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Intranet gouvernemental: pertinence et enjeux

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par Elimane BA
E.N.A/Sénégal - Brevet Cycle A 2007
  

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Paragraphe 1 : La Société Sénégalaise de l'Information

Entrée dans l'usage au milieu des années 90 (1996) avec la publication du rapport du Sénat français sur « l'entrée dans la société de l'information », l'expression de la « société de l'information » traduit la montée en puissance et la présence de l'Internet dans tous les domaines d'activités de la vie humaine.

Présentant des dimensions à la fois technologique, économique, sociétale et culturelle, stratégique et internationale, la société de l'Information consacre la révolution planétaire de l'information grace à l'élaboration et la diffusion fulgurante de technologies innovantes.

Le caractère généralisé, planétaire de l'information justifie largement la tenue de concertation entre les Etats afin de mesurer tous les impacts de la sociétés de l'information, ses contours d'une part, et proposer un cadre normatif d'autre part. C'est dans cette perspective qu'il faut situer la tenue deux sommets mondiaux sur la société de l'information : la première à Genève les 10-12 décembre 2003 ; la deuxième en 2005 à Tunis.

Quelle est la place du Sénégal dans cette société de l'information ? La pertinence de la question est certaine, et le Premier ministre Maky SALL s'inscrivait dans cette perspective en soulignant que : « la société de l'information est en marche et le gouvernement du Sénégal se doit de l'accompagner. L'information devient une richesse stratégique et sa maîtrise est une des conditions de notre compétitivité ».

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La participation à la Société de l'information constitue une possibilité voire un droit reconnu aux personnes et aux Etats par la déclaration de principe du Sommet Mondial de la Société de l'Information (SMSI).

Cette dernière postule que « la communication est un processus social fondamental, un besoin essentiel de l'être humain et à la base de toute organisation sociale. Elle est le pivot de la société de l'information. Toute personne où que ce soit dans le monde, devrait avoir la possibilité de participer à la société de l'information et nul ne devrait etre privé des avantages qu'elle offre ».

Conscient de la nécessité de s'adapter en arrimant son wagon à la locomotive de la société de l'information, le Sénégal s'est engagé résolument dans le développement des TIC afin non seulement de réduire la " fracture numérique ", mais aussi imposer son leadership en Afrique de l'Ouest.

Ainsi l'affirmation des TIC comme levier du développement économique et social s'illustre admirablement à travers les actions et plans mis en place par l'Etat du Sénégal :

> Le rôle joué par la Président de la République pour la mise en place du NEPAD, lequel partenariat fait figurer en 5ième priorité le renforcement des capacités par le biais des NTIC ; d'ailleurs le Sénégal a en charge le volet NTIC ;

> Le Sénégal est membre du groupe de travail des Nations Unies sur les TIC ;

> Le Sénégal fut membre du Comité ministériel africain sur les TIC lors de la conférence régionale africain préparatoire du SMSI tenu à Accra en janvier- février 2005 ;

> La proposition fort appréciée du Président Abdoulaye WADE, lors du 2ième SMSI tenu en 2005 à Tunis, pour la création du Fonds de Solidarité Numérique en tant que mécanisme complémentaire à la résorption de la "facture numérique" entre le Nord et le Sud ;

> Le 10ième Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2002-2007 a retenu parmi ces orientation stratégiques, l'utilisation des résultats de la recherche et des NTIC ;

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> Dans le cadre du DSRP II, le développement des NTIC reste une action prioritaire en matière de promotion des services ;

> Les TIC et les téléservices constituent une des grappes retenues par le Gouvernement dans le cadre de la Stratégie de Croissance accélérée (SCA) ;

> Depuis juillet 2004, le secteur des télécommunications fut libéralisé et confié au ministère des Postes, des Télécommunications et des NTIC (chargé de la mise en oeuvre de la politique définie par le Chef de l'Etat) et à l'ARTP (chargé de la régulation et la concurrence saine et loyale entre acteurs des télécommunications et des postes) ;

> La mise en oeuvre du projet Intranet gouvernemental piloté par l'ADIE.

Il convient également d'ajouter que le Sénégal compte marquer sa présence dans la société de l'information en réadaptant son arsenal juridique aux normes et exigences internationales.

Paragraphe 2 : La place des NTIC dans le développement socio-économique du
Sénégal

En mettant en place un Intranet gouvernemental, entre autres actions, le Gouvernement du Sénégal met en exergue la place de choix dévolue aux NTIC dans le développement économique et social du pays.

Cette option à été réaffirmée lors de la déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale le 20 octobre 2004 par le Premier ministre Maky SALL : « le Gouvernement entend faire des TIC un puissant vecteur d'accélération de la croissance économique et de modernisation de notre administration ».

Si l'informatique fut longtemps considérée comme une technologie de production, permettant de l'automatisation du traitement des données, l'accent est mis de nos jours sur l'information en tant que telle ; il s'agit en effet d'ajouter à l'information une valeur en termes traçabilité et de fiabilité.

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Les NTIC constituent désormais un levier pour les pouvoirs publics dont les objectifs poursuivis sont :

o « Accroître la performance de l'administration par l'utilisation massive des TIC ;

o Améliorer la communication et la circulation de l'information au sein de l'administration, mais aussi dans les relations avec nos partenaires ;

o Développer des services gouvernementaux en ligne au profit des citoyens ».7

La mise en place d'un cadre cohérent et propice de promotion des TIC pour un Sénégal émergent à l'horizon 2015 a nécessité la définition de cinq (5) grandes orientations stratégiques d'une part, et la création de deux structures (l'ADIE et l'ARTP) d'encadrement d'autre part.

Les orientations stratégiques sont :

ü Favoriser l'appropriation sociale des TIC par les populations ;

ü Développer les infrastructures de base pour améliorer la connectivité ;

ü Valoriser les ressources humaines de l'administration par une meilleure appropriation des TIC ;

ü Mobiliser les investissements par la création d'un environnement propice ;

ü Développer au sein de l'administration une stratégie d'entreprise et une conception de guichet électronique.

Sur le plan institutionnel, les structures chargées de l'encadrement de la promotion des TIC sont l'ADIE et l'ARTP. Crée par le décret n°2004-1038 du 23 juillet 2004, l'ADIE est rattachée au Secrétariat général de la Présidence de la République, et constitue le cadre national de « (...) conception et de mise en oeuvre des stratégies et politiques en matière d'informatique et de NTIC »8

7 Cf Discours du Président de la République à l'occasion de l'inauguration de l'Intranet gouvernemental le 15 mars 2005

8 Rapport national sur le niveau d'e-préparation: situation et potentiel de développement du commerce électronique au Sénégal/ Olivier SAGNA ; version revue et corrigée, CNUCED/OMC, Dakar, janvier 2005, p.58

L'intranet gouvernemental : pertinence et enjeux

L'ADIE fut ainsi chargé de la mise en oeuvre du Programme de Modernisation des Systèmes d'Information de l'Administration (PMSIA) qui répondait à quatre (4) objectifs :

a. Impulser une politique informatique gouvernementale garantissant la cohérence, l'efficacité et la pérennité des moyens d'information et se communication mis à la disposition des différentes structures de l'Etat ;

b. Maîtriser les choix technologiques afin d'obtenir un rendement optimal des investissements ;

c. Créer une organisation du suivi des systèmes d'information de l'Etat ;

d. Améliorer l'accessibilité des services administratifs aux citoyens.

A la suite de la promulgation du décret n°2006-822 du 14 septembre 2006 portant organisation et fonctionnement, l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART) devient l'Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP).

L'ARTP a pour mission essentielle la régulation, le maintien et le rétablissement des équilibres généraux entre les différents acteurs des Télécommunications et des Postes, et cela dans le cadre d'une concurrence saine et loyale sur la base des principes et des règles édictées par le Code des Télécommunications.

Finalement, les TIC constituent une opportunité que le Gouvernement compte saisir afin de profiter pleinement des bienfaits de l'économie de l'information et, partant asseoir le développement économique et social du pays.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle