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Relations entre OPJ et APJ (Officier de Police judiciaire et Agent de Police Judiciaire ): analyse criminologique de la pratique de l' OPJ debout

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par Albert MUTOMBO NGOY BANZE
Université de Lubumbashi école de criminologie - Diplôme d'études approfondies en criminologie 0000
  

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2° «  Les patrouilleurs  pirates »

Ce sont les agents de l'ordre qui s'organisent dans l'ombre sans l'aval de leur commandant pour faire le « mawindo » ou le « bokila » (la chasse).

Des tels patrouilleurs sont les chasseurs « dépouilleurs » des biens de personnes pendant la nuit. A certains moments, ils dépouillaient même les habits des victimes en les dénudant pour se les approprier. De telles opérations sont l'apanage des patrouilleurs « un quatre » qui se transforment en policiers ou en militaires. Nous en parlerons dans les lignes qui suivent.

Les patrouilleurs pirates s'illustrent dans le « disappro » dont la finalité est le dépouillement de la population.

Prince KAUMBA LUFUNDA en a aussi évoqué dans sa recherche sur la criminalité à Lubumbashi :

«  Les agents de l'ordre (policiers et militaires) sont eux-mêmes auteurs d'infraction surtout pendant la nuit. Quelques uns font des patrouilles non autorisées et ne sont pas identifiés. Parfois, ils extorquent des biens appartenant à des paisibles citoyens. » (2004 : 35)

Les patrouilleurs pirates se livrent parfois à la pratique sexuelle avec des femmes et surtout des prostituées. Revenons au cas des « un-quatre » qui se transforment en patrouilleurs.

« Le centre commercial « Njanja » du Quartier Kafubu est longé par une voie ferrée à destination des usines de la Gécamines et vers la Zambie. Un groupe de 4 personnes y opéraient en « disappro » la population. Monsieur MUKOKO fut tombé dans leur filet. Heureusement pour lui, il reconnut le chef de bande que les autres du groupe appelaient commandant. Il s'échappa et porta plainte le matin. GABY le chef de groupe fut arrêté. Il nia le fait. Après confrontation, il accepta son forfait et supplia l' « OPJ » de clôturer le dossier à son niveau. Comme il avait des connaissances dans la haute sphère de la police, des coups de téléphones ne tardaient pas à retentir. Sous pression des interventions intempestives, l'OPJ fléchit. Comme il n'y avait pas à réparer, l'OPJ le libéra tout en percevant le « mulambu » (une somme d'argent) pour clôturer le dossier et le classa sans suite. »

GABY trouva sa libération après 48 heures de garde à vue suite aux différentes interventions. Ce cas illustre aussi la manière dont l'OPJ est sujet de « pression » c'est dans ce contexte que nous avons parlé de l' « OPJ » entre le marteau et l'enclume. Doit-il respecter l'ordre de se chefs ou appliquer la procédure et la loi ?

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