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Diagnostic agraire du Bajo Andarax, Almería (Agriculture intensive sous serre et travail des immigrés)

( Télécharger le fichier original )
par Sarah Dauvergne
AgroParisTech - DAA 2007
  

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III. CARACTERISTIQUES

ET PROBLEMATIQUES

DE L'AGRICULTURE

ALMERIENSE

A. Une agriculture intensive très performante

Avec l'ouverture du marché espagnol et l'augmentation des exportations, les surfaces cultivées et la production n'ont fait que croitre. Les agriculteurs ne sont qu'un maillon de la chaine qui permet de produire plusieurs millions de tonnes de produits horticoles par an dans la province d'Almeria. Dans la zone étudiée, les chiffres de la CASI, la plus importante coopérative agricole, permettent de rendre compte de l'ampleur du phénomène : 1800 ha de serres affiliés à la plus grande coopérative du coin produisant plus de 200.000 tonnes de tomates par an, la tomate représentant 98 % des cultures vendues sur la zone. Depuis 10 ans, la production a plus que doublé et les surfaces cultivées augmentent.

250.000

200.000

150.000

100.000

50.000

0

Figure 42 : production vendues à la CAS! en tonnes

Almería a été pendant longtemps la province la plus pauvre d'Espagne, et grâce à l'activité agricole, elle a depuis 30 ans le plus haut indice de développement économique d'Espagne, le revenu par personne est un des plus élevé d'Andalousie et le taux de chômage est le plus faible de la région. Mais ce développement à peine encadré ne va pas sans poser un certain nombre de problèmes environnementaux et sociaux.

B. Le Bajo Andarax dans la province d'Almeria :
comparaison avec El Ejido et Nijar

La zone étudiée représente une petite surface en comparaison avec les deux pôles de production les plus importants de la région : El Ejido et Nijar, qui comportent environ 30000 ha de serres. C'est le fait de posséder une spécificité, des avantages comparatifs et la spécialisation dans la culture de tomates qui lui permet d'exister encore malgré la concurrence des ces voisines.

El Ejido, situé à une quarantaine de kilomètres à l'ouest d'Almeria, a été le point central de la politique de colonisation de l'Instituto Nacional de Colonizaciôn (INC) dans les années 1960. Avant l'installation de colons, c'était une région très sèche, de terres communales, différente des zones de vega. Les zones de montagne proche d'El Ejido étaient plantées de vignes mais la zone côtière aujourd'hui la plus peuplée était très peu cultivée. El Ejido produit surtout poivrons et concombres. La culture de la tomate y est assez peu rentable car l'eau provient directement des montagnes et est très douce.

Nijar est situés à une trentaine de kilomètres à l'est d'Almeria, c'est la zone d'agriculture intensive la plus éloignée de la mer et celle où il fait le plus froid et où les risques de gelées sont les plus importants mais c'est aussi une zone en extension où des terres de moindre qualité sont encore disponibles. Les productions sont assez diverses : melon, pastèque, poivron, concombre, tomate, courgett e...

La tomate est la culture qui nécessite le plus de travail, ce qui explique la spécialisation des producteurs de tomates : il n'est pas possible d'intercaler d'autres cultures entre deux campagnes et dans le Bajo Andarax, les conditions sont optimales pour la culture de tomates ce qui rend tout autre culture moins rentable. Cela explique aussi l'existence d'exploitations de très petite surface dans cette zone.

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