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Evaluation du risque hypercholestérolémique chez les membres des familles de diabétiques. Cas de centre diabétologique Boyambi en RDC

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par Géry - Germain SYAUSWA MUSAVULI
Institut supérieur des techniques médicales Kinshasa - Licence en techniques médicales option biologie médicale 2009
  

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CHAPITRE I : BREF APERCU SUR LE DIABETE.

I.1 DEFINITION

Le diabète est une maladie métabolique caractérisée par une sécrétion inadéquate (insuffisant) d'insuline, ou par une absence de réponse biologique (cas des obèses, ou les quelques rares cas connus à ce jour-de résistance auto-immune à l'insuline) c'est-àdire que les diabètes sucrés sont des troubles caractérisés principalement par l'hyperglycémie et par la glucosurie. Ils sont dus au manque d'insuline ou à une inefficacité de l'action de l'insuline (43).

Le plus souvent, l'hyperglycémie modérée est asymptomatique. On peut constater parfois une discrète perte de poids (1 à 3 kg) et une asthénie, mais le malade peut se sentir parfaitement bien. Le syndrome cardinal diabétique, qui comporte polyuropolydipsie, amaigrissement, hyperphagie, n'existe que pour des glycémies supérieures à 3 g/l. Il existe alors une glycosurie importante, responsable de polyurie osmotique, entraînant à son tour une polydipsie.

I.2 HISTOIRE

Les médecins égyptiens avaient déjà découvert que cette maladie à l'époque d'Amenhotep III entre le XVe siècle et le XVIe siècle avant notre ère (date variable selon les égyptologues). La maladie est décrite à la section vases d'eau du corps, dans le Papyrus Ebers conservé à Leipzig, rédigé sous le règne d'Amenhoptep III ou (Aménophis III en grec), où se trouvent toutes les sources de la médecine égyptienne. Les médecins grecs de l'école d'Hippocrate de Cos, qui ont donné son nom à la maladie (dia baïno, en grec ancien : äé~ ìð~ïvo, ou äéEâ~ïõù), ont ensuite observé vers le IIIe siècle av. J.-C. ou le IIe siècle av. J.-C. (selon les sources) « que les malades étaient frappés d'une soif continuelle, et qu'ils semblaient uriner aussitôt ce qu'ils venaient de boire, comme s'ils étaient « traversés par l'eau » sans pouvoir la retenir. » C'est Praxagoras de Cos 384-322 av.J.C. disciple d'Hippocrate, qui évoqua pour la première fois la nocivité des humeurs sucrées. Dans certains cas les urines n'avaient pas de goût (diabète insipide) dans d'autres les urines étaient sucrées (diabète sucré ou hyperglycémie). Au VIIe siècle après. J-C, les Chinois faisaient part de leurs observations et de leur interprétation concernant les urines sucrées et proposaient un traitement proche des méthodes modernes qui recommandent aux diabétiques de s'abstenir de consommer de l'alcool et de l'amidon (49).

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