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Perception de la vulnérabilité des OEV au Cameroun : cas de la région du centre


par Salomon Gottlieb M. MASSODA TONYE
Institut Sous régional de Statistique et d'Economie Appliquée
Traductions: Original: fr Source:

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3.1.3 Les qualités d'un indicateur

En fonction des utilisateurs, du domaine d'utilisation il est souhaitable qu'un indicateur ait certaines qualités (Cooke, 2005).

Un indicateur doit être simple

La simplicité formelle d'un indicateur est un bon gage de réussite. Cette simplicité se traduit par la facilité de son calcul, la facilité de collecte des données nécessaires et la facilité avec laquelle ses résultats peuvent être analysés. Toutefois, il ne faut pas rechercher cet objectif comme un impératif, car dans les domaines scientifiques où la rigueur est exigée, les indicateurs sont souvent assez complexes. Par contre dans des environnements opérationnels où le temps est une valeur rare, un indicateur sera jugé bon s'il ne requiert ni beaucoup de temps pour son calcul, ni le recours aux services d'un spécialiste.

Un indicateur doit être valide et pertinent

La validité est la capacité qu'a l'indicateur de refléter l'objet de sa mesure. Il doit être capable de fournir des informations permettant la compréhension du phénomène mesuré. La pertinence d'un indicateur est sa capacité à identifier des situations anormales et permet ainsi d'y apporter des correctifs.

Un indicateur doit être sensible et spécifique

La sensibilité est le fait pour un indicateur d'être capable de percevoir la moindre variation de données. Les résultats de l'indicateur doivent changer si les données utilisées pour son calcul subissent des variations. Un indicateur est dit spécifique lorsque les variations auxquelles il peut être sujet sont la conséquence des variations du phénomène mesuré.

3.2 Etude de quelques fonctions

La grande difficulté dans la construction d'un indicateur est la recherche de sa formulation mathématique. C'est cette étape qui permet de donner une forme visible à notre indicateur. Nous devons choisir, parmi un ensemble infini de fonctions, celle qui nous permettra de quantifier de manière satisfaisante l'état de vulnérabilité de chaque enfant.

Considérons les composantes de la vulnérabilité décrites respectivement par k variables X1, X2, . , Xk ; puisqu'un indicateur (I) est fonction de l'ensemble des composantes du phénomène qu'il est censé mesurer, alors (I) s'écrit en principe sous la forme :

I= g (X1, X2, . , X k) g appartient à un ensemble de fonctions.

C'est dans cet ensemble de fonctions qu'il faudra arbitrer afin de choisir la plus satisfaisante au regard de nos critères. Il est évident que la détermination de g se fera en tenant compte des caractéristiques et qualités qu'un bon indicateur doit avoir. Le problème qui se pose est le suivant : comment choisir la bonne fonction parmi toutes les fonctions existantes ?

Cette question n'a sans doute pas encore de réponse universelle, néanmoins on peut partir du constat selon lequel la plupart des indicateurs se présentent sous la forme :

f (i) = ai f (Xi) ou I = f ( ai f (Xi)) , avec,

Z=1 i=1


·- Vi e 1..n, a, > 0 et E 1 a = 1 ( Ce sont les coefficients de pondération) ; f est inversible et dérivable dans l'ensemble des X,

Le probème consiste désormais à identifier la bonne fonction f. Nous présenterons les résultats de l'étude de quelques fonctions que l'on utilise généralement. Cette partie s'intéresse à l'étude des variations, à la propriété de l'élasticité et au comportement aux bornes des valeurs de l'indicateur.

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