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Le coton et l'hypocrisie des pays riches

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par Oumar Sissoko Fakaba
Université Paris X Nanterre - Master 2 Economie Internationale, Politique Macroeconomique et Conjocture 2009
  

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II. Crise du coton et faiblesse des cours.

Dans leur initiative sectorielle, les pays africains accusent les subventions versées par les USA et l'UE de maintenir artificiellement bas les cours du coton, et rendre leur production compétitive au niveau mondial alors que celle-ci est déficitaire. C'est pourquoi, dans cette partie, nous allons tenter d'analyser les principaux déterminants de la faiblesse des cours du coton. Pour cela, nous montrerons que le coton doit faire face à la concurrence des fibres synthétiques, mais nous insisterons surtout sur les subventions. En effet, il est parfois difficile de comprendre leur mode d'attribution et leurs effets (théoriques ou réels) sur les échanges, aussi, expliquerons-nous de manière détaillée leur logique et leurs conséquences sur le marché mondial. Enfin nous reprendrons quelques études économétriques, notamment celle de L. Goreux, qui tentent de modéliser l'impact des subventions sur les prix mondiaux du coton.

En premier lieu, nous allons nous intéresser au concurrent direct du coton : les fibres synthétiques. On peut les qualifier de concurrents car ces fibres sont, soit des substituts, soit des compléments directs aux fibres de coton. On remarque en effet que dans les années soixante, la part du coton dans les fibres totales est de plus de 70% contre 22% pour les fibres synthétiques, alors qu'en 2000 cette part est tombée à 40% et les fibres synthétiques atteignent quant à elles les 58% (les 2% restants sont la part de la laine). En volume cette différence est encore plus notable : en 2000 les fibres synthétiques atteignent les 30 millions de tonnes contre seulement 20 millions pour le coton. Toutefois les fibres synthétiques ne sont pas homogènes et on en distingue différents types : les polymérisations naturelles (rayonne) et les polymérisations chimiques (polyester, nylon et acrylique). Si ces fibres ont pris une telle importance c'est que 'industrie textile y a trouvé de nombreux avantages par rapport aux fibres naturelles et particulièrement par rapport au coton.

Consommation mondiale Prix mondiaux

Le premier est la qualité. Les fibres synthétiques sont plus résistantes que le coton ; cela a pour conséquence la confection de vêtements plus résistants, mais aussi une fibre qui est mieux adaptée aux méthodes de production modernes des vêtements (les métiers à tisser automatisés exercent une force plus importante sur les fibres tissées). Par ailleurs, les fibres synthétiques sont plus uniformes que les fibres de coton : cela facilite la confection des vêtements, enfin elles ne subissent pas de transformations telles que l'égrenage, ou le filage. Le deuxième avantage est sans aucun doute la certitude de l'approvisionnement. Le fait que la production de la fibre synthétique soit une production industrielle contrôlée par l'homme et non pas une récolte agricole dépendante d'aléa climatiques permet une meilleure "ajustabilité" des quantités de production et un prix moins volatil. Ainsi, on peut voir dans le graphique que lorsque l'on compare les prix du polyester et du coton (ici il est modélisé par l'indice A, pour indice A du Cotlook, qui est une qualité de coton) on remarque que les bandes de fluctuations sont plus resserrées dans le cas du polyester.

Evolution du prix relatif du polyester Prix du baril de Brent ($)

Par rapport à l'Indice A

Enfin, on peut faire plusieurs remarques sur les fibres synthétiques. La première est que les prix des fibres synthétiques chimiques sont indexés sur le prix du pétrole (cf. annexe) : en effet, elles s'obtiennent par la polymérisation du naphte. Aussi, on peut supposer que dans un contexte de pétrole relativement cher, le coton a des chances de redevenir plus compétitif (bien que le pétrole rentre aussi, bien que de manière indirecte dans la production et l'acheminement du coton). Cela peut atténuer la concurrence directe exercé par les fibres synthétiques sur le coton. Enfin on peut aussi remarquer que grâce à des rendements de plus en plus élevés (on est passé de 230 kg/hectare dans les années soixante à près de 730 kg/hectare aujourd'hui), l'argument des aléas de production est à relativiser.

Accusées par les pays d'Afrique de l'Ouest de maintenir les cours artificiellement bas, nous allons nous intéresser ici de manière détaillée aux subventions. Nous montrerons dans cette partie quels sont les pays qui subventionnent, quels sont les différents types de subventions accordées, et quels sont les effets théoriques que ces subventions entrainent sur le fonctionnement économique, et plus particulièrement les distorsions à l'échange.

Tout d'abord il parait bonde rappeler quelques chiffres. Le montant des subventions américaines aux producteurs de coton est passé de 858 millions de dollars en 1996 (pour une production de 4 million de tonnes) à plus de quatre milliards de dollars en 2004 (pour une production de 4.7 millions de tonnes), soit une fois et demie le PIB d'un pays comme le Burkina

Aides à la production de coton aux USA en millions de dollars

L'autre chiffre assez éloquent est le montant des subventions européennes par rapport à leur volume de production : alors qu'ils ne représentent que 2.5% de la production mondiale les producteurs européens se voient subventionnés à hauteurs de un milliard de dollars (pour une vision plus globale sur les différents pays subventionnant leur coton, cf. annexe). Si on calcule le ratio subvention par tonne produite, on obtient pour la campagne 2001/02 : 1806$/tonne en U-E, 678$/tonne aux USA, 58$/tonne au Mali, 0$/tonne au Burkina Faso, et une moyenne mondiale de 272$/tonne. Au regard de ces chiffres on voit d'une part combien les subventions sont importantes dans les pays développés, mais on voit aussi les disparités de subventions entre les pays.

Intéressons nous tout d'abord aux différentes subventions aux USA. Il existe un nombre conséquent de subvention aux USA, mais qui n'ont pas toutes la même logique. Aussi, peut-on les classer dans différentes catégories. La première serait celles des aides découplées, c'est-à-dire des aides qui ne sont pas calculées en fonction des prix ou des quantités produites. On y retrouve ici les aides directes introduites par FSRI act (Farm Security and Rural Investment) en 2002. Ce type de subvention est calculé sur les surfaces cultivées et sur les rendements passés : pour pouvoir bénéficier de ces aides l'agriculteur doit avoir planté du coton sur sa parcelle ou alors tout autre produit qui ne soit ni un légume, ni un fruit. Le calcul de la prime est fait de la manière suivante:

Aide directe = 0.06667*0.85*surface cultivée*rendements passés

Ici on voit que l'aide se calcule en fonction de 85% de la surface cultivée et suivant un taux d'aide directe fixé à 0.06667$/livre de coton. Cette aide forfaitaire est plafonnée à 40 000$.

La seconde catégorie d'aides est le soutien des prix (qui sont de manière indirecte des subventions à la production). Elles regroupent les aides contra-cycliques, les programmes de prêts à la commercialisation et le mécanisme du Step-2. Les aides contra-cycliques assurent un soutien des prix aux producteurs de coton en cas de baisse conjoncturelle des cours. Cette aide n'est pas forfaitaire, mais dépend du prix international du coton. On doit distinguer deux prix : un prix objectif, qui est fixé par le gouvernement fédéral et qui est de 0.724$/livre, et un prix effectif qui est calculé sur la base du taux d'aide directe auquel on ajoute, soit la moyenne du prix du marché national (AMP), soit un loan rate (égal à 0.52$/livre) si l'AMP est inférieur au loan rate. Lorsque le prix effectif est inférieur au prix objectif, l'aide contra-cyclique est déclenchée. Elle se calcule de la manière suivante:

Aide contra-cyclique = (prix objectif - prix effectif)*0.85*surface cultivée*rendements passés

Cette aide est plafonnée à 65 000$ par producteur. Les prêts de commercialisation quant à eux sont un système de "prise en pension" du coton qui garanti un prix de vente minimum. Il se compose du Marketing Assistance Loans (MAL) et du Loan Deficiency Payments (LDP). Contre le stockage pour neuf mois maximum d'un certain volume de coton égrené dans les CCC (Commodity Credit Corporation), le MAL assure un prêt de 0.52$ la livre de coton (c'est le loan rate). A la fin des neuf mois, soit le coton est saisi par le CCC si le producteur ne rembourse pas, soit il rembourse au loan rate, soit il rembourse au prix mondial ajusté si celui-ci est inférieur au loan rate. On voit ici que le prix minimum garanti pour un producteur américain est de 0.52$ la livre de coton. Le LDP fonctionne de la même façon, sauf que le coton n'a pas besoin d'être égrené. Le montant de ces aides ne peut dépasser 75 000$. Ci-dessous le tableau nous indique le montant des aides pour les années 2002 à 2005.

Calcul des loan deficiency payment

Le mécanisme du Step-2 est, lui aussi, une subvention destinée à garantir des prix aux producteurs américains, supérieurs aux prix de concurrence internationale, sans pour autant pénaliser les consommateurs de coton. C'est une aide qui bénéficie tant aux producteurs qu'aux consommateurs finaux de coton. Le mécanisme d'aide est déclenché lorsque le prix CAF du coton en Europe est supérieur, pendant 4 semaines consécutives, de 1.25cts/livre au prix FAB, sans toutefois que le prix soit supérieur à 0.70$/livre (soit 134% du loan rate). Le montant de ces aides est fonction des quantités consommées et exportées.

Une dernière catégorie de subventions pourrait être intitulée "divers". Elle regroupe, les aides à l'assurance des parcelles cultivées (cette aide se monte en moyenne à 47$/hectare cultivé), la promotion des exportations (qui consiste à octroyer des crédits garantis en dollars aux taux américains, à des pays ou des entreprises étrangères, afin que ces derniers soit incités à acheter du coton américain), ou encore des programmes d'accès au marché (qui sont des remboursements forfaitaires des dépenses engagées par les producteurs dans le domaine du marketing).

Récapitulatif des aides américaines. Campagne 2003/04

Dans le cas de l'UE, le système d'aides est moins complexe. Ce sont des aides découplées assorties de quotas de production à ne pas dépasser. Les subventions européennes visent à garantir un niveau de revenus minimum aux producteurs. Pour attribuer des aides, la Commission Européenne établit deux prix sur le coton non égrené : un prix de référence égal à 1.063€/kg et un prix plancher égal à 1.0099€/kg. Elle définit aussi un quota de production pour les pays de l'UE 782 000 tonnes pour la Grèce, 249 000 tonnes pour l'Espagne, et 1500 tonnes pour tous les autres membres. Lorsque le prix mondial de référence du coton est inférieur au prix objectif, alors le système d'aides se déclenche dans la mesure des quotas en vigueur. Si les quotas sont dépassés, alors les aides sont réduites au pro rata de la quantité dépassée. Par ailleurs d'autres aides viennent se rajouter notamment pour favoriser les groupements de petits producteurs. Toutefois, contrairement aux USA, l'UE n'a pas vocation à exporter son coton. Celui-ci ne sert qu'à satisfaire une partie de sa demande interne, l'UE étant importatrice nette de coton.

Par ailleurs, nous savons aussi que la Chine, qui est le plus grand producteur mondial de coton, subventionne aussi son coton, le problème est que les modes d'attributions, et les montants exacts ne sont pas connus (on suppose que les subventions chinoises s'élèvent à 1,2 milliards de dollars sans pour autant en être sur). Il est donc très difficile de déterminer l'impact que ces subventions peuvent avoir sur le marché mondial.

Montant total des aides aux USA et en UE

Aide par kilo de fibre produit aux USA et en UE

Ici tout le problème est de savoir si ces subventions ont un effet sur les prix au niveau mondial, chose que soutiennent les Pays Africains producteurs de coton, mais aussi des pays comme le Brésil. Pour tenter de répondre à cette question nous allons voire quels sont les effets des différents types de subventions et comment elles sont considérées par l'OMC.

Selon les USA et l'UE, et aussi selon l'OMC, les aides découplées n'auraient qu'un effet très faible de distorsions sur les échanges internationaux, en effet le problème de ces subventions, qui rentrent dans le cadre de la boite bleue (à savoir les aides tolérées par l'OMC), ne serait pas tant de fausser le prix et les quantités produites plus que d'un problème de répartition interne entre détenteurs du capital et travailleurs.

Dans un cas classique, on a : F(K,L) = rK + wL avec F'K(K,L) = r et F'L(K,L) = w

avec K le capital, L le travail et F(.) une fonction homogène de degré 1.

Si on introduit maintenant S qui modélise une subvention forfaitaire on a :

F(K,L) = rK + wL + S comment S va-t-il se répartir plus en faveur de travail plus en faveur du capital ou alors de manière équitable?

Les aides couplées, c'est-à-dire les subventions calculées sur la production ou sur les prix introduisent quant à elles de réelles distorsions. En effet le fait que les USA soit le premier exportateur mondial de coton avec une part de marché de plus de 44%, les place dans une situation où ils sont faiseurs de prix. Les subventions à la production ou la garantie d'un prix minimal font jouir les producteurs américains d'une situation de rente. Cela les incite à produire toujours plus, même s'ils ne sont pas compétitifs, car ils savent qu'ils seront subventionnés par le gouvernement fédéral, et qu'ils ne réaliseront donc aucune perte. La demande n'étant que faiblement élastique au niveau mondial, l'incitation à produire provoquée par les subventions va entrainer une surproduction relative, qui aura pour effet de faire baisser les cours du coton. Ainsi l'étude de L. Goreux avance le chiffre d'un préjudice de 920 millions de dollars pour les pays africains producteurs de coton sur la seule campagne de 2001/02.

Par ailleurs, on peut même s'interroger sur les l'effet des subventions forfaitaires. En effet, en faisant baisser artificiellement les coûts marginaux des producteurs dans les pays du Nord, on peut se demander si l'arrêt de ces subventions n'aurait pas un effet sur les quantités produites par ces producteurs. L'offre étant assez lente, à réagir (il faudrait mettre en place de nouvelles cultures dans les pays présentant un avantage comparatif dans le coton, et cela prendrait selon les spécialistes deux à trois ans), l'arrêt ou la baisse de la production dans les pays du Nord provoquerait une hausse significative des cours de coton pendant une période déterminée, augmentant les revenus des producteurs du Sud, et les autorisant à lancer de nouveaux investissements (meilleur semences, "animalisation" voire mécanisation de leur agriculture), ce qui augmenteraient leurs rendements et les rendraient encore plus compétitifs par la suite. Au bout de cette période de transition, les producteurs du Sud compenseraient la baisse des cours du coton par le volume de production qu'ils pourraient réaliser et écouler. Par ailleurs, il faut noter que beaucoup d'économistes du développement considèrent que la base du décollage économique est le développement d'un secteur économique très compétitif qui par des effets d'entrainement (notamment la naissance d'une industrie rattachée à la filière du coton, comme par exemple des usines d'égrenage ou de transformation de la graine de coton), conduira le pays dans la voie de la croissance et du développement. N'oublions pas que la Révolution Industrielle et l'industrialisation qui l'a accompagné a débuté au Royaume Uni par le développement du coton, de son égrenage et de son tissage.

Marché Américain

Marché Mondial

Marché Américain avec Subventions

Marché Mondial avec Subventions

Exportations

Demande

Quantités

Prix

Prix

Quantités

Quantités

Quantités

Prix

Prix

Exportations 1

Exportations 2

Demande

Demande

Demande

Offre

Offre 2

Offre 1

S

Q exportés en plus

Baisse

Du prix

P0

P1

P0

P1

Dans ce dernier point nous allons nous intéresser aux différentes études qui ont été menée sur les subventions dans le domaine cotonnier. Ce qui apparait tout de suite est que leurs conclusions sont toutes différentes : certaines conduisent à de très forts impacts sur les prix, d'autre à des impacts quasiment inexistants. Cela peut s'expliquer en grande partie par les hypothèses retenues, et les modèles de résolution économétrique choisis. C'est pourquoi nous présenterons plus loin sous forme d'un tableau les différentes études qui ont été menées et les résultats qu'elles ont obtenus (ici nous reprendrons un tableau récapitulatif qui a été fait par une commission d'expert pour le ministère de l'agriculture). Nous avons toutefois décidé de présenter en détail deux études: celle de L. Goreux (2003) et celle de B. Shepherd (2004).

L'étude de L. Goreux a comme cadre d'analyse un marché international où l'offre, la demande, et les prix d'équilibres ne sont pas déterminés simultanément, mais de manière séquentielle. Tout d'abord, on commence par calculer quel serait le niveau de production dans les pays qui pratiquent les subventions justement en l'absence de ces subventions. Ensuite on détermine l'équilibre mondial sans subvention, et on en déduit le nouveau prix mondial sans subventions. Enfin pour terminer, on recalcule le niveau de production correspondant au nouveau prix d'équilibre dans les pays africains producteurs de coton. Les subventions considérées sont celles de la Chine pour 19.4cts/livre, celles des USA pour 34cts/livre, 62cts/livre pour la Grèce, et enfin, 32cts/livre en Espagne. Selon les élasticités de la demande retenues, l'impact de l'abandon des subventions sur les prix auraient un impact compris entre 2.9 et 13.4%. Avec une élasticité de 0.5 (hypothèse assez réaliste compte tenu de la substituabilité limitée entre les fibres synthétiques et le coton du fait du prix élevé du pétrole), on obtiendrait un impact de 12%, c'est-à-dire que l'abandon des subventions entraînerait une hausse des cours du coton de 12%. C'est sur cette étude que se sont basés les quatre pays Africains pour demander l'abandon des subventions.

L'étude de B. Shepherd conduit à des résultats complètements opposés. Le cadre de son analyse est une modèle vectoriel autorégressif standard (VAR) dans lequel les variables retenues sont les prix mondiaux du coton, les stocks mondiaux de coton, les subventions américaines (et uniquement elles), la production mondiale et la consommation mondiale de coton. Le résultat de ses régressions va a l'encontre de ce que l'analyse de L. Goreux montrait : les subventions agissent plus sur la production mondiale que sur les prix. De plus en décomposant la variance, B. Shepherd montre que les variations de prix sont plus dues à la variation de la demande, plutôt qu'a un quelconque effet des subventions. La conclusion de L. Shepherd est que l'abandon des subventions aurait un impact quasi nul sur les prix. Pour F. Traoré, ces résultats sont dus à la méthode même qu'a choisie L. Shepherd : le modèle vectoriel autorégressif standard présente des résultats de simulations incertains, car les intervalles d'erreurs sont très grands. De plus, bien que se modèle présente l'avantage de simplifier la spécification des estimations, il manque de fondements théoriques testables, c'est pourquoi dans un article intitulé : "L'impact des subventions américaines sur le prix mondial du coton : une approche par les modèles vectoriels autorégressifs Bayésiens", il préconise une l'utilisation de modèles autorégressifs de Bayes.

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