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La relation entre le contrôle de gestion et la gestion par objectifs

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par Karim Ben Mohamed
Institut supérieur de gestion industrielle de Sfax  - Master en Gestion Par Objectifs 2010
  

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EG = ECART VOLUME : marge unitaire budgétée + écart de volume

Soit: marge unitaire budgétée + (volume réalisé - volume budgété)

EM = ECART MARGE  : écart de marge unitaire + volume réalisé

Soit  : (marge unitaire réalisée - Marge unitaire budgétée) + volume réalisé

On a bien sûr : EV + EM = EG

L'écart sur marge est la conséquence d'un écart sur prix et d'un écart sur coût.

b) Décomposition de l'écart sur marge :

Eléments budgétés :

c: Le coût de revient complet unitaire

v : Le volume de production

p : Le prix de vente

Eléments réalisés : (mêmes références en majuscules)

C : Le coût de revient complet unitaire

V : Le volume de production

P : Le prix de vente

EC = ECART DE COUT COPMPLET : (C - c) * u

EP = ECART DE PRIX : (P - p) * U

Un écart de prix positif signifie que le prix de vente réel a été supérieur à la prévision. Cela a un impact positif sur la marge et le résultat.

Par contre, si l'écart de coût complet est positif, cela signifie que le coût réel a été supérieur à la prévision, ce qui a un impact négatif sur la marge et le résultat.

On écrit donc : EM = EP - EC

c) Décomposition de l'écart sur le coût complet :

Le coût est composé de charges directes affectées et de charges indirectes réparties.Ces deux types de coûts appellent un traitement particulier.

· Les coûts directs

Par chaque coût direct, l'écart sera égal à un écart par type de coût direct multiplié par le volume réalisé. L'écart par type de coût peut être dû à un écart ou écart de rendement (la quantité consommée pour fabriquer une unité de produit fini a été différente de la prévision).

On peut illustrer graphiquement l'écart pour une unité produite :

Ecart coût

Cr

Ecart quantité

Cp

Qr Qp

Cp : le coût prévisionnel de l'unité de matière première,

Qp : la quantité prévisionnelle consommée par unité de produit fini

Cr : le coût réel de l'unité de matière première (ici supérieure à la prévision),

Qr : la quantité réelle consommée par unité de produit fini

(Ici inférieure au budget, meilleur rendement).

Le coût prévisionnel des matières premières pour unité de produit fini est représenté par le rectangle simple, le coût réel par le rectangle gras.

L'écart entre les deux rectangles est la somme de l'écart coût et de l'écart quantité.On calcule autant d'écarts qu'il y a de types de coûts directs.

N.B : par convention, l'écart mixte est rattaché à l'écart coût.

Les formules sont :

Pour une unité produite

E quantité = (Qr - Qp) * Cp

E coût = (Cr - Cp) * Qr

Pour l'ensemble du volume produit

E quantité = (Qr - Qp) * Cp * volume réalisé

E coût = (Cr - Cp) * Qr * volume réalisé

La responsabilité de l'écart coût appartient au responsable des approvisionnements, celle de l'écart quantité au responsable de la fabrication.

· les coûts indirects :

Pour chaque coût indirect, deux effets doivent être décomposés :

« l'écart sur budget (charges réelles - charges budgétées)

« un écart d'activité (charges budgétées - charges imputées)

Les charges imputées sont calculées par la formule :

Charges indirectes budgétées + volume réel d'activité

Volume budgété d'activité

C'est la logique de l'imputation rationnelle (cf. supra).

Si l'activité réelle a été supérieure à l'activité budgétée, les charges imputées ont été supérieures aux charges budgétées, l'écart d'activité est alors négatif, ce qui a un impact positif sur le résultat puisqu'il s'agit d'un élément de l'écart coût.

On mesure ici l'amélioration du résultat due à une répartition des charges fixes sur un plus grand volume de production que budgéter.

Schéma : Récapitulation graphique de la grille d'analyse

Ecart global

Ecart d'actiovité

Ecart budget

Ecart quantité

Ecart coût

Ecart coût indirect

Ecart coût direct

Ecart prix

Ecart coût complet

Ecart volume

Ecart marge

4.2 L'analyse des écarts :

La grille de calcul d'écarts permet de décomposer l'écart global (écart sur résultat) en écart partiel pouvant être reliés à un type particulier de cause. Chaque écart peut être relié à une zone de responsabilité :

* Un écart coût sut coût matières doit être expliqué par le responsable des approvisionnements,

* Un écart sur budget de coût indirect, par le responsable du centre de coût concerné ;

* Un écart sur prix de vente, par le responsable commercial.

L'analyse consiste à fournir l'explication concrète de l'écart, c'est-à-dire à identifier l'événement réel qui en est la cause.

L'écart et sa cause peuvent être définis en fonction des critères suivants :

* Favorable / défavorable,

* Important / le faible amplitude,

* Accidentel / durable,

* Possibilité ou non d'action à court terme.

On pourra ainsi, par exemple, concentrer son action sur les écarts défavorables, de grande amplitude, durable et sur lesquels on peut agir à court terme.

Cette analyse a une double fonction :

* Une fonction de « reporting », du bas vers le haut ; il s'agit de rendre compte à la Direction Générale des résultats obtenus ; c'est une logique d'agrégation, les résultats étant de plus en plus synthétiques ;

* Une fonction de pilotage ; il s'agit de préparer les décisions opérationnelles jusqu'au plus bas niveau de responsabilité ; c'est une logique analytiques visant à fournir un niveau de détail important.

C'est cette fonction de pilotage que nous allons maintenant préciser.

4.3 L'élaboration et la mise en oeuvre des actions correctrices :

Le suivi budgétaire fournit trois types d'aide aux responsables opérationnels :

* Il a un rôle d'alerte en montrant les dérives éventuelles,

* Il a rôle d'explication en expliquant les causes de la dérive,

* Il a un rôle d'orientation des actions à mettre en oeuvre.

Mais il ne fournit pas à lui seul la bonne décision à prendre.

Si les volumes vendus sont inférieurs au budget, vaut-il mieux baisser ses prix, accroître les efforts publicitaires ou mobiliser plus la force de vente ?

C'est bien sûr au responsable commercial de décider en fonction de sa connaissance du marché et de ses compétences. Il revient à chaque responsable d'utiliser les informations du suivi budgétaire pour élaborer les décisions qui lui semblent les plus pertinente : Le budget lui fourni la trajectoire, le suivi budgétaire l'aide à faire le point, la structure de l'entreprise définit ses moyens d'action. A lui, à l'aide de ces outils, de décider et d'agir.

Chapitre II :

Méthodes de calcul des coûts

Introduction

Dans un contexte économique caractérisé par une concurrence mondiale de plus en plus poussée des échanges, la prospérité voire la stabilité de l'entreprise n'est possible que si son produit est compétitif. La comptabilité analytique d'exploitation est conçue mettre en relief les éléments consécutifs des coûts de revient et résultats qui présente le plus d'importance pour toutes les entreprises.

Section 1 : Méthodes classiques

1. Méthodes du coût complet :

1.1. Définition et principe de la méthode :

Le coût complet peut être défini comme étant le coût de revient du produit du bien ou du service. Il correspond à la somme de toutes les charges engagées dans les différentes phases du processus d'exploitation à savoir l'approvisionnement, la production et la distribution.

1.1.1. Les différents types de charges :

1.1.1.1. Les charges directes :

Ce sont des charges qui peuvent directement être affecté à coût précis. On entend par coût précis, une main d'oeuvre, un coût d'atelier mono produit, un prix d'achat des matières premières.

1.1.1.2. Les charges indirectes :

Ces charges seront imputées dans différents coûts selon leurs origines. Il est fréquent dans certaines entreprises, que les numéros de comptes de ces charges soient codifiés en fonction du coût de destination, voire l'atelier pour lequel telle charge a été faite.

1.1.1.3. Les charges supplétives :

Il s'agit des charges qui ne font partie de la classe 6 mais qui sont assimilé à des charges afin de refléter au maximum la réalité des coûts. Ce sont, par exemple, individuel et la rémunération des coûts de production.

1.1.1.4. Les charges incorporables :

Ce sont les charges qui n'interviennent pas dans le calcul des coûts. Ces charges sont pourtant dans le plan des comptes de l'entreprise mais on ne peut les affecter à un poste analytique (exemple : amortissement).

La méthode des coûts complets s'appuie sur une architecture spécifique qui repose sur les centres d'analyses. Ceux-ci sont eux même subdivisé en centres principaux, auxiliaires et de structure. Deux niveaux de réparation, moyennant des unités d'oeuvre et de taux de réparation, permettent ensuite de ramener les charges sous forme des coûts ou objets des coûts.

1.1.2. Les centres d'analyses :

Un centre d'analyse est défini par le plan Comptable Général de 1968 comme : « un compartiment d'ordre comptable dans lequel sont groupé préalablement à leur imputation aux comptes de coûts ou prix de revient intéressé, les éléments de charges qui ne peuvent être affectés directement à ces comptes.

En outre, selon Goujet  et Raulet , un centre d'analyse est une division de l'unité comptable ou sont analysés des éléments des charges indirects préalablement à leur imputation aux comptes de coûts. Ces centres sont déterminés comme des entités dans les quelles les charges ont un comportement commun, de telle sorte qu'il soit possible de déterminer une unité de mesure de l'activité de chaque centre. Les centres d'analyses sont devisés en deux groupes.

1.1.2.1. Les centres d'analyses opérationnels :

Ce sont les centres liés à l'activité de l'entreprise. Dans ce cas, l'activité de l'entreprise est mesurable par une unité d'oeuvre physique. Pour ce type de centres, on distingue deux types :

Ø Les centres principaux : qui correspondent à une division réelle de l'entreprise dont les charges sont imputables directement aux coûts d'approvisionnement, de production et de distribution.

Ø Les centres auxiliaires : qui correspondent à une division réelle de l'entreprise qui ne participe pas directement à l'élaboration de produit. Les frais de ces centres sont répartis et transféré aux centres principaux.

1.1.2.2. Les centres de structures :

Ils sont utilisables lorsque l'activité de l'entreprise n'est pas mesurable par une unité d'oeuvre physique significative et procédé du taux de frais est utilisé pour imputer leur coût.

1.1.3. La notion d'unité d'oeuvre :

L'unité d'oeuvre permet de mesurer l'ensemble des charges qui concernent une section ainsi que la part de ces charges qui est imputable à chacun des coûts et coût de revient.

Il existe dans la pratique des unités d'oeuvres qui est impossible à établir dont la répartition est faite selon les catégories suivantes :

Ø Les unités d'oeuvres en relation avec la main d'oeuvre consacrée à un produit ou service « l'heure de main d'oeuvre ».

Ø Les unités d'oeuvres en relation avec le fonctionnement du matériel consacré à un produit ou service « l'heure d'une machine ».

Ø Les unités d'oeuvres en relation avec la fourniture travaillé dans une telle section « nombre, poids et volume ».

Ø Les unités d'oeuvres en relation avec la valeur monétaire du travail fourni par la section : «  l'unité du chiffre d'affaire et l'unité du coût d'achat ».

1.2. Avantages et inconvénients :

Ø Cette méthode permet de présenter plusieurs avantages à savoir:

Connaitre le coût aux différents niveaux du processus de réalisation et distribution du produit, donc de déterminer le prix de vente et le résultat.

Donner aux responsables des centres le volume des charges contrôlables et des charges incontrôlables.

Ø Les inconvénients sont dus à la lourdeur de la procédure :

Elle met en oeuvre des traitements longs, parfois complexes et dans certains cas approximatifs et ne permet pas de dégager aisément les responsabilités puisque elles causent des variations des coûts (volume, prix, etc....) qui sont intégrées et non dissociées.

2. Méthode de l'imputation rationnelle :

La méthode de l'imputation rationnelle des frais fixes fait la distinction fondamentale entre les charges directes et charges indirectes, puis au niveau des charges indirectes entre les charges variables et charges fixes. En effet, l'imputation rationnelle (des frais fixes) est donc un développement de la méthode des centres d'analyse destiné à filtré certain effets considérés comme marges d'erreur.

Elle consiste à ne faire entrer dans le calcul du coût de revient d'un produit que la part des frais fixes nécessaires à sa production normale.

Les charges variables sont proportionnellement au volume d'activité et restent constantes dans la composition du coût variable unitaire et les charges fixes ou de structure sont en principe indépendantes du volume d'activité.

L'imputation rationnelle des frais fixes consiste à multiplier le montant réel des frais fixes à chacun des centres par le rapport suivant

IR=

 

Activité réelle

 
 

Activité normale

 

Avec CIR : coefficient d'imputation rationnelle.

Avantages de cette méthode :

· Des « normes » c'est-à-dire les rendre des coûts comparables d'une période à l'autre pour faire apparaitre la performance de la compagnie, l'évolution des prix et les paliers des frais fixes.

· De mettre en évidence l'incidence de la sous activité ou de la sur activité sur le coût.

· D'évaluer le stock en cas de sous activité pour éviter la sur évaluation des stocks due à une grande partie des frais fixes, qui seraient transférés sur l'exercice suivant et engendraient une croissance anormale de l'exercice à l'origine du stockage.

Les inconvénients de cette méthode :

La difficulté de définir et de déterminer l'activité normale et l'évaluation des stocks par la sous activité ou sur activité.

3. Méthode du Direct Costing :

D'origine américaine, le « Direct Costing » consiste à écarter complètement les charges fixes du calcul du coût de façon à éliminer les perturbations réelles des variations d'activité.

Le vocable « direct » ne doit pas donc être traduit par son homologue français. L'approche «Direct Costing »s'appuie sur la classification des charges en fixes et variables et non pas sur celles en directes et indirectes : on trouve notamment des coûts indirects parmi les coûts variables et coûts fixes.

Le « Direct Costing » vise à mettre en évidence les performances réalisées par chaque type des produit ou de marché (exemple : région Est, région Ouest, etc....). Il résulte qu'en définitif, il n'est qu'une extension opératoire de l'analyse (coût / volume / profit) en cas où l'entreprise ayant des multi-produits. Les notions de base qui constituent le fondement de cette méthode et que les chiffre d'affaires de la période considéré doit couvrir : Les charges de la période comprenant : les coûts des ventes des produit vendus, les coûts variables et les charges de structures.

La méthode du coût variable peut être appliquée soit au niveau global de l'entreprise, soit à un plan particulier des segments d'activité et des produits.

+

Chiffres d'affaires (Hors taxe)

CA

-

Coûts variables des produits vendus

-CV

=

Marges sur coûts variables

=MB

-

Charges fixes (de structure)

-CS

=

Résultat

=RT

-

Tableau : Au niveau global de l'entreprise

Section 2 : Les nouvelles méthodes

1. La comptabilité par activité : (Activity Based Costing)

1.1. Définition :

La méthode ABC est fondée sur une modélisation des activités significatives de l'entreprise pour structurer son information économique.

1.2. Activités et processus :

L'activité peut se définir comme un ensemble des tâches élémentaires coordonnées entre elles vers un objectif préalablement défini. Ces tâches résultent de la combinaison de ressources humaines et technologiques, une suite d'activités enchainées entre elles vers un objectif commun appelée processus. Cet ensemble d'activités génère des coûts mais également des valeurs.

1.3. Méthode de calcul des coûts par activité :

La méthode ABC est fondée sur une modélisation des activités significatives de l'entreprise pour structurer son information économique. La mise en place d'une gestion de coût par la méthode ABC se déroule en cinq étapes :

1.3.1. Identification des activités :

Les activités dérivent l'action du personnel et peuvent englober le travail des machines. L'identification des activités commence généralement par une analyse des activités à l'intérieur de chacun des services. Au terme de cette analyse, l'entreprise est éclatée en un grand nombre d'unités élémentaire. Si le découpage est adapté à une meilleure maitrise de la consommation des ressources ?grâce à une gestion attentive des activités, il est beaucoup moins pour ce qui est du calcul des coûts d'objets ou des services plus globaux.

A noter que les objets ne sont plus nécessairement les produits finaux vendus par l'entreprise, mais peuvent être aussi les processus. Autrement dit des ensembles d'activités enchainées les unes aux autres en réponse à un objectif commun global.

1.3.2. Identification des inducteurs des coûts :

Après avoir identifié les activités, on doit les regrouper selon un facteur explicatif. Toutes ces activités sont alors réunies dans des centres de regroupement au sein desquels les modifications du montant des ressources consommées sont engendrées par un même facteur désigné au paravent par le terme « Inducteur des coûts ». Un certain nombre d'inducteurs de coûts sont communs à plusieurs activités et agissent transversalement aux fonctions et aux services identifié dans l'organigramme de l'entreprise.

1.3.3. Calcul des coûts des inducteurs :

Le coût unitaire de l'inducteur correspond au montant des ressources consommées par les activités induites par l'inducteur divisé par le volume de cet inducteur. Le coût unitaire de l'inducteur d'un processus évoqué évidement le coût de l'unité de la méthode des coûts complets.

1.3.4. Détermination des objets des coûts :

Dans cette étape, on défini les composants de coûts. Les objets de coûts peuvent comprendre aussi bien des produits, des clients, des fournisseurs et des canaux de distribution.

1.3.5. Les calculs :

Tous les éléments établis au cours de la démarche et conception précédentes vont permettre de calculer le coût de revient par activité pour chacun des objets de coûts choisis.

2. Méthode ABM : (Activity based Management)

C'est une méthode qui ne s'éloigne pas de la méthode ABC (Activity Based Costing), mais pour remédier à ses limites, elle englobe toutes les dimensions de la performance. C'est un système d'information qui facilite le pilotage de l'entreprise dans la mesure où tous les indicateurs de performance vont figurer dans un tableau de bord (voir annexe) destiné au dirigeant de l'entreprise et servant pour la prise de décision.

La définition donnée à l'ABM montre clairement l'apport de cette dernière au domaine de la gestion de l'entreprise. Elle prend en considération toutes les dimensions de la performance et rend aisé le pilotage des performances de l'entité. Elle répond à toutes les insuffisances constatées par l'utilisation de la méthode ABC qui offre seulement l'information sur les coûts sans se soucier de la maitrise.

Comme il a été précisé, la méthode ABM est un système d'information de la gestion qui stimule l'action vers l'amélioration, elle est utile parce qu'elle provoque des décisions qui sont l'origine des actions.

La méthode ABM ou la comptabilité par activité fournit l'information, sur tous les aspects de la performance et donne par conséquent la possibilité aux responsables de prendre les décisions adéquates à l'amélioration des performances.

3. Méthode des coûts cibles: (Target Costing)

Développée au Japon dans l'industrie automobile au début des années quatre vingt, la méthode des coûts cibles consiste à fonder la référence d'un coût complet prévisionnel, non sur un standard établi par une modélisation analytique des charges, mais à partir d'un prix cible.

C'est un ensemble des méthodes et d'outils de gestion permettant de passer d'objectifs des coûts et d'activités à la conception et à la planification des nouveaux produits, se fournir une base au contrôle effectué par la suite lors de la phase opérationnelle, et de s'assurer que ces produits atteignent les objectifs de profitabilité fixés pour leur cycle de vie.

Il est déterminé à partir d'étude de marché notamment de l'analyse élasticité prix dans un but de cibler le prix qui correspond à la part de marché souhaité, le coût cible est fixé de façon endogène comme le résultat de l'équation :

Coût cible= Prix de vente - Marge

Cette méthode de gestion met en évidence qu'il convient de prendre comme point de départ le prix de vente auquel le produit doit être proposé au client pour déterminer en tenant compte des taux de marge le coût auquel il doit être fabriqué.

Chapitre III :

La Gestion Par Objectif pour une meilleure gestion des organisations

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire