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L'intégration des sources universelles sur le droit international des droits de l'homme

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par Guité DIOP
UCAD - Doctorant 2011
  

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Paragraphe II : Les obstacles juridiques à

l'Européanisation des Droits de l'homme

De l'absence d'une politique déterminant de acteurs politiques se posent évidemment des problèmes de transformer de l'ordre juridique des pays d'Europe centrale et Orientale et des pays de al communauté des Etats indépendants, de l'interférence entre divers ordres juridiques européens.

Aussi la complexité du mécanisme européen des droits de l'homme, la diversité des acteurs se manifestent déjà par la disjonction des droits nationaux, du droit national et du droit communautaire européen, des valeurs occidentales et du patrimoine démocratiques des pays d'Europe centrale et orientale, des Etats de la communauté des Etats indépendants.

On assiste à l'existence de plusieurs systèmes européens de la protection des droits de l'homme. On retrouve les traces de cette diversité en analysant les différents niveaux. En effet, le droit européen est loin d'être harmonisé et unifié. La protection des droits de l'homme en Europe est caractérisée par de multiples formes institutionnelles. Les Etats européens se distinguent par leur appartenance aux institutions démocratiques européennes, mais aussi par leurs positions quand il s'agit des valeurs fondamentales et la protection des droits de l'individu. C'est le cas par exemple de la confrontation entre la convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales du Conseil d'Europe et la convention des droits de l'homme et libertés fondamentales de la communauté des Etats indépendants. Dans sa résolution 1249, adoptée le 23 mai 2001, et intitulée « coexistence de la convention des droits de l'homme et des libertés fondamentales des communautés d'Etats Indépendants et de la convention européennes des droits de l'homme ».

La commission permanente affirme : «  il ne faut laisser aucun mécanisme régional des droits de l'homme (qu'il s'agisse de la convention de la communauté des Etats Indépendants ou de la charte des droits fondamentaux de l'UE) affaibli le système unifié de protection des droits de l'homme qui offrent la convention européenne des droits de l'homme (CEDH) et la cour européenne des droits de l'homme.

Aussi des problèmes au sein dune zone régionale donnée subsiste, si l'on envisage le cas de la CEI, on note le caractère inachevé et imparfait du mécanisme de la protection des droits de l'homme. Ces obstacles intérieurs soulèvent un autre problème de la co-existence des normes juridiques contractées au niveau européen et de celles mises en place dans le droit national.

Certains droits de nature politique ne sont reconnus qu'aux critiques de l'union européennes. Ce qui a fait l'objet de critiques, l'université des droits paraissant ainsi battue en brèche. Mais les droits politiques sont liés au contrat social ce n'est pas tant cette conception, appliquée par l'ensemble des Etats, qui pose question, mais le fait que jusque là, aucun contrat de nature explicitement politique ne lie les citoyens européens. Ces droits politiques sont le droit de votre aux élections européennes et le droit à une bonne administration par les institutions de la communauté.

Aussi, existe-t-il le problème du conflit de loi entre d'une part la norme communautaire et d'autre part la norme nationale jugée fondamentale.

Par exemple si l'on se penche sur le droit russe certains auteurs comme S. Chemicheenko, V. Vasilenko refusaient l'application directe des normes internationales estimant que dans l'ordre juridique interne seules les normes du droit national ont des effets juridiques.

Les autres auteurs comme I. Blichenko et M. Solntsevo défendaient l'hypothèse de l'application directe des normes de l'accord international en vigueur par les personnes physiques et juridiques par l'organe d état les tribunaux d'ou la difficulté de la nature juridique de la transformation et de l'application directe. Ainsi dans ce droit russe la partie 4 de l'article 15 de la constitution russe pose un problème de la définition des termes de la primauté des actes internationaux par rapport au droit russe. En effet, dans l'article 17 de la constitution russe : « les fédérations de Russie ont reconnus et garantis les droits et les libertés de l'homme et du citoyen conformément aux principes et aux normes du droit international universellement reconnus ». Ce qui pouvait laisser croire que les principes et normes du droit international ne peuvent pas être supérieurs aux normes du droit russe.

SECTION II : LES OBSTACLES SOCIAUX ET CULTURELS A L'EUROPEANISATION DES DROITS DE L'HOMME.

Malgré leur volonté de vouloir bien défendre les droits de l'homme, l'Européanisation des droits de l'home est confronté à des obstacles qui freinent l'incité dans une grande Europe homogène. Ces obstacles sont en dehors des obstacles juridiques et politiques, des obstacles d'ordre social (paragraphe I) mais aussi culturel (paragraphe II).

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius