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Du système d'organisation d'un centre social associatif à la citoyenneté de proximité en tant qu'enjeu démocratique

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par Yves Konaté
Université Jean Moulin - Lyon 3 - IAE - Maîtrise AES -Gestion des entreprises -Pratiques managériales 2000
  

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3 - Des chantiers à développer et à mettre en oeuvre.

Trois chantiers à mettre en oeuvre :

A - Un centre documentaire et d'analyse.

L'association est destinataire d'une importante documentation sociale, juridique, économique, etc. Celle-ci n'est pas mise en valeur suffisamment pour en faire profiter pleinement les divers utilisateurs de l'association. Il conviendrait, par l'intermédiaire d'un stagiaire documentaliste, de mettre en forme un dispositif de mise à disposition simple et accessible.

De la même manière, l'association est productrice de nombreux rapports, de comptes- rendus, de dossiers, à destination interne et externe, qui mériteraient d'être traités et conservés pour retracer l'élaboration de la pensée collective de l'association.

Ce travail d'archivage pourrait être, à terme, l'opportunité d'envisager l'embauche d'un documentaliste par un groupement d'employeurs centres sociaux.

B - La codification d'instruments d'évaluation.

L'évaluation, dans le travail social, doit pouvoir mesurer la quantité mais, aussi, la qualité ; encore faut-il clarifier cette notion qui est "trop souvent perçue comme un instrument partiel et partial, à seule visée de réduction des coûts1."

Les instruments d'évaluation ont à satisfaire des qualités de fiabilité, de pertinence, de

clarté et de précision mais, aussi, d'adaptabilité à la mutation des enjeux sociaux.

Ceux qui existent au sein de l'association, sont sectorisés et ne permettent pas d'avoir une vue globale alors que, pour le Conseil économique et social (CES), "l'évaluation est un tout qui doit porter sur l'ensemble de l'action sociale : les objectifs poursuivis, les politiques définies, les moyens de leur mise en oeuvre, les procédures institutionnelles,

1 Avis du Conseil économique et social in I. SARAZIN, mai 2000, Actualités Sociales Hebdomadaires , n°2168, art. cit., p.6.

les résultats, l'action de l'équipe de travailleurs sociaux dans son environnement stratégique1."

Le traitement des données doit donc continuer à se faire par secteur mais, en plus, l'agrégation de celles-ci doit permettre d'en dégager une analyse transversale territoriale. En outre, l'acquisition d'un logiciel d'adhésion adapté aux centres sociaux contribuera à affiner le profil socio-économique des usagers des deux centres sociaux.

Cette pratique d'évaluation est à intégrer comme outil d'action professionnelle et comme paramètre de stratégie partenariale.

Ce faisant, c'est bien l'exploitation de cette information qui participe à construire une approche commune, aussi bien en interne à destination des équipes, qu'en externe, comme ressource partenariale.

C- La clarification des modes de coordination.

Définir un cadre d'intervention commune passe également par une meilleure coordination.

L'avis du CES fait apparaître que c'est d'abord la coordination des décideurs institutionnels qu'il faut renforcer, en développant la contractualisation par objectif entre les communes et les départements et en favorisant celle qui existe entre les collectivités locales, organismes de protection sociale et associations, ce en stabilisant davantage les outils de programmation pluriannuels2.

Quant à la coordination d'action de terrain3 elle passe par le développement de la polyvalence, non celle de professionnels « faisant tout », "devenu impossible, en raison de la complexité des problèmes sociaux4." ; mais celles qui inclinent à des démarches de polyvalences d'équipes issues de différents organismes5.

Ces regroupements de « spécialistes », en concourrant à une analyse partagée et à un traitement combiné des questions rencontrées, participent également à traduire, dans un langage commun, des logiques institutionnelles aux rationalités distinctes.

Nous allons voir, dans ce dernier chapitre, que les professionnels des centres sociaux ont, sur ce plan, une posture spécifique.

1 Ibid., I. SARAZIN, mai 2000, Actualités Sociales Hebdomadaires, n°2168.

2 Ibid.

3 Annexe 5 qui distingue les différents types de partenariat - Le partenariat du dispositif d'animation de proximité -

4 I. SARAZIN, mai 2000, Actualités Sociales Hebdomadaires, n°2168, art. cit.

5 L'association de gestion coordonne, depuis trois ans, un «groupe technique» composé de professionnels issus de divers institutions : mairie (DSU-CCAS), éducation nationale (enseignants - assistante sociale - rééducateurs), conseil général (assistantes sociales - puéricultrices - éducateurs), mission locale, travailleuses familiales; avec ceux de l'association, près d'une vingtaine de professionnels se réunissent mensuellement pour traiter des deux quartiers en contrat ville où interviennent les deux centres sociaux.

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