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Efficacite des Privatisations camerounaises : une analyse à travers la théorie de la Gouvernance partenariale

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par Jean Biwolé Fouda
Université de Douala - D.E.A de Sciences de Gestion 2004
  

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Section 2 : Le Débat sur la Relation Privatisation Performance

Les recherches sur la nature de la relation entre la privatisation et la performance se caractérisent par de nombreux va-et-vient entre prédictions théoriques

et observations empiriques. En effet plusieurs théories prédisent un accroissement de performance consécutif à la privatisation. Mais rares sont les études totalement en accord avec la théorie. Certaines lui sont même diamétralement opposées. D'où la nécessité pour nous de revenir au coeur même de cette contradiction, afin de mieux maîtriser ses contours, avant d'envisager des pistes de réconciliation. Il sera donc question pour nous dans un premier temps de parcourir les fondements théoriques des privatisations. Ensuite, en rappelant d'abord brièvement les différentes directions prises par les résultats des études empiriques, nous allons tirer les leçons de ces écarts avec la théorie en proposant un élargissement de la notion de performance.

2.1. Les fondements théoriques des politiques de privatisation

Il faut remonter en 1776 pour trouver les premiers écrits officiels en faveur des forces du marché. En effet à cette époque, la question fondamentale à laquelle il fallait trouver une réponse était celle de savoir si oui ou non l'Etat en tant que producteur assurait mieux que quiconque le bien être des populations. En d'autres termes, serait-il avantageux pour le citoyen de laisser la responsabilité à l'Etat de décider sur la qualité, la quantité et le prix des biens et services à produire ? Ou faudrait-il laisser agir les forces du marché ? Adam Smith apporte une réponse à cette question à travers

sa philosophie du « laisser faire ». Il démontre dans « The wealth of Nations » que pour un plus grand bien être commun, il est préférable de limiter l'intervention de l'Etat dans l'économie, et de laisser les mécanismes de marché jouer pleinement. Mill affirmera plus tard que « le laissez faire en bref doit être la pratique générale. Chaque manquement à cette règle, à moins qu'il ne soit nécessaire pour un grand bien, représente un certain mal ». Ses prises de positions en faveur des forces du marché ne

se limitent pas au niveau de l'économie prise dans son ensemble. Sur un plan

microéconomique, bon nombre d'auteurs se sont penchés sur la question. Nous

examinerons les contributions essentielles que sont les théories des contrats incomplets, des droits de propriété, celles de l'efficience X, du Public Choice et de

l'Agence.

2.1.1. La théorie des Contrats Incomplets

On dit d'un contrat qu'il est incomplet si certaines éventualités ne sont pas couvertes par le contrat. En effet il est difficile, voir impossible de mentionner tous les évènements qui peuvent surgir dans l'exécution d'un contrat. Ceci compte tenu de la rationalité limitée des agents. Cette quasi-impossibilité de contrat complet pose justement le problème de la véritable propriété. Ainsi, cette théorie distingue deux aspects de la propriété : l'allocation des droits résiduels et l'appropriation des gains résiduels (Grossman et Hart 1986 ; Hart et Moore, 1990).

· Le « control right » ou allocation des droits sur l'actif.

L'allocation des droits sur l'actif correspond au droit de prendre toutes les décisions concernant l'usage de cet actif qui ne sont ni contrôlées explicitement par la

loi, ni attribuée contractuellement à d'autres agents.

· Le « cash flow right » ou appropriation des gains

L'appropriation des gains est le droit de bénéficier des gains associés à la possession de l'actif dont l'affectation n'est pas prévue contractuellement.

Ce double aspect de la propriété rendu visible par l'existence d'un contrat incomplet permet d'identifier l'entreprise publique comme étant justement la propriété de l'Etat dans la mesure où de prime abord il détient le « control right » et le « cash flow right ». Mais le constat qui se dégage d'une analyse en profondeur est que les responsables politiques disposent des droits de décisions résiduels sur les actifs publics, mais ne possèdent pas légalement les droits d'appropriation des gains résiduels. Ces derniers appartiennent au trésor public. C'est ce décalage entre les

« control rights » et les « cash flow rights » associé au contrôle politique sur l'activité économique qui serait à l'origine de l'inefficacité de la firme publique (Shleifer et

Vishny 1993, 1994).

2.1.2. La théorie des droits de propriété

Grossman et Hart (1986) définissent la propriété d'un bien, comme étant le droit d'exercer le contrôle sur ce bien dans les situations qui n'auraient pas été décrites dans le contrat. Cette analyse de la propriété met l'accent comme nous l'avons vu précédemment sur deux dimensions essentielles de l'économie des droits de propriété :

la vocation de rendement résiduel et la détention du contrôle résiduel. Le propriétaire d'un actif pour maximiser son profit doit pouvoir contrôler la totalité de ses droits s'approprier les bénéfices nets (Alchian (1965) et Demsetz (1967)). Pour que cela soit possible, ces droits doivent avoir deux attribues essentiels :

- L'exclusivité qui garantit à l'individu un usage des biens non subordonnés à d'autres agents ;

- La transférabilité qui permet un libre choix entre les différents droits.

En nous basant sur cette analyse, l'entreprise publique offre le cas le plus clair

de la mise en cause de la propriété. D'abord parcequ'ici les droits ne peuvent pas être cédés (Boycko et al 1996). Ensuite ces droits n'étant considérés comme la propriété d'une tierce personne ont un caractère diffus. Ils sont alors sources de coûts contractuels plus importants (Cave 1990, Vichers et Yarrow 1988). Toutes choses qui permettent d'affirmer la supériorité du système de droit de propriété privé sur le système de droit de propriété public.

2.1.3. La théorie de l'X efficiency

Cette théorie à pour point de départ un grand nombre d'observations ayant mis

en évidence que les firmes aux caractéristiques techniques identiques pouvaient avoir des différences de coût de production très importantes. Leibenstein (1966) parle donc d'X efficiency pour qualifier les facteurs non mesurables qui ont une influence sur la performance de la firme. A cet effet il fait état des fortes pressions qui s'exercent sur

les Managers des entreprises publiques, ce qui ne permet pas à celles-ci de se situer sur leur courbe de coût minimal. C'est pourquoi Leibenstein pense que l'entreprise publique est source d'inefficience X parce que :

- Elle évolue dans un environnement économique non concurrentiel

lui permettant de mener une « vie tranquille » ;

- Elle bénéficie souvent des subventions lui permettant de limiter la probabilité de faillite ;

- Elle poursuit une multitude d'objectifs souvent incompatibles avec les contraintes d'efficacité économique.

Ainsi étant source d'inefficacité X, l'entreprise publique est moins performante

et devrait être privatisée.

2.1.4. La théorie du « Public choice »

L'argument de l'école des choix publics est que les politiques cherchent leurs propres intérêts plutôt que ceux de la communauté. En effet ce courant de pensée relève que la propriété publique est fortement influencée par la sphère politique. Celle-

ci à travers l'entreprise va chercher à satisfaire les objectifs qui lui assureraient une réélection (embauche non justifiée, investissements non rentables dans telle ou telle région...) ( Boycko et Vishny 1996, Villalonga 2000). Et comme le démontre Jensen (2001), une firme en poursuivant plusieurs objectifs à la fois ne poursuit finalement aucun. Shapiro et Willing (1990) pensaient déjà que la privatisation se justifiait par l'existence d'informations privées, c'est à dire détenues par une partie et ne pouvant être connues ou vérifiées par une autre. En décidant de privatiser, une firme d'une part limite ce pouvoir discrétionnaire des gestionnaires publics et rend plus coûteuse la recherche de leurs intérêts particuliers. D'autre part, la privatisation dépouille la firme

de l'influence politique en éliminant le contrôle direct du dirigeant public sur l'entreprise. Ainsi donc, la gestion privée est supérieure à la gestion publique.

2.1.5. La théorie de l'agence

On parle de relation d'agence dès lors qu'un particulier ou une entreprise (principal) confie plus ou moins partiellement la gestion de ses propres intérêts à autrui (agent). Dans cette relation, le principal peut se trouver confronté à deux catégories d'incertitudes :

- La première est liée au comportement de l'agent, qui est

difficilement prévisible. Celui-ci compte tenu de son opportunisme

peut en effet choisir de trahir les intérêts de son principal au profit

des siens. On parle alors de « risque moral » ;

- La seconde naît de la qualité du recrutement et de la, sélection effectuée par le principal qui dans un contexte d'asymétrie informationnelle peut se tromper. Il y a donc antisélection ou sélection adverse.

En présence d'une relation d'agence, et donc de telles incertitudes, l'objet de la théorie de l'agence est de rechercher des modalités de contrôle de l'agent (monitoring), et d'établir de structures incitatives optimales. C'est le cas de la relation propriétaire dirigeant, où les solutions suivantes sont offertes au propriétaire (principal) pour réduire les conflits avec l'agent :

- L'existence d'un marché des droits de propriété qui donne la latitude

au propriétaire de céder son droit s'il n'est pas satisfait des performances de l'équipe dirigeante ;

- La menace d'absorption

- La menace de la faillite.

Si l'existence d'une relation d'agence et d'un conflit d'intérêt entre les Managers et les propriétaires est une réalité dans les deux types d'entreprises (publique/privée), il faudrait quand même souligner que l'invocation des solutions proposées antérieurement n'est pas possible dans le cas d'une entreprise publique. Ici

les droits de propriété sont très rarement cessibles. Par conséquent la menace d'absorption est nulle. Celle de faillite l'est également ceci compte tenu des concours financiers dont bénéficie ce genre d'entreprise. Les conflits d'agences étant donc moins contrôlés ici, ces entreprises sont moins performantes que les firmes privées.

Comme nous pouvons le constater, la théorie reconnaît de nombreuses limites

au système de droit de propriété public. Mais cette théorie seule ne suffit pas pour justifier une décision de privatisation. Encore faudrait - il que tout le bien dont elle prédit puisse être effectif après chaque privatisation.

2.2. Aspects factuels de la relation P/P : l'ambiguïté des résultats

empiriques

Dans la définition de notre problématique, nous avons longuement épilogué sur

les différentes méthodologies utilisées dans les recherches empiriques et les critiques que l'on pouvait faire à celles-ci. Ici nous allons évoquer les différentes directions prises par les résultats de ces recherches avant de tirer les leçons qui s'imposent.

2.2.1. Rappel des principaux résultats empiriques

En négligeant la méthodologie utilisée, les recherches empiriques sur la relation privatisation performances aboutissent à trois vagues de résultat. Certaines montrent que les entreprises privées sont supérieures aux entreprises publiques, d'autres que les entreprises publiques sont aussi moins performantes que les entreprises privées, et enfin un dernier groupe qui indique que les entreprises publiques sont plus performantes que les entreprises privées.

2.2.1.1. Performance supérieure du système de propriété privé.

Aussi bien dans les études transversales que dans les études longitudinales, on dénombre de nombreuses recherches aboutissant à cette conclusion qui, rappelons le,

est celle prédite par la théorie. On les rencontre dans les industries aussi diverses comme l'électricité, le transport, la finance, l'éducation, la santé8... On les dénombre également dans de nombreux pays aux caractéristiques différentes en niveau de développement, et en situation géographique. Elles sont de loin les plus fréquentes. Parmi celles-ci nous pouvons citer entre autres celles de Galal, Leroy, Tandon et Vogelsang (1992) et celle de Megginson , Nash et Randenborhg (1994).

2.2.1.2. Performance supérieure du système de propriété public Comme les précédentes, les études qui aboutissent à l'une ou l'autre de ces conclusions ne saurait être spécifiées, car on les retrouve dans toutes les grilles. Parmi celles qui ne trouvent pas de différence significative entre les deux formes d'entreprise

en matière de performance, nous pouvons citer entre autres les recherches de Parker et

Martin (1991), Parker (1993) Bishop et Kay (1989).

8 Pour une revue détaillée de tous ces travaux, voir le Table2 a et b de Villalonga (2000).

S'agissant du dernier cas, il existe plusieurs articles publiées c'est vraie dans

des revues reconnues pour leurs allégeance au néo-libéralisme (the Review of Economic and Statistcs de l'Université d'Haward et the National Tax Journal du Massachusetts Institute of Technology), qui démontrent que les entreprises publiques sont plus efficaces que les privées dans certains cas. L'étude de Pier, Vernon et Wicks

sur la collecte des ordures ménagères dans l'Etat du Montara, arrive à la conclusion selon laquelle les entreprises publiques sont plus efficaces pour une localité ayant plus

de 1750 habitants. Une autre étude qui va dans le même sens est celle de Meyer sur les coûts de production de transaction et de maintenance de trente entreprises productrice d'électricité. Selon Meyer, « tout semble indiquer que la structure des coûts la plus basse est celle du secteur public », et il propose, fait rare à souligner, de faire parvenir

à qui en fera la demande ses tableaux de chiffres détaillés.

Dans une synthèse de ces études faite par Villalonga (2000), on dénombre 104

en faveur d'une plus grande performance de l'entreprise privée, 14 contre et 35 qui sont neutres. A cette classification, nous pouvons ajouter celles des études économétriques qui constatent un accroissement de la performance quelques années avant la privatisation (Villalonga 2000, Charreaux et Alexandre 2001).

En somme, aussi bien dans les études transversales que dans celles longitudinales, les résultats ne permettent pas de se prononcer absolument en faveur d'un accroissement de la performance induite par la privatisation. La question est de savoir pourquoi ce décalage avec la théorie ? Nous pensons pouvoir répondre à cette question en revisitant le contenu de la notion de performance.

2.2.2. Les leçons à tirer de l'ambiguïté des résultats empiriques

A la question de savoir pourquoi cet écart entre théorie et observations, nous pouvons apporter plus d'une réponse. Le fait que les résultats des études empiriques soient aussi divergents d'une méthode à une autre nous pousse quand même à constater que le problème n'est pas forcement au niveau de son opérationnalisation. Il faudrait peut-être chercher dans sa conception ou dans celle des variables prises en

compte dans les analyses pour trouver ses origines.

2.2.2.1. Le biais dû à la diversité des environnements

concurrentiels

Généralement, la privatisation s'accompagne de modifications dans l'environnement concurrentiel et réglementaire. Vichers et Yarrows (1988) remarquent d'ailleurs que la privatisation est optimale quand les entreprises évoluent dans un marché concurrentiel. En effet la concurrence à pour effet d'accroître l'incitation du manager. Car sur le marché de bien et service, l'entreprise doit pouvoir offrir à la demande des produits capables de s'imposer. L'opportunité des décisions prises permet ainsi la comparaison des managers. Egalement sur le marché du capital humain, l'absence de concurrence entre managers aurait pour effet de diminuer leur incitation et d'augmenter leur propension à satisfaire leurs propres intérêts au détriment de ceux des propriétaires. La possibilité de leur trouver des substituts nécessitant d'énormes coûts liés au caractère spécifique de cet actif.

Ainsi donc, deux entreprises privatisées n'auraient pas le même comportement

en matière de performance si elles évoluent dans des environnements concurrentiels différents. Pourtant un bon nombre de recherches empiriques sur la privatisation n'intègrent pas le degré de concurrence propre à chaque entreprise. Même dans le cas des études nationales, cette négligence des effets de la concurrence sur la performance pourrait être préjudiciable à l'harmonie des résultats. Ces études intégrant des entreprises exerçant dans des secteurs d'activité bien différents les uns des autres, avec des intensités concurrentielles différentes. A priori nous pouvons dire qu'une étude

qui introduit dans son modèle une variable mesurant le degré de la concurrence propre

à chaque entreprise aurait pour effet de diminuer la divergence des résultats.

Même en unifiant les environnements concurrentiels, on annulerait pas le résidu. Il faudrait encore s'interroger sur la capacité des différents indicateurs utilisés dans les différents modèles à rendre compte de l'évolution des variables interpellées.

2.2.2.2. Les limites du cadre théorique traditionnel d'analyse de

la relation P/P

Traditionnellement, les études sur la privatisation analysent les effets du changement de propriété (publique/privée) sur la performance de la firme. Celle-ci est

le plus souvent mesurée par les indicateurs de rentabilité, de profitabilité, ainsi que

ceux de politique financière et de politique de dividendes (Megginson et al, 1994 ; Parker 1994 ; Charreaux et Alexandre 2001). Ici, l'actionnaire est traditionnellement considéré comme le seul créancier résiduel. Dans l'approche originelle de la gouvernance il assure seul l'intégralité des pertes de l'entreprise et perçoit la totalité des gains résiduels. Voilà pourquoi toutes les mesures de performance dans cette approche sont fondées sur la maximisation de la richesse des actionnaires. Celle-ci se matérialise classiquement par la capitalisation boursière, ou la valeur de marché des actions de l'entreprise (Chatelin, Trebucq 2003). La valeur crée dans ce cas est assimilée à la valeur actionnariale (shareholder value) et c'est à juste titre que plusieurs études se fondent sur la notion de valeur actuelle nette pour la mesurer. La shareholder value repose donc sur la notion d'évaluation des entreprises dans l'optique des propriétaires ( Copeland et al. 1993). Elle découle du point de vue méthodologique

du calcul dynamique de l'investissement. Il s'agit de déterminer la valeur de marché

du capital propre de l'entreprise. Pour ce faire, on escompte les « free cash flow » qui seront vraisemblablement disponibles pour rémunérer les actionnaires.

Une seconde vague des études intègre dans l'analyse de la performance, l'influence des variables environnementales. Ainsi selon cette approche, la propriété ne serait pas le seul facteur explicatif de la performance. Pour Villalonga (2000) par exemple, la performance serait liée à la période de temps considérée par l'étude. Voilà pourquoi son analyse est effectuée en statique (avant, après la privatisation) et en dynamique (sur toute la période).

Au vu de ce cadre d'analyse théorique, on pourrait critiquer le fait que les mesures de performances (donc d'efficacité) utilisées ne soient orientées que sur les seuls actionnaires. Pourtant, les décisions de la firme entraînent des conséquences sur l'ensemble des SH. Voilà pourquoi selon le principe d'efficacité, la mesure de la performance devrait s'étendre sur tous ces SH.

D'autre part ces mesures de performance ne cadrent pas avec les nouvelles représentations théoriques de la firme. En particulier elles sont incompatibles avec la

représentation contractuelle qui présente la firme comme étant un noeud de contrats.

CONCLUSION

Dans ce chapitre, il a été question pour nous de mieux connaître ce qu'est la privatisation et de savoir quels sont ses différents objectifs. Nous avons également parlé des fondements théoriques des politiques de privatisations, ainsi que des résultats que fournissent les études empiriques sur ce phénomène à la mode. Sans pour autant prétendre évacuer toute la polémique née autour de l'infidélité des observations à la théorie, il nous a semblé nécessaire de pointer du doigt non seulement le cadre théorique traditionnel utilisé pour analyser la relation P/P, mais également les indicateurs utilisés pour mesurer la performance. Le constat de la nécessité du renouvellement de ce cadre théorique a été fait. Ainsi, l'élargissement de

la notion de performance matérialisée par la mesure de la valeur partenariale telle que préconisée par la TGP pourrait aboutir à une réconciliation entre la théorie et la recherche empirique. Cette avancée ne peut être possible que si l'on réussit à démontrer comment un renouvellement de l'analyse de la relation P/P est possible à partir de la TG. Le chapitre qui suit se penche sur cette question en examinant

particulièrement les apports de la TGP.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery