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Les apports du web 2.0 sur les futurs sites web, les enjeux dans la relation client et les impacts sur les modeles economiques

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par Dany Stéphane ZIE FOMEKONG
Université de Picardie Jules Verne - Master 2 Systèmes d'Information et Informatique Nomade (SIIN) 2009
  

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c. L'ouverture des services : disponibilité d'API et création de MashUp

Autre facteur que l'on voit de développer ses quelques derniers mois : la disponibilité d'API (Application Programming Interface). Ces API sont en fait de véritables interfaces de programmation libre d'accès permettant à quiconque de développer sur son site Internet ou pour le site Internet proposant l'API de nouveaux modules directement basé sur le modèle du site en question. Un exemple concret est la plateforme Netvibes.com (interface web personnalisable par chacun à l'aide de modules divers comme des lecteurs RSS, des infos météo, trafic et autres...). Avec l'API de Netvibes, beaucoup de développeurs se sont mis à développer eux-mêmes des modules pour ce concept et ainsi, d'une part, grossir le catalogue de modules disponibles mais aussi, d'autres part, fédérer ces utilisateurs en les faisant devenir de véritables acteurs du concept.

La diversification des API disponibles et cet esprit communautaire grandissant favorisent les réalisations faites grâce à ces API et généralement cela se concrétise par la réalisation de MashUp se basent sur la programmation événementielle. Ces applications composites (ou MashUp) peuvent être sous la forme d'un site Web combinant du contenu provenant de plusieurs sites Web. Le principe est donc d'agréger du contenu provenant d'autres sites, afin de créer un site nouveau. Techniquement, cela est rendu possible par l'emploi de fonctionnalités incluses dans AJAX ainsi qu'avec les API fournies par certains sites. Un exemple pourrait être de créer un service qui mélange les annonces d'eBay et Google Maps pour visualiser l'emplacement du vendeur. Là encore l'intérêt est d'inciter les développeurs à répandre et à diffuser le contenu d'autres sites à une échelle plus importante.

d. Les limites

Le problème qui se pose aux grands sites 2.0 comme MySpace et Youtube est de réussir à transformer leur énorme popularité en bénéfices nets. Leur rachat par de grands groupes médias, stratégie dite de « service en marque blanche », qui ont enrichi leurs fondateurs va même dans le sens d'une bulle de spéculation qui a toutes les chances d'éclater. Les deux exemples des ces plates formes novatrices rachetée respectivement pour 650 millions de dollars et 1.65 milliard est particulièrement édifiant, en effet ils correspondent à environ 1000 fois le total de leurs pertes mensuelles. De plus MySpace a un revenu annuel d'environ 200 millions de dollars pour un milliard de pages vues par jours. Ce qui correspond au vingtième du chiffre d'affaire de Yahoo, avec un nombre équivalent de pages visitées, d'après le New York Times19. Néanmoins certaines différences avec l'éclatement de la bulle 1.0 peuvent laisser espérer que 2007 ne verra pas encore l'e-économie s'effondrer.

19 http://www.nytimes.com/2006/04/23/business/yourmoney/23myspace.html?_r=1&ex=1303444800&en=68144371c

En effet à l'époque les entreprises réelles ne rachetaient pas des virtuelles, mais on observait le contraire : AOL rachetant Warner, etc.

On observe aujourd'hui plutôt une diversification et une injection de capitaux dans le web par des groupes déjà riches et solidement installées. Le rachat de Youtube par Google permet ainsi à une gigantesque régie publicitaire d'accéder à une audience mondiale. La deuxième différence est le cout de développement. Comme évoqué précédemment, celui-ci a énormément baissé, la faillite d'une startup 2.0 est donc beaucoup moins grave pour son PDG qui peut presque en démarrer une autre tout de suite.

Ainsi, l'éclatement d'une bulle 2.0 ne semblerait pas venir d'un parallèle avec l'effondrement de la net-économie des années 90, qui à force de spéculation s'est retrouvée totalement en faillite. Mais il existe d'autres facteurs qui peuvent rendre inquiets les spécialistes, comme par exemple la difficulté d'attirer des annonceurs sur un portail contenant des informations et des contenus totalement hétérogènes car mis en ligne par les internautes. Ainsi le Cout Pour Mille (CPM : le cout de la visualisation de 1000 bannières de publicités) est très inférieur sur les espaces web 2.0 que sur les grands portails médias où le contenu est à l'avance connu des annonceurs. L'arrivée du micro-marketing, c'est-à-dire le marketing à portée des très petites entreprises, grâce notamment aux Adsense et Adwords Google, a permis aux pourvoyeurs de ces services de recueillir d'énormes bénéfices. Mais les grands groupes, dont le budget publicité ne s'est pas vraiment orienté sur le web, n'ont pas suivi le mouvement, entrainant une baisse de la croissance de ce secteur. Ainsi l'augmentation du nombre d'annonceurs et l'illusion de l'expansion du marché pourrait conduire à une recette globale en baisse. En effet le marché de la publicité est tiré vers le haut par de grands comptes qui dépensent énormément dans leur moyens de communication vers l'utilisateur, Internet y compris. Que se passe-t-il si au lieu d'utiliser les moyens traditionnels du web, ceux-ci préfèrent prendre en compte les solutions beaucoup moins chères offertes par l'e-pub 2.0 ?

Or le web 2.0, encore jeune, va évoluer. D'abord caractérisé par un mouvement gratuit collaboratif entre internautes, il s'est vu ajouter une dimension produit, business et enfin devra trouver un moyen de stabiliser son activité afin de réussir dans la durée et bien sûr de monétiser et de dégager une valeur ajoutée à son activité.

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