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Rapport de stage effectué à  la Division Provinciale de la Santé (RDC ) du 16 mai au 16 juin 2012

( Télécharger le fichier original )
par Fiston NDIBE
Université de Kisangani RDC - Licence en santé publique 2012
  

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1.11. Organisation du flux financier

A cause de desengagement progressif de l'Etat dans le financement du systeme de sante, il s'est cree certains flux financiers, o0 l'argent de contribution des malades remonte pour financer le niveau administratif superieur. Cette pratique s'est intensifiee a partir des annees 1990, les CS et les hopitaux ont ete amenes a reverser

5 - 10% de leurs entrees financieres au Bureau central de zone de sante qui eux-memes devraient en faire autant pour le niveau provincial et celui-ci pour le niveau national.

Ces versements servent au fonctionnement des activites, mais egalement aux remunerations des personnels a ses differents niveaux. Le danger est que durant les annees anterieures, ce systeme de taxation etait inequitable. S'est enracine et est devenu un des moteurs du systeme pour la survie financiere des individus et des institutions. Ce systeme de survie est egalement limite par toute une serie de canaux comprenant notamment toute sorte d'autorisation de fonctionnement ou d'ouverture pour les prives, les amendes, les taxes, etc.

1.12. Organisation du flux des patients

Le fonctionnement des zones de sante a ete longtemps perturbe a cause des problemes lies a l'insuffisance de financement de la sante. Pour cette raison, les formations sanitaires avaient developpe une tarification par acte pour garantir leur viabilite financiere. Cette situation a eu pour effet une reduction tres sensible de l'utilisation des services de sante par la population.

Dans le but d'ameliorer la qualite des soins aux CS et a l'HGR, les equipes ont mis a profit l'appui dont beneficient les formations sanitaires pour mettre en place le forfait comme mode de tarification aux deux echelons. Ils ont defini des modalites de prise en charge et les avantages incitatifs des personnes referees par les CS vers l'HGR ainsi que les mesures dissuasives des patients auto referes.

1.13. Qualite des soins

Le but poursuivi par la politique sanitaire congolais est de promouvoir l'etat de sante de toute la population, en lui fournissant les soins de sante de qualite ; globaux, integres et continus ; avec la participation communautaire dans le contexte global de la lutte contre la pauvrete.

Pour arriver a l'atteinte de ce but, concretement il s'agit de proceder de

la sorte :

1° Reorganiser en concertation avec le territoire, le système national de sante, de maniere a rapprocher la population des centres de soins par leur decentralisation et leur conceptualisation.

2° Ameliorer l'accessibilite aux soins par la couverture adequate en infrastructures de sante, par l'approvisionnement en medicaments et equipement essentiel, de deploiement de ressources humaines sur toute l'etendue du pays, ainsi que la mobilisation des ressources financieres.

3° Accroitre l'efficacite de la lutte contre les maladies et de la promotion de la sante des groupes specifiques par :

> Le renforcement des activites de vaccination, d'education pour la sante, d'assainissement du milieu, de la medecine traditionnelle, approvisionnement en medicaments essentiels, de laboratoire, renforcement des activites de medecine traditionnelle ;

> La mise en oeuvre du programme specifique pour les enfants, les adolescents, les femmes en age de procreation, les personnes de 3eme age, les travailleurs, les malades mentaux, les PVH (personnes vivant avec handicap), les sportifs, les eleves et etudiants ; ainsi que les victimes des guerres ou des catastrophes.

4° Assurer la qualite de prestation sanitaire par la mise en oeuvre effective des activites de suivi, de supervision, d'evaluation et de controle de programme de sante a tous les niveaux du systeme de sante.

5° Perenniser le systeme de sante en developpant le partenariat par la mise en

place de mecanisme de collaboration intra et intersectorielle, la concertation, la coordination et la promotion de financement communautaire des soins, telle que la mutuelle de sante.

> Suivi - objet : collecte continue des informations (suivi et monitorage) ;

> Evaluation - objet : verifier le niveau d'attente des objectifs (efficacite et efficience) ;

> Controle - objet : verifier les ecarts (est-ce qu'on a fait ce qui est demande de faire?) ;

> Supervision - objet : bonne vision et bonne guidance ;

> Inspection - objet : se rassurer de respect des normes ;

> Coordination - objet : harmoniser les interventions.

6° Ameliorer le rendement de services par la motivation du personnel, le developpement des activites d'informations sanitaires, de formation du personnel de sante, de recherche pour la sante et la communication pour la sante.

7° Promouvoir un environnement propice a la vie saine par la dynamisation des activites d'hygiene, d'assainissement du milieu, de controle de qualite, d'approvisionnement en eau saine et en denrees alimentaires.

Les SSP constituent la strategie fondamentale pour faire acceder la population congolaise a une meilleure sante.

La concretisation de cette affirmation se manifeste par les orientations strategiques suivantes (pour atteindre les buts cites ci haut):

1. Restructuration du systeme de sante, selon les orientations politiques, legislatives et administratives, ainsi que la mise en jour des normes de prestation des services. Une attention particuliere doit etre concentree sur l'organisation d'une ZS, dotee d'une autonomie de gestion pour lui permettre de jouer un role preponderant dans le developpement communautaire et recevoir facilement les appuis dont elle a besoins. Des plans d'action realises devront etre elabores par les ZS et soutenues par les entites administratives, tout en encourageant une participation communautaire effective, surtout a travers les organes decentralises pour la gestion de suivi et la coordination des actions du developpement du secteur sanitaire.

2 L'accroissement de la disponibilite des ressources par l'application d'un processus gestionnaire adequat. Les ressources du secteur de sante vont subir un accroissement en reglementant avant tout leur utilisation et surtout en obtenant une mobilisation substantielle des ressources de la part du gouvernement et particulièrement en ce qui concerne les allocations budgetaires de l'Etat, un apport significatif de la part de la population des autres partenaires, ainsi que la mise en place de mecanismes efficaces de gestion des ressources H,M,F, ainsi que les medicament essentiel toujours avec la pleine participation active de la population

(mecanisme efficace de gestion des ressources, ... le faire comment ? ni salaire partout, prime speciale ; il faut inciter et motiver le personnel : beaucoup d'accent dans la brousse). La politique du financement des services de sante comporte la prise de disposition requise pour reduire le coOt de soins par la mise en place d'un systeme qui vise a faciliter l'acces aux soins, la perennisation et la viabilite du systeme de sante. En tenant compte des principes directeurs des SSP et pour accroitre l'acces financier de la pollution aux soins et services de sante, le gouvernement veille a l'accroissement des soins et services de sante par :

> l'allocation a la sante d'equivalent de 10 a 15% du budget de l'Etat ;

> la decentralisation de ce budget aux differents niveaux du systeme de sante ;

> la creation d'un systeme d'assurance-maladie ;

> la redynamisation du systeme de securite sociale ;

> la promotion de mutuelle et cooperative de sante ;

> la mise en place d'un système favorisant la participation communautaire et le partenariat avec les ONG, ainsi que les organismes de cooperation internationale.

3. L'instauration d'un systeme de lutte integree contre les maladies et de promotion de sante des groupes specifiques. La lutte contre les maladies vise l'execution coordonnees rationnelles et integrees des activites des soins preventifs, curatifs et promotionnels ; et aussi de surveillance epidemiologique en vue de reduire la morbidite et la mortalite specifique.

4. Le renforcement de programmes d'appui aux activites de sante ; dont le SNIS, la communaute pour la sante, l'assurance de qualite de soins et de services, la recherche pour la sante, la medecine naturelle, le laboratoire et l'imagerie medicale, la transfusion sanguine et la transplantation d'organes, l'enseignement des sciences de la sante et la gestion des urgences et de catastrophes.

5. La coordination et promotion de la collaboration intra et intersectorielle ainsi que le partenariat pour la sante. Pour maintenir et surtout ameliorer les prestations dans le domaine de sante les appuis des partenaires et les interventions de services

connexes ainsi que les mecanismes de collaboration entre les services de sante ; doivent etre coordonnees par le Ministre de la sante. Un cadre organisationnel specifique ainsi que des mecanismes de gestion transparents doivent etre mis en place avec la participation de la population, des professionnels de sante et des representations des intervenants du secteur de sante. Les prives, les ONG ainsi que les societes suivantes doivent participer a la gestion des services de sante a travers les organes de participation communautaire (COSA, COGE, CA, ...).

6. Promotion d'un environnement propice a la sante.

Pour mieux sauvegarder la sante de la population et assurer la salubrite du milieu, l'Etat s'engage a :

> Appuyer les initiatives pour l'assainissement du milieu et l'approvisionnement en eau saine ;

> Garantir et perenniser l'acces de la population en eau saine ;

> Mobiliser toutes les communautes sociales en vue de promouvoir l'hygiene publique ;

> Constituer un code de l'environnement pour la sante en rassemblant et en actualisant le texte legislatif et reglementaire existant en ce jours ;

> Creer un cadre de concertation entre les ministeres ayant en charge la sante, les travaux publics, l'environnement, le tourisme, l'agriculture, l'energie et les autres partenaires concernes.

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