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Contribution du contrôle interne à  la gestion des risques opérationnels d'une banque:cas de la CBC

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par Daris Nasere NANSEU
Université de Douala  -  DESS banque finance 2011
  

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Conclusion

Le diagnostic ainsi posé nous permet de comprendre comment la CBC s'organise pour traquer les risques opérationnels. Quelle appréciation pouvons nous faire de ce dispositif ?

Chapitre 4 : Evaluation critique du système de contrôle interne de la C.B.C et suggestions

L'objet de ce quatrième chapitre est de faire une appréciation critique du dispositif de contrôle interne de la CBC en tant que filtre des risques opérationnels. Au préalable, il convient de présenter les principes d'évaluation.

I- Principes d'évaluation du contrôle interne

L'identification du risque est primordiale pour développer un contrôle et un suivi viable du risque opérationnel. Pour pouvoir mettre en place un système viable de gestion du risque opérationnel, il est tout d'abord nécessaire, d'identifier les facteurs du risque opérationnel que se soit des facteurs internes ( la structure de la banque, nature de ses activités, la qualité de ses ressources humaines, les modifications de l'organisation et le taux de rotation du personnel) ou externes (comme les évolutions du secteur bancaire et les progrès technologiques) et qui pourraient empêcher la banque d'atteindre ses objectifs.

1. Outils d'identification du risque opérationnel :

Le comité de Bâle II a proposé des outils que la banque peut utiliser afin d'identifier et évaluer le risque opérationnel.

a) Cartographie des risques

La cartographie des risques permet de définir de manière approfondie les facteurs qui déclenchent la survenance du risque ainsi que les facteurs qui déterminent l'envergure du dommage. Cet exercice passe par les phases suivantes :

1) Décomposer en activités chaque processus supportant des risques opérationnels : 2) Pour chaque activité, recenser les risques associés ;

3) Pour chaque risque, coter les pertes et leur probabilité d'occurrence :

Pour chaque événement, le risque est évalué en terme de :

ü Probabilité d'occurrence : c'est la détermination de fréquence d'événements générateurs de pertes opérationnelles, la fréquence peut être modélisé grâce a un modèle statique (distribution de poison).

ü Perte encourue en cas de réalisation : c'est l'impact de la perte qui s'est produite c'est la dimension de sévérité de la perte.

4) Elaborer la matrice les risques sur les axes fréquence et préjudice 

5) Déterminer « visuellement », à partir de matrice, les risques significatifs (C'est à dire ceux que l'on décide de recueillir dans l'outil de collecte).

b) Les indicateurs de risque :

La cartographie représente un support de base pour la mise en place des indicateurs de risque, de types statistiques et souvent financier. Ils fournissent un aperçu de la position de la banque relativement au risque et sont revus périodiquement. Chaque activité disposera de son propre ensemble d'indicateur, spécifique à la nature des taches effectuées, au mode d'organisation des fonctions, au niveau d'automatisation des opérations, au niveau des flux financiers impliqués ou de la législation en vigueurs.

En effet, il n'existe pas de liste standard d'indicateurs de risque et de performances pour l'ensemble des institutions bancaires. On peut citer les indicateurs de risque suivants :

c) évaluation du risque

La banque évalue ses opérations et activités à l'égard de vulnérabilités potentielles en termes de risque opérationnel. La cartographie des risques est une nécessitée pour réussir le mécanisme de l'autoévaluation. Ce processus est mené en interne et comporte souvent des check listes afin d'identifier les forces et les faiblesses de l'environnement du risque opérationnel. L'autoévaluation représente un outil de maitrise du risque qui favorise sa couverture.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams