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Analyse des conséquences de la mise en place d'une stratégie énergétique d'un projet d'aménagement à  l'échelle du quartier

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par Angélique LEQUAI
Ecole Centrale, Ecole des Mines, Ecole Nationale Supérieure d'Architecture (Nantes) - Master Sciences et Techniques des Environnements Urbains 2010
  

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4.1.2 Des leviers d'action différents pour l'insertion de systèmes techniques

Les leviers d'actions pour mettre en place des systèmes énergétiques sont plus nombreux pour les projets de constructions neuves que sur les projets sur l'existant.

Il existe en effet une certaine rigidité dans les projets de réhabilitation du fait de l'existence de systèmes avec lesquels il faut composer un projet. Considérons l'opération du Ponceau : le quartier est contractuellement raccordé au réseau de chaleur de la communauté d'agglomération de Cergy Pontoise (voir section 3.2.1.2). La modification du système de production de chaleur est donc difficilement

envisageable. Par ailleurs, souhaiter rendre ce quartier plus autonome énergétiquement est stratégiquement et financièrement illogique :

- le réseau de la CACP produit essentiellement de la chaleur à partir d'énergie de récupération, énergie perdue si elle n'est pas utilisée, et de biomasse, source renouvelable et locale.

- La capacité du réseau permet de fournir le quartier du Ponceau pendant très longtemps encore. Il n'est donc pas nécessaire d'investir dans un nouveau système énergétique (production, transport et distribution de chaleur) qui représente un fort investissement.

- Le réseau de chaleur à l'échelle de l'agglomération fait parti d'une logique territoriale dont l'investissement n'a pas encore été rentabilisé.

Un projet de réhabilitation a ainsi moins de liberté et donc moins de leviers pour agir sur les systèmes énergétiques (technologies, sources consommées).

Il est en revanche plus facile de mettre en place un système environnemental dans un espace non urbanisé. Les bâtiments neufs consomment moins d'énergie que les bâtiments à réhabiliter. Il est donc plus facile de satisfaire les besoins avec les énergies locales qui ont une puissance maximale de production énergétique. En témoigne le projet de Ris-Orangis qui a pu adapter la conception des bâtiments pour mettre en place la géothermie (voir section 2.6.5.1). Par ailleurs, l'installation des systèmes techniques est moins onéreuse quand elle est conçue en amont du projet (insertion de panneaux solaires dans le toit, planchers chauffants, etc.). Les opérations de construction sont donc plus favorables à la mise en place de solutions répondant aux enjeux environnementaux que les opérations de réhabilitation.

L'analyse des deux projets pilotes montre aussi la différence entre les projets de constructions neuves et les projets de réhabilitation dans certains éléments de gouvernance du projet.

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