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L'impact du contrôle de gestion sur la rentabilité et l'efficacité des entreprises au Rwanda. cas des entreprises publiques.

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par Edison NSENGIYUMVA
Université Adventiste d'Afrique Centrale (UAAC) - Bachelor of Business Administration 2007
  

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II.2.8.3. Les qualités du contrôleur de gestion

Dans son livre ; contrôle de gestion bancaire et financier (2000 :95), Jacques Fettu, décrit le contrôle de gestion comme un métier qui nécessite une qualification technique mais aussi des qualités humaines d'animation et de communication.

Sur le plan technique, outre une grande rigueur, le contrôleur de gestion doit être dispendieuse de forte culture générale en gestion, reposant à la fois sur une bonne maîtrise de la comptabilité générale, analytique, et sur une maîtrise satisfaisante de l'outil micro-informatique, en particulier de l'usage des tableurs.

Plus généralement, il doit posséder une capacité à poser et à analyser en termes économiques les différentes dimensions de l'activité de l'entreprise. Il doit être en fin de compte multidisciplinaire et omniscient.

Sur le plan humain, les qualités requises du contrôleur de gestion sont principalement des qualités de contacts et de communication. Il a, en effet un rôle de «catalyseur» au sein de l'entreprise.

Rigueur et pragmatisme sont d'autres qualités importantes des contrôleurs de gestion. Ils doivent en effet élaborer des procédures et des schémas de traitement de diffusion et d'analyse de l'information qui soient utilisés plutôt que parfaits.

En fin, comme tout fonctionnaire, le contrôleur de gestion doit disposer d'une certaine autorité personnelle pour être écouté des opérationnels, en particulier quand il en dépend hiérarchiquement, comme c'est souvent le cas, sur ce point, la compétence constitue sa meilleure arme !

II.2.8.4. La mission du contrôleur de gestion.

Selon Isabelle CALME et als (2003 :299), le contrôleur de gestion doit mettre en place des moyens efficients pour assurer la régulation interne et le pilotage de l'organisation. Il s'attache à la réalisation de deux objectifs généraux : d'une part mettre sous tension les ressources humaines de l'organisation, et d'autre part, rendre cohérent les activités des différents acteurs au sein de l'entreprise afin qu'elles concourent à la réalisation d'objectifs communs.

La mission du contrôleur de gestion s'axe autour de 5 tâches essentielles : prévoir, conseiller, contrôler, faire remonter l'information vers la direction générale (reporting), et mettre au point les procédures (systèmes d'informations).

1. La prévision

La prévision est mise en oeuvre pour chacun des services de l'entreprise avec l'aide du service de contrôle de gestion.

- Au niveau des responsables opérationnels, les tâches de prévisions concernent :

· l'aide à l'élaboration d'objectifs propres à chaque département ou unité et la traduction de ces objectifs en termes financiers ;

· la définition des moyens à engager pour chaque objectif ;

· la mise en évidence des changements d'hypothèses possibles et leur implication financière.

- Au niveau de la cellule centrale de contrôle de gestion, il s'agit de :

· s'assurer de la comptabilité et de la cohérence des budgets entre eux ;

· s'assurer de leur conformité avec l'ensemble des objectifs de l'entreprise ;

· faire confronter les différents services lors de leur élaboration ;

· proposer à la direction générale les éléments qui lui permet d'arbitrer, en dernier ressort entre les différentes options.

Le contrôleur de gestion a donc un rôle important en tant que concepteur et animateur du processus budgétaire. L'élaboration des budgets, leur exécution et leur suivi peut être distingués d'un point de vue théorique, mais en pratique ces phases sont indissociables et font partie d'un même processus «gestion prévisionnelle», entièrement centré sur la prise de décision et l'action des dirigeants opérationnels.

2. Le conseil

Cette fonction de conseil est exercée pour différents responsables opérationnels comme auprès de la direction générale. Elle a pour but de :

· fournir aux responsables des renseignements permanents chiffrés susceptibles de déterminer des actions correctives immédiates ;

· les aider à réviser en permanence leur gestion en fonction :

v des résultats qu'ils ont obtenus ;

v des résultats des autres services (conjoncture interne à l'entreprise) ;

v de la conjoncture économique générale.

3. Le contrôle

Il s'agit du suivi permanent des résultats de l'activité de l'entreprise à l'aide d'un «tableau de bord» dans lequel figurent les données significatives de production, d'activité commerciale, de pilotage ou de situation financière. Cette technique permet de mettre en évidence tout écart significatif par rapport aux prévisions.

Ce travail doit ensuite être complet par une analyse approfondie des causes des déviations constatées. Cette recherche doit être faite conjointement par le contrôleur et le responsable opérationnel concerné.

Le contrôleur de gestion intervient en tant que conseiller en organisation du système de contrôle. La comparaison des données réelles aux données préétablies permet la mesure des performances des entités de gestion et de leurs responsabilités.

4. Le reporting

Il s'agit de la conception et de la rédaction de rapports de synthèse. Ils sont conçus dans un but d'aide à la décision. Concrètement, il s'agit de faire remonter l'information vers la direction générale ou la maison mère. L'information doit donc être synthétique, pertinente et normalisée.

5. La mise au point des procédures

C'est la partie relative au service du contrôle de gestion en tant que tel et non en tant que service d'aide ou de conseil. Elle concerne les mesures à prendre pour définir :

· les indicateurs de gestion significatifs ;

· les procédures communes qui sont utilisées pour que les mesures soient faites sur une base homogène.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard