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Analyse critique de l'impact de la gestion de stock des pièces de rechange stratégiques sur la réparation des locomotives

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par Daniel ILUNGA NKULU
Institut supérieur de commerce Lubumbashi (RD Congo) - Licence en sciences commerciales et financières 2007
  

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II.2. GESTION DE LA PRODUCTION.

II.2.1. DEFINITION.

La gestion de la production est l'ensemble des activités qui participent à :

- la conception ;

- la planification des ressources (matérielles, financières ou humaines) ;

- l'ordonnancement ;

- l'enregistrement des activités de production ;

- le contrôle des activités de production de l'entreprise.

L'objectif est d'optimiser le processus de valeur ajoutée en améliorant de manière continue les flux allant des fournisseurs aux clients.

L'ensemble de ces activités doit être réalisé dans le respect des procédures établies (implicitement ou explicitement) par l'entreprise et tenir compte à la fois de la quantité de ses produits ou service mais aussi de la sécurité de ses salariés ou de son environnement.

II.2.2. ACTIVITE ET PROCESSUS.

Introduction.

L'activité est un ensemble de tâches élémentaires :

- réaliser par un individu ou un groupe ;

- faisant appel à un savoir-faire spécifique ;

- homogènes du point de vue de leurs comportements de coûts et de performances :

· permettant de fournir un output ;

· à un client interne ou externe ;

· à partir d'un panier d'inputs (travail, machine, information, etc.)

Le processus est un ensemble d'activité inter - reliées qui sont mises en oeuvre pour réaliser un output global pour lequel il existe un client interne ou externe.

La caractérisation de l'activité

Afin d'atteindre les différents objectifs de l'analyse des activités, il est indispensable de rassembler un ensemble d'introduction sur chaque activité de façon à, d'une part, pouvoir établir leur coût et, d'autre part, les gérer de façon optimale. Il faut rassembler l'information relative aux caractéristiques suivantes :

a) L'appartenance de l'activité au centre de responsabilité.

Le contrôle des coûts s'exerce à travers la structure de responsabilité de l'entreprise. Il est donc essentiel de déterminer, pour chaque activité, le centre de responsabilité auquel elle est rattachée pour identifier la personne qui peut prendre les décisions de gestion relatives à l'activité.

b) L'insertion de l'activité au sein d'un processus.

Une gestion adéquate de l'activité et de ses performances, en termes de coût, qualité et délais suppose une compréhension de la place qu'elle occupe au sein d'un processus.

II.2.3. LA FONCTION DE PRODUCTION.

II.2.3.1. Notion de charge.

a) Charge directe.

C'est une charge dont il est facile d'observer qu'elle a été encourue pour un objet de coût spécifique. Elle peut donc être affectée, sans aucune ambiguïté, à cet objet de coût

b) Charge indirecte.

C'est une charge qui n'est pas associée spécifiquement à un objet de coût ; une charge peut aussi être indirecte parce qu'elle est soit impossible, soit extrêmement coûteuse dans la pratique.

c) Charge variable et charge fixe.

La variabilité ou la fixité de charge dépend dans une grande mesure des opérations qui sont effectuées par l'entreprise.

II.2.3.2. Typologie de coût.

1) Notion de coût.

Traditionnellement, un coût se définit comme une ressource sacrifiée ou à laquelle on renonce pour atteindre un but spécifique. Concrètement, il s'agit d'un montant monétaire qu'il faut payer pour acquérir un bien ou un service. Ainsi, le coût est défini par trois caractéristiques :

- le champ d'application du calcul ; moyen d'exploitation, un produit, un stade d'élaboration du produit, ...

- le contenu ; les charges retenues, en totalité ou en partie, pour une période donnée ;

- le moment du calcul ; antérieur (coût préétabli), a posteriori (coût constant), à la période considérée.

Actuellement, le coût peut se définir comme tout regroupement de charges comptables qu'il est pertinent d'opérer pour informer une prise de décision dans l'entreprise ou pour assurer le contrôle d'une partie ou l'ensemble de l'organisation. Il est à noter que l'objet de coût est tout élément pour lequel une mesure séparée du coût est jugée utile.

2) Coût marginal.

C'est le coût de la dernière unité produite, selon la théorie économique. Il sert de référence pour diminuer l'optimum de production qui correspond à un volume de production où le coût marginal est exactement égal au revenu marginal.

En comptabilité de gestion, le coût marginal représente l'augmentation ou la diminution du coût total de production lorsque le volume de production s'accroît ou se réduit d'une unité.

3) Coût d'opportunité.

C'est le revenu provenant de la meilleure utilisation alternative possible d'une ressource ou d'un facteur rare auquel on renonce en affectant cette ressource ou ce facteur à un usage précis. Il est à noter que ce coût n'est pas enregistré en tant que tel dans la comptabilité de l'entreprise car il ne correspond à aucun moment à une dépense.

Le coût d'opportunité, même s'il n'apparaît pas dans la comptabilité, doit être pris en compte dans les décisions stratégiques comme celle de fabriquer soi-même ou de sous traiter la fabrication d'une partie ou de la totalité des composants d'un produit ou celle d'assurer soi-même ou d'externaliser un certain nombre d'activité de service.

4) Les « SUNK COSTS » : Les coûts engagés indifférents ou coûts éteints.

Ce sont des coûts qui peuvent apparaître dans la comptabilité sous la forme d'étalements de charge comme, par exemple les amortissements d'une machine représentent la répartition de la charge liée à l'acquisition de la machine sur la durée de vie. Comme ils sont irréversibles, ils ne sont pas pertinents pour prendre une décision quant au choix entre plusieurs orientations alternatives car, quelque soit le choix, il s ne seront pas modifiés.

5) Les coûts cachés.

La notion de coûts cachés désigne les coûts qui ne sont pas repris dans les systèmes d'information de gestion de l'entreprise et, en particulier, dans le système d'information comptable. Ils sont générés par la nécessité de réguler certains dysfonctionnements qui apparaissent dans l'organisation. Un exemple est le coût induit par l'absentéisme ou par la mauvaise qualité des processus de fabrication.

La maîtrise des coûts cachés suppose l'identification de leurs facteurs de causalité, des inducteurs de coûts.

6) Les coûts contrôlables.

La notion de coûts contrôlables renvoie à la structure de responsabilités dans l'organisation. Un coût est dit contrôlable lorsqu'il est principalement dépendant de la décision du responsable hiérarchique d'un centre de responsabilité pendant l'horizon de temps considéré. Autrement dit, il est possible d'identifier clairement celui qui peut prendre des décisions qui affecteront le coût considéré.

Un coût est non contrôlable lorsqu'il s'impose à un responsable sans qu'il ne puisse avoir aucune action sur ce coût. Un exemple de coût non contrôlable est l'allocation arbitraire de frais généraux administratifs à des unités opérationnelles de production.

7) Les coûts joints.

Le coût de fabrication des produits joints est appelé coût joint. Il s'agit du coût d'un processus de fabrication qui produit simultanément différents produits appelés produits joints. Ces derniers ne sont identifiables comme des produits séparés distincts qu'en cours ou à l'issue du processus de production et ils ont chacun une valeur de revente importante.

Le coût joint est le coût du processus de production commun à l'ensemble des produits jusqu'au moment où les différents produits deviennent clairement identifiables et séparables.

8) Le coût de période.

Le droit comptable limite strictement le type de charge qui peuvent être incluses dans le coût de revient des produits. Il n'autorise que les charges liées à la production. Les charges non imputables au coût des produits sont appelées coûts de période.

9) Coûts fixes et coûts variables.

Les coûts variables sont des coûts qui dépendent du niveau de la production tandis que les coûts fixes c'est l'ensemble de frais qui doivent être couverts par l'entreprise quelque soit son état de production.

10) Coût de revient.

En comptabilité générale, ce terme désigne la valeur d'acquisition d'un élément d'actif lorsque le bien acquis a été fabriqué par l'entreprise elle-même.

En comptabilité analytique, il désigne le coût complet d'un produit au stade final (coût de distribution inclus).

II.2.3.3. Caractéristiques de la fonction de production.

Pour une unité de production, il faut une quantité bien définie « u » d'unités de travail (ouvriers ou heures de travail) et une quantité bien définie « v » d'unités de capital. Dans l'hypothèse de rendements d'échelle constants il en résulte que, pour produire une quantité Q, il faut u.Q heures de travail et v.Q machines. Les facteurs de production sont « complémentaires » utilisables dans une proportion strictement déterminée par les caractéristiques techniques.

Si on dispose de heures de travail et de machines, la production Q que l'on pourra obtenir sera :

Q = min () (2.13)

On notera que :

= k = constante.

K

V isoquante Q = 1

0 u L

v représente la quantité de capital (le nombre de machines) nécessaire à la production d'une certaine quantité de produit Q ; v est défini comme le coefficient de capital.

u représente la quantité de capital de travail (le nombre d'ouvriers) nécessaire à la production d'une certaine quantité de produit Q ; u est défini comme le coefficient d'utilisation de travail.

Il s'agit donc d'une fonction de production avec impossibilité de substitution entre facteurs. Il n'existe qu'une seule technique, qu'un seul rapport capital - travail qui permette le plein emploi de deux facteurs de production. Il s'agit du rapport :

K = ...

En dehors de ce rapport particulier (en tirets sur le graphique), il y aura soit du chômage (L < ), soit une surcapacité de production (K < )

L = = u.Q

K = v.Q <

K = = v.Q

L = u.Q <

Q = Q =

K K

K= K

0 Chômage L L 0 Surcapacité L = L

Dans ce cas, il y a bien fixité des coefficients techniques ; il est également possible d'avoir plusieurs procédés techniques de fabrication, l'un de ces procédés ayant été choisi pour des raisons exogènes (contrainte de prix) détermine les coefficients techniques fixes en se basant strictement sur des raisons économiques et non sur des raisons techniques.

Si la droite de budget a une pente fixe parce que le rapport des prix des facteurs est lui-même rigide l'intensité capitalistique sera bloquée au niveau en dépit des possibilités technique de substitution.

K

0

la fonction de production a une variable dans le cas de rendement d'échelle constants, l'équation générale Q = min () s'écrit :

q = = min (2.14)

q

0 k

D'où la représentation graphique : la production par tête « q » croît tant que le capital par tête n'a pas atteint la proportion optimale  ; puis la production par tête n'augmente plus malgré l'accroissement de l'intensité capitalistique (impossibilité de substitution entre facteurs).

On remarquera que dans le cas de fonction de production à facteurs complémentaires, il n'est pas possible de définir les productivités marginales. La fonction n'est pas différentiable au point (,)

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld