Conclusion : Limites et perspectives de la
recherche
Cette étude sur le climat organisationnel et
l'implication dans l'emploi cherchait à comprendre la nature du lien
entre ces deux concepts dans le cadre particulier de la Faculté des
Lettres et Sciences Humaines auprès des enseignants-chercheurs. Sa
principale hypothèse est qu'il existe un lien faible entre les
déterminants du climat organisationnel et l'implication dans l'emploi
des enseignants-chercheurs compte tenu des conditions difficiles dans
lesquelles ils travaillent.
Les résultats obtenus confirment cette hypothèse
.Néanmoins nous pensons que ce n'est pas sur les déterminants du
climat organisationnel retenus pour cette étude qu'il faut agir pour
prédire de manière efficace l'implication dans l'emploi des
enseignants-chercheurs.
Ainsi, après avoir examiné nos résultats,
nous constatons que ce travail n'a pas permis de cerner tous les contours du
problème et donc présente quelques limites. Nous pensons aux
dimensions du climat organisationnel choisis pour l'étude, à la
taille de l'échantillon et au manque de documentation traitant
directement de la relation climat organisationnel-implication dans l'emploi.
Quant aux perspectives du travail, nous considérons
nécessaire de faire d'autres études pour permettre
l'amélioration de nos connaissances à propos du lien entre le
climat organisationnel et l'implication dans l'emploi. Par exemple, une
étude comparative à large échelle entre les
enseignants-chercheurs du supérieur et ceux du second degré,
serait opportune. Cela nous permettra de voir si la relation entre le climat
organisationnel et l'implication dans le travail varie avec le statut.
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