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Etude portant sur le FMI et le financement de la balance des paiements de la RDC

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par Patrick LIZONGO AZUBA
Université protestante au Congo - Licence 2009
  

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II.1.2. Les programmes allant de 1976 à 1980

Le programme de stabilisation signé en 1976 disposait d'un montant de 40,96 millions de DTS et avait été signé pour une durée d'une année. Il impliquait des conditionnalités strictes de dévaluation de la monnaie, de diminution des dépenses publiques et de garanties pour couvrir le service de la dette ; c'est-à-dire garantir le remboursement du principal et des intérêts. Ce programme qui devrait s'étendre jusque à Mars 1979 a été suspendu dès la première année à la suite de non respect des critères (crédit net à l'Etat, Avoirs Intérieurs et extérieurs nets de la Banque Centrale du Congo).27(*)

Ce programme fut relayé par un autre programme signé en 1977 pour une durée d'une année et disposait d'un montant de 45 millions de DTS. Il avait pour objectifs la relance économique, une nouvelle orientation de la politique monétaire et de change, l'assainissement des finances publiques, la lutte contre l'inflation et la réduction du déficit de la balance des paiements.

En 1979, un autre programme de stabilisation fut signé, il allait de juillet 1979 à décembre 1980. Il a été financé avec un montant de 118 millions de DTS et avait pour but l'assainissement de la situation financière du pays et la reprise de la croissance économique afin de rétablir la solvabilité du pays. Les politiques monétaires et budgétaires menées avec rigueur ainsi que les reformes institutionnelles mises en oeuvre ont permis l'assainissement de la situation financière du pays et une reprise de la croissance économique. Le financement du déficit budgétaire est passé de 11,9% du PIB commercialisé à 5,3% en 1979 et à 1,7% en 1980.

II.1.3. Le programme triennal d'ajustement économique et financier (1981 -1983)

En 1981, les autorités avaient conclu avec le FMI un accord de facilité d'un montant de 912 millions de DTS afin de soutenir un programme triennal d'ajustement économique et financier, ayant pour objectifs fondamentaux : une relance soutenue de l'activité économique, une diminution du taux d'inflation (le taux d'inflation en 1980 était de 46%) et une réduction substantielle du déficit des paiements extérieurs.

En 1981, l'application de ce programme n'a pas eu de très bons résultats : le volume global des liquidités a atteint 1.277,6 millions de Z, soit une augmentation de 30,38% par rapport à 1980 ; les avoirs intérieurs nets du système bancaire ont dépassé le plafond fixé par le programme (3.380,5 millions de Z) de 1.838,5 millions de Z et ont atteint 5.219 millions de Z. Les recettes budgétaires ont augmenté de 26,6% et les dépenses budgétaires ont augmenté de 60%. Le solde déficitaire des opérations du Trésor a atteint 1.722,4 millions de Z soit plus du quintuple du montant de l'année précédente (337,75 millions de Z) ; il a été financé par la Banque Centrale (1.458,4 millions de Z) et par emprunts extérieurs (264 millions de Z).

En 1982, les résultats ont commencé à s'améliorer : le déficit budgétaire global, financé par les avances de la Banque Centrale, a atteint 8,7% du PIB, les emprunts nets de l'Etat auprès du système bancaire a été de 3,3 milliards de Z ; le taux d'inflation a atteint 37%. Par contre le volume global des liquidités s'est accru de 65%, il a atteint 7,2 milliards de Z.

En 1983, le déficit budgétaire global a atteint 2% du PIB et a été financé entièrement par les avances de la Banque Centrale ; les emprunts nets de l'Etat auprès du système bancaire ont atteint 2,6 milliards de Z ; les recettes fiscales ont augmenté de 88% par rapport à 1982 et les dépenses publiques ont augmenté de 50% par rapport à 1982. Le volume global des liquidités s'est accru de 87%, il a atteint 13,4 milliards de Z, le taux d'inflation a augmenté de plus de 100%, il est fixé à 76% contre 37% en 1982. Le déficit des opérations courantes s'est établi à 300 millions de DTS contre 240 millions de DTS selon les prévisions du programme, et le déficit global s'est établi à 430 millions de DTS.

Le pays avait également sollicité l'aide du FMI au titre de la facilité de financement compensatoire. Il avait été autorisé à acheter 114.5 millions de DTS le 30 décembre 1983. Tout ceci était insuffisant pour couvrir le déficit de la balance des paiements.28(*)

* 27 Banque Centrale du Congo, directions des études : aperçu d'ensemble des programmes conclus avec le FMI, 1984

* 28 Banque Centrale du Congo irections des études : aperçu d'ensemble des programmes conclus avec le FMI, 1990,p30

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