WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Microfinance et développement: une mise en évidence théorique et empirique de la relation

( Télécharger le fichier original )
par Hermann-Didier TEBILI
Université Paul Cézanne Aix en Provence Faculté d'économie Appliquée - Master Institutions et Développement 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

§2. Un besoin de financement croissant des IMF

Il est possible de se référer à la théorie du cycle de vie comme cadre d'analyse décrivant à la fois les besoins théoriques et réels des IMF au cours de leur développement. En effet, la théorie du cycle de vie est un concept simple qui décrit l'évolution d'une industrie pendant sa période de croissance et son évolution à la maturité. A chaque stade de leur vie, les entreprises traversent diverses étapes similaires à la vie humaine. Ainsi, à chaque stade de leur vie, les entreprises restent ou disparaissent en fonction de leur capacité à se procurer des ressources adéquates. L'intérêt de la théorie du cycle de vie appliquée à la microfinance est qu'elle permet de décrire les différents stades de développement des IMF auxquelles correspondent différentes sources de financement. Cette théorie suggère que les IMF en voie de développement doivent passer par des ressources en capital à haut risque à une gamme de ressource à moindre risque (Cf. Figure ci-dessous) :

Figure : Les cycles de vie et les besoins de financement correspondants

Naissance Jeunesse Maturité/age adulte

Amis,

Famille,

epargne « Bus iness

 

Capital à haut risque

Titres de dettes Subventionnée Capital risque

Créances et capital

Créances

Capital risque

et nouvelles prises de participation

 

Source : inspiré de l'article de Marc de Sousa-Shields [2005]

Les besoins en financement dans la phase de jeunesse sont relativement modestes bien que cela dépende du type d'entreprise mais les risques demeurent élevés et difficile à maîtriser c'est la raison pour laquelle la plupart des entreprises ont recours aux amis, la famille et à l'épargne. Pendant la phase de croissance les besoins dépassent ce qui peut être apporté par les liens personnels. A la phase adulte, la croissance tend à plafonner et l'entreprise est plus axée sur la réduction des coûts.

Si l'on applique ce raisonnement à l'IMF alors on a dans sa phase de démarrage un besoin de ressources en capital acceptant des prises de risques élevés. Ces ressources proviennent en premier lieu de sources à but non lucratif comme les dons ou les prêts bonifiés apportés par les bailleurs de fonds ou agences de développement. Au cours de la phase de jeunesse, l'IMF a également besoin de ressources financières pour augmenter sa part de marché et réaliser des économies d'échelle. C'est lors de cette phase, que les IMF entrent souvent dans la phase de réglementation bancaire. Ce qui demande en général, l'arrivée de capitaux du type dette mezzanine.

Enfin, en phase adulte les IMF sont semblables aux autres catégories d'institutions financières. Leur financement doit mettre l'accent sur le volume de fonds collectés mais aussi sur leur coût et sur leur flexibilité. Ces ressources proviennent en général des dépôts, des emprunts à moyen terme, des dividendes, et prêts accordés par les banques commerciales ou les organismes nationaux et internationaux. De fait on peut dire que les IMF ont besoin d'un montant significatif pour financer leur croissance. Par conséquent, examinons les outils de financement des IMF.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote