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Diversification du portefeuille de crédits et rentabilité bancaire

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par André KADANDJI
Université de Douala - diplôme d'études approfondies 2008
  

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II - cadre d'analyse du modèle

En effet, il s'agit dans cette sous-section de procéder à la construction des paramètres, ce qui consiste à définir les variables et à présenter les données et esquisser le modèle du travail, afin de circonscrire l'analyse. Tout ce travail a pour but de conduire à la modélisation.

II 1 - la définition des variables

Le survol de la littérature théorique et empirique sur les déterminants de la rentabilité bancaire et la diversification du portefeuille de crédits, nous a permis de formuler certaines hypothèses à propos des liens de causalités possibles entre les facteurs explicatifs fondamentaux de la rentabilité bancaire et la rentabilité des banques camerounaises. Au niveau de la variable endogène et les variables organisationnelles ou managériales, des hypothèses ont été formulées. Ces hypothèses se présentent comme suit :

Hypothèse 1 : la diversification du portefeuille de crédits contribue significativement à la rentabilité bancaire au Cameroun. C'est-à-dire qu'il existe une relation positive et significative entre la distribution des crédits et la rentabilité bancaire au Cameroun.

Hypothèse 2 : la taille des banques et les frais généraux réduisent l'effet de la diversification du portefeuille de crédits sur la rentabilité bancaire au Cameroun.

De ces différentes hypothèses, nous définissons les variables du modèle de l'analyse. Ainsi, la variable endogène est le Return On Asset (ROA) qui représente le coefficient de rendement. Les variables exogènes sont de trois types. Il y a d'abord les variables managériales ou organisationnelles qui comportent les charges d'exploitation bancaire, les capitaux propres, les différents crédits bancaires et la taille de la banque. Les charges d'exploitation bancaire correspondent aux charges issues de l'activité d'intermédiaire financier tant en ce qui concerne la collecte des ressources et les interventions sur les marchés de capitaux. Les intérêts et les charges assimilés en constituent l'élément principal. Il s'agit des intérêts versés aux apporteurs de ressources que sont les déposants ou les souscripteurs de titre. Les capitaux propres ou fonds propres représentent les fonds apportés par le ou les propriétaires de l'entreprise (capital social) ainsi que les ressources provenant de l'activité de l'entreprise et qui n'ont pas été distribuées (ce sont les réserves, bénéfices mis en réserve). Le crédit désigne un acte de confiance se traduisant par un prêt en nature ou en espèces consenti en contrepartie d'une promesse de remboursement dans un délai généralement convenu à l'avance. Le crédit implique donc une réputation de solvabilité, ce qui permet de retrouver le sens de l'adage : « on ne prête qu'aux riches », qui veut dire « on ne prête qu'à ceux qui pourront rembourser ». La taille renvoie à la dimension d'un sujet économique. De ce point de vue, la taille des entreprises se diffère en fonction du nombre des salariés. Il est possible de distinguer : la micro-entreprise qui est sans salarié, avec pour seul travailleur le propriétaire ; la très petite entreprise qui est une entreprise de moins de 10 salariés ; la petite entreprise qui a 10 à 49 salariés ; la moyenne entreprise correspond à la classe de 50 à 499 salariés ; et la grande entreprise ayant 500 salariés et plus.

Il y a, ensuite, les variables macro-financières composées de la concentration bancaire, et de la taille du secteur bancaire. La concentration peut être définie comme un processus économique très général consistant dans l'augmentation régulière de la dimension des entreprises d'une économie. Il s'agit d'une augmentation de la sphère d'influence économique, de la taille d'un centre par fusion, par fission (création de filiales, succursales, prises de participation). C'est donc un phénomène assez proche de la centralisation, mais se distingue par le processus de la prise de décision. Le secteur regroupe l'ensemble des entreprises qui ont la même activité principale, en l'occurrence il s'agit du secteur bancaire.

Il y a, enfin, les variables macroéconomiques constituées de la croissance économique et de l'inflation. La croissance économique désigne l'augmentation sur une longue période du produit intérieur brut réel. C'est un mouvement global de progrès matériel, continu et uniforme, convergeant vers la prospérité de l'économie. La croissance est une notion quantitative qui se distingue du développement de nature qualitative, mais les deux phénomènes sont liés. L'inflation est un déséquilibre économique caractérisé par une hausse générale, durable, cumulative et plus ou moins forte des prix ou par l'allongement des délais de livraison ou des files d'attente pour un grand nombre de produits dans les pays pratiquant la fixation administrative des prix.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard