés internes en Afrique centrale: cas du Burundi

( Télécharger le fichier original )
par Eric Ngueto Nyatchoumou
Université catholique de l'Afrique Centrale  - Master droits de l'homme et action humanitaire 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

VI- Problématique

L'Afrique constitue depuis des décennies un terrain favorable aux violations des droits de la personne humaine, notamment, les enfants pendant les conflits armés internes. Les enfants, pour la plupart, en temps de guerre sont les plus vulnérables de nos sociétés. Nombreux d'entre eux sont tués, mutilés et rendus orphelins. D'autres sont manipulés et encouragés à commettre des actes allant à l'encontre, non seulement du Droit International des Droits de l'Homme (DIDH), mais également du Droit International Humanitaire (DIH) qui leur accorde une protection supplémentaire. Les violations les plus flagrantes au Burundi ont été, non seulement l'enrôlement volontaire ou involontaire des enfants par les groupes armés afin de participer aux hostilités, mais également le traitement inhumain et cruel qu'on leur inflige lors des conflits armés. Selon les chiffres du Comité International de la Croix Rouge (CICR), on note environ 12000037(*) enfants soldats de moins de dix-huit ans sur 30000038(*) à travers le monde. C'est seulement à la fin des années 1990 que l'utilisation des enfants comme combattants est devenue un sujet de préoccupation sur le plan international.

La guerre du Burundi n'a pas épargné les enfants qui sont les plus jeunes victimes et qui ont besoin d'une protection particulière. Ils sont tués, blessés, arrachés à leur environnement et souvent à leur famille. Dans le cadre de ce travail, il ne s'agit pas uniquement des garçons qui utilisent les armes et combattent, mais aussi des filles en grand nombre qui sont souvent enlevées et violées, et dont la réinsertion est encore plus difficile. La situation au Burundi a été marquée par des excès de violence, en particulier à l'Est (Ruyigi, Cankuzo, Gitega, Karuzi). Cette situation a été attisée, principalement, par les différentes affiliations ethniques. L'état d'insécurité qui prévalait a effondré l'ordre public, engendré l'impunité, l'absence d'un environnement social dans lequel la protection des enfants échappe à leur mère (personne la plus rapprochée de l'enfant).

Pour terminer il nous est difficile, dans le cadre de cette étude, de ne pas parler de l'une des conséquences directes du conflit armé burundais, à savoir : les Personnes Déplacées Internes (PDI). D'où l'importance d'évaluer la valeur des normes relatifs aux PDI dans le système de protection des droits de l'enfant. De ce qui précède, la question qui se dégage est formulée ainsi qu'il suit : les mécanismes juridiques et institutionnels visant la protection des droits de l'enfant, peuvent-ils ou permettent-ils, eu égard du cas Burundais, de mettre un terme aux violations des droits de l'enfant en cas de conflit armé en Afrique centrale ?

* 37 Perrot Sandrine, « Enfant soldat », http://www.operationspaix.net/Enfants-soldats,1828 (Consulté le 20/11/2008)

* 38 Ibid

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore