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Climat Organisationnel et Implication dans l'Emploi : cas des Enseignants-chercheurs de la Faculté de lettres et sciences humaines de l'Université Omar BONGO du GABON

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par Paul-Phoenix AGONDJO MIBOMWA
Université Omar BONGO du GABON - Maîtrise en Psychologie du Travail et des Organisations 2007
  

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II-2. Revue des travaux

Les concepts de climat organisationnel et d'implication dans l'emploi ont fait l'objet de nombreuses études. Nous allons présenter respectivement trois pour le premier concept et deux pour le second.

II-2-1. Travaux sur le climat organisationnel

Nous avons retenu trois études qui nous ont permis de bien saisir le concept. Il s'agit des travaux de Likert (1974, cité par Brunet 2001), Brookover et Al.(1979, cité par Brunet 2001) et de Susan,Brian & Goodine (1996)

Travaux de Likert

Likert a mené une étude sur le climat qui prévaut dans une école. Il a identifié deux grands types de climat organisationnel correspondant à quatre systèmes de gestion

a) Climat de type autoritaire:

Système1: autoritarisme exploiteur

Ce type de climat est caractérisé par une absence de confiance de la direction envers les enseignants d'où la prise de décision uniquement par l'administration; il y a beaucoup de menaces et de punitions; ce qui implique les relations entre la direction et les enseignants.

Système2: Autoritarisme paternaliste

Ici, la direction a une confiance descendante envers les enseignants. Tout en prenant les décisions, la direction consulte individuellement les enseignants. Pour motiver les enseignants, les récompenses et les punitions, parfois, sont utilisées. Sous ce climat, les enseignants ont souvent l'impression de travailler dans un environnement stable et structuré.

b) Climat de type participatif:

Système 3: Consultatif

Ici, la direction a une confiance moyenne envers les enseignants; les récompenses, l'implication, et les punitions occasionnelles sont prises au sommet, mais les décisions générales sont prises au sommet, mais les décisions spécifiques sont prises à des niveaux inférieurs. Le processus de contrôle est délégué aux échelons intermédiaires et inférieurs avec un sentiment de responsabilité. L'atteinte des objectifs constitue un type de gestion qui caractérise ce type de climat plutôt tyrannique.

Système 4: Participation de groupe

Elle est marquée par une confiance complète de la direction envers les enseignants. Les décisions sont prises à tous les niveaux de l'organisation et la communication s'établit de façon ascendante et libérale.

La participation des enseignants et l'implication, l'établissement des objectifs de rendement en fonction des objectifs poursuivi contribuant à la motivation des enseignants. Le processus de contrôle est délégué à tous les échelons et tous les enseignants y sont fortement impliqués.

En fonction de cette classification des différents type de climats, des recherches de Likert (1973; voir Owens, 1978) ont démontré que les organisations qui s'approchent du système 4 obtiennent une efficacité de 20% à 40 % supérieure à celle qui se situent près du système 2.

Travaux de Brookover et al. (1979)

Dans leur étude sur le climat organisationnel au sein d'écoles, Brookover et al., (1979), affirment que le climat organisationnel d'une école est composé de trois grands facteurs. Le premier est fondé sur la perception qu'ont les étudiants de leurs possibilités de succès dans le système, de leurs perceptions des attentes entretenues à leur sujet, des modes d'évaluation de leur rendement académique et des normes de l'école comme système social. Le deuxième porte sur les enseignants et sur la perception qu'ils ont de ce qu'on attend d'eux, de l'évaluation de leur travail et des normes du système social. Enfin, le troisième facteur porte sur la perception qu'a le directeur vis-à-vis des autres membres de l'organisation, des attentes des étudiants, des normes et des efforts à faire pour améliorer la situation. Brookover et al., (1979) arrivent à la fin de leur étude à la conclusion suivante : «  le climat organisationnel a un effet direct et immédiat sur le rendement scolaire des étudiants et qu'il est impossible de penser que le milieu socio-économique auquel appartiennent les élèves est le seul, ni même le plus important facteur d'explication de leur réussite ».

Travaux de Susan, Brian et Goodine (cité par Hassan, 2006)

Les travaux de ces chercheurs visent à faire ressortir les grandes lignes du climat organisationnel, tel que perçu par les personnels de trois ministères distincts en République Fédérale du Canada.

L'étude s'intéresse plus spécifiquement aux différences de perception du climat organisationnel selon le sexe, la catégorie professionnelle et la position hiérarchique des répondants.

Pour ce faire, les auteurs se sont servis d'un répertoire appelé vérification de la culture organisationnelle, les répondants ont indiqué dans quelle mesure chacune des 53 caractéristiques répertoriées correspondait à la perception de leur milieu de travail. Les résultats obtenus montrent que les femmes et les hommes ont partagé de la même manière les caractéristiques les plus représentatives de leur milieu et celle qui le sont le moins. Les caractéristiques le plus souvent relevées décrivent un climat intimidant, stressant, accablement, frénétique, compétitif et bureaucratique.

Sur un plan plus positif, ces contextes ont été dits stimulants, efficaces et favorables à la responsabilité. Les femmes autant que les hommes ont dit que le climat de leur organisation ne pouvait être décrit comme très ennuyeux, tranquille, déroulant, hostile aux nouvelles idées ou sexistes. Sur le plan négatif, les femmes comme les hommes ont parlé d'un milieu dans lequel le moral était bas et où l'on manquait de soutien.

Toutefois, chaque groupe présente certaines particularités quant à sa perception du climat organisationnel. Même si, d'une manière générale, les femmes ne jugent pas leurs organisations comme extrêmement sexistes ou hostiles à leur endroit, elles sont plus portées que les hommes à les décrire comme telles.

En plus, les femmes, plus que les hommes, considèrent qu'elles ont de grandes possibilités d'avancement et que leur organisation sait récompenser un bon rendement.

Les gestionnaires masculins ont plus tendance que les femmes à considérer que leur contexte professionnel est tendu ; ce qui pourrait indiquer que leur moral est plus bas que celui des femmes. En effet, les résultats de l'étude montrent que pour les gestionnaires de niveau supérieur hommes et femmes, le milieu de travail paraît moins contraignant, moins stressant, plus plaisant, plus reconnaissant du bon rendement et mieux soutenu par la direction qu'il semble l'être pour les gestionnaires subalternes.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille