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Relations entre OPJ et APJ (Officier de Police judiciaire et Agent de Police Judiciaire ): analyse criminologique de la pratique de l' OPJ debout

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par Albert MUTOMBO NGOY BANZE
Université de Lubumbashi école de criminologie - Diplôme d'études approfondies en criminologie 0000
  

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2.5.  La police et ses relations

Le sous commissariat Kafubu est en relation d'abord avec d'autres polices spécialisées surtout dans le cadre de renfort en maintien de l'ordre. Dans le cadre judiciaire, il y a le télescopage dont nous avions parlé bien avant. Par ailleurs, il arrive que l'OPJ soit dessaisi du dossier au profit du bureau de renseignement dans le but de procéder aux enquêtes approfondies. Encore une fois l'indépendance de l'OPJ est foulée au pied.

Les privés recourent aussi à la police pour le gardiennage. C'est le détachement dans le jargon policier. A ce propos, le phénomène « mining » (la recrudescence des sociétés minières) dégarnit le sous-commissariat de ses éléments par le détachement. Celui-ci est payant.

Les policiers sont aussi détachés dans les institutions publiques pour protéger les infrastructures et le personnel. (Parquet, mairie...). La police est en relation avec les forces privées de sécurité (Force one, Mamba Sécurity, Bras, DSA, Delta Force, Groupe 4 Sécuricor...) où sont détachés les policiers. C'est ici où nous rejoignons la recherche d'HONORE MWENZE lorsqu'il soutient que la police travaille dans l'illégalité avec les sécurités privées.(2006 : 49 )

En effet, les sécurités privées ne sont pas autorisées à employer les policiers ou militaires (anciens ou en service) selon l'esprit de l'article 7 du décret n°98/008 réglementant le gardiennage : « Est prohibé tout détachement des éléments actifs, des Forces Armées et de la Police Nationales auprès desdites sociétés ». Ainsi, cette loi n'est pas rigide puisqu'on pratique, les policiers sont détachés dans ces forces qui les paient mieux. Mais, elle est aussi une sorte de garde fou, sinon les policiers, dans la logique de précarité, déserteraient de la police au profit de ces forces privées.

Quelle synthèse pouvons-nous tirer de ce chapitre ?

Le tracé inductif, nous a conduit à la méthode qualitative du type ethnographique impliquant la « participation observation » doublée de l'observation documentaire et de l'entretien semi-directif. Le traitement des données s'est réalisé par l'analyse thématique verticalement et horizontalement en dégageant les thèmes principaux et secondaires qui constituent le corpus empirique.

Le cadre référentiel nous a permis de cerner la police dans sa sphère réglementaire dont la loi et la procédure judiciaire en tant que construction émanant des autres, présentent des limite. Elles paraissent rigides, contraignantes et imposantes sans nécessairement l'être puisque les acteurs les contournent par les pratiques non prescrites qui feront l'essentiel du dernier chapitre.


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