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La licéité de l'emploi de la force par une organisation internationale: cas de l'OTAN en Libye en 2011

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par James MUHINDO BUNDUKI
Université catholique du Graben - Licence 2011
  

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SECTION II. INGERENCE ET PRINCIPE DE NON INTERVENTION

Pour comprendre le principe de non intervention, il est d'abord important de le définir (§1), ensuite donner son contenu (§2) et enfin donner ses limitations (§3).

§1. Definition

La non-intervention se présente, à première vue, comme l'interdiction faite à tout Etat, comme corollaire du principe d'égalité souveraine, de s'immiscer dans les affaires internes ou externes relevant de la compétence exclusive d'un autre Etat. Dans ce sens, elle est synonyme de « non-ingérence ».

Ce principe met en jeu le droit de tout Etat de conduire ses affaires sans ingérence extérieure, bien que les exemples d'atteintes au principe ne soient pas rares comme la CIJ a eu l'occasion de la dire : « Entre Etats indépendants, le respect de la souveraineté territoriale est une base essentielles de rapports internationaux »43

Le droit international exige aussi le respect de l'intégrité politique. Il n'est pas difficile de trouver de nombreuses expressions d'une « opinio Juris » sur l'existence du principe de non intervention en droit international coutumier44.

Il convient, en outre, de noter dans ce méme ordre d'idées que la «notion de l'exclusivité des compétences de l'Etat a pour conséquence l'interdiction faite aux autres Etats d'intervenir dans les matières qui relèvent du domaine réservé de l'Etat. Toutefois, si le principe de non-intervention ou de non ingérence, les deux expressions sont synonymes renchérit NGUYEN, est indiscutablement consacré par le droit positif, ses contours précis n'en sont pas moins incertains »45

En revanche, dans un sens plus étroit, « la non-intervention signifie, pour un sujet de droit, le respect du principe interdisant de méconnaître l'intégrité territoriale d'un autre Etat ou utilisant la force ou

43 Cfr.CIJ, Affaire du détroit de Corfou, P.35

44 SALMON, J., op.cit, P.746

45 NGOYENQUOC DINH ; PELLET, A et DAILLER, P., Droit international Public, P.424

des « moyens assimilables ))46 Dans ce sens ; « la non-intervention renvoie à une obligation fondée non seulement sur le principe de non-ingérence, comme l'a dit NGUYEN précédemment, mais aussi sur le principe de non-retour à la force tel que posé par l'article 2§4 de la charte des Nations Unies »47 Cet élément de contrainte, constitutif de l'intervention prohibée et formant son essence méme, est particulièrement évident dans le cas d'une intervention utilisant la force, soit sous celle indirecte du soutien à des actions armées subversives ou terroriste à l'intérieur d'un autre Etat.

Par ailleurs, l'assemblée générale, ainsi que plusieurs organisations ont accordé une grande importance à la réaffirmation solennelle et générale du principe de non intervention dans les affaires relevant de la compétence nationale des Etats.

Il convient alors, pour une meilleure appréhension de ce principe, d'en préciser le contenu.

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