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Optimisation de la gestion des risque par la notation interne

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par Ingrid Natacha Sissi EHOOMAN
Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny - Côte d'Ivoire - Ingénieur en finance 2013
  

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Concept de gestion du risque de contrepartie

1. Mouvement précurseur de la gestion de risque

L'étude de la gestion des risques a débuté après la Deuxième Guerre mondiale, cela fait bien plus de vingt ans que la gestion des risques existe. Elle s'attache à identifier les risques qui pèsent sur les actifs de l'entreprise (c'est-à-dire ce qu'elle possède pour sa pérennité, ses moyens, ses biens), ses valeurs au sens large, y compris, sur son personnel.

Selon plusieurs auteurs (Crockford, 1982; Harrington et Niehaus, 2003; Williams et Heins, 1995), la gestion des risques moderne remonte à la période 1955-1964. Snider (1956) observa à cette époque qu'il n'y avait pas de livre sur la gestion des risques et qu'aucune université n'offrait de cours sur le sujet. Les deux premiers livres académiques ont été publiés par Mehr et Hedges (1963) et Williams et Hems (1964) et leur contenu portait sur la gestion des risques purs, ce qui excluait les risques financiers des entreprises. La gestion des risques a pendant longtemps été associée à l'utilisation de l'assurance de marché pour protéger les individus et les entreprises contre différentes pertes associées à des accidents (Harrington et Niehaus, 2003).».

Avec l'accroissement de la vulnérabilité des systèmes économiques, la prise de décision face à l'incertitude devient plus complexe et elle requiert une stratégie d'entreprise qui doit nécessairement traiter une partie des risques ainsi dits assurables dans le cadre de la fonction générale de management. L'évolution elle-même, donc, exige un approfondissement de la collaboration concertée entre partenaires qui, à titres différents, doivent faire face au risque et à l'incertitude, sous leur multiple aspect.

L'utilisation des produits dérivés comme instruments de gestion de différents risques assurables et non assurables a débuté durant les années 1970 et s'est développée très rapidement durant les années 1980. C'est aussi durant les années 1980 que les entreprises ont commencé à considérer la gestion financière ou portefeuille des risques. La gestion financière des risques est devenue complémentaire à la gestion des risques purs pour beaucoup d'entreprises. Les institutions financières, dont les banques et les compagnies d'assurances, ont intensifié leurs activités de gestion des risques de marché et de crédit durant les années 1980.

La définition de la gestion des risques a, du même coup, pris une tangente beaucoup plus générale. Les décisions de gestion des risques sont maintenant des décisions financières devant être évaluées en fonction de leurs effets sur la valeur de l'entreprise et non plus en fonction de l'efficacité de leur couverture de certains risques.

G.N. Crockford s'attaque à l'évolution historique de la notion du risque et du management : mettant en évidence la nécessité de mieux doter le management des risques, il souligne l'importance de bien utiliser les méthodes scientifiques disponibles.

2. Méthodes scientifique de gestion de risque

· Théorie de marché :

Lorsque l'on passe en revue les différentes théories des marchés financiers et de l'évaluation des actifs financiers, on constate immédiatement qu'elles ont un point de départ identique : le prix "affiché" d'un actif financier (la plupart du temps très volatile) n'est en réalité qu'une approximation de sa "vraie" valeur, appelée "valeur fondamentale".

L'analyse fondamentale est la méthode qui se pose pour but de déterminer la valeur d'un titre financier en se focalisant sur les facteurs sous-jacents qui influent sur l'activité présente et future de l'entreprise.

Plus généralement, il est possible d'appliquer l'analyse fondamentale à un secteur d'activité ou même à l`économie dans son ensemble. Le terme fait simplement référence à la santé économique d'une entité, par opposition à la seule fluctuation de ses prix.

L'analyse fondamentale tente de répondre à des questions telles que :

- le chiffre d'affaires de l'entreprise s'accroît-il ?

- l'entreprise fait-elle bien des bénéfices ?

- l'entreprise est-elle dans une position suffisamment forte pour faire mieux que ses concurrents ?

- l'entreprise est-elle solvable ? est-elle en mesure de rembourser ses dettes ?

Toutes ces questions peuvent tenir en une seule : l'entreprise représente-t-elle un bon investissement ?

L'analyse fondamentale nous permet de répondre à toutes ces questions.

Les facteurs fondamentaux peuvent être rassemblés en deux catégories : l'une quantitative, l'autre qualitative.

- Facteurs quantitatifs : ceux capables d`être mesurés et chiffrés.

- Facteurs qualitatifs : ceux fondés sur la qualité ou le caractère particulier de quelque chose, par opposition à sa taille ou à sa quantité.

· Théorie moderne du portefeuille 

Il s'agit d'une théorie financière développée en 1952 par Harry Markowitz. Elle expose comment des investisseurs rationnels utilisent la diversification afin d'optimiser leur portefeuille, et quel devrait être le prix d'un actif étant donné son risque par rapport au risque moyen du marché. Cette théorie fait appel aux concepts de frontière efficiente, coefficient bêta, droite de marché des capitaux et droite de marché des titres. Sa formalisation la plus accomplie est le modèle d'évaluation des actifs financiers ou MEDAF.

Dans ce modèle, Le Modèle d'Équilibre des Actifs Financiers (MEDAF) constitue un des acquis importants de la théorie financière. Son développement originel fait l'hypothèse d'investisseurs ayant des préférences de type «espérance - variance». Un tel cadre permet de montrer simplement un «théorème de séparation» impliquant que tous les investisseurs détiennent, à l'équilibre, le même portefeuille d'actifs risqués qu'ils combinent dans des proportions variables avec un actif sans risque. Cette «séparation» est à la base des résultats centraux du MEDAF. Lorsque les investisseurs sont averses au risque et ont des préférences conformes à la théorie de l'utilité espérée, on connaît les conditions sur le rendement des actifs risqués permettant de garantir une telle «séparation» et, ainsi, de retrouver les principaux résultats du MEDAF

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci