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Evaluation du risque hypercholestérolémique chez les membres des familles de diabétiques. Cas de centre diabétologique Boyambi en RDC

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par Géry - Germain SYAUSWA MUSAVULI
Institut supérieur des techniques médicales Kinshasa - Licence en techniques médicales option biologie médicale 2009
  

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I.3 EPIDEMIOLOGIE

Le terme diabète se rapporte au diabète sucré. Le diabète est un dysfonctionnement du système de régulation de la glycémie, qui peut avoir des causes diverses (sécrétions d'insuline, réponse à l'insuline...). Le diabète sucré est une pathologie fréquente (qui, par exemple, affecte près de 20% de la population adulte aux États-Unis d'Amérique). L'anomalie principale en cause dans le diabète sucré est une pathologie de la sécrétion de l'insuline, qui reconnaît de multiples causes (51).

Le diabète, sans être véritablement classé dans les maladies émergentes, est une maladie non contagieuse qui se développe de manière épidémique depuis quelques décennies, et dont la prévalence augmente fortement et rapidement dans tous les pays, laissant supposer qu'outre une composante génétique, cette maladie ait un ou plusieurs facteurs environnementaux (51).

La maladie s'est d'abord développée dans les pays riches ou dits « développés », mais de nombreux indices indiquent qu'elle se développe rapidement dans les pays pauvres et/ou dits « en cours de développement ».

La prévalence était en 2003 la plus élevée en Amérique du nord (7,9 % de la population nord-américaine) et en Europe (7,8 % de la région Europe). La prévalence est croissante en Asie du sud-est, elle pourrait d'ici 20 ans devenir la zone où le risque de diabète serait le plus élevé (13,2 % de la population y est déjà victime d'intolérance au glucose (IGT)).

L'Organisation mondiale de la santé évoque une véritable épidémie avec un nombre de cas estimé passé de 30 millions en 1985 à 135 millions en 1995, 10 ans plus tard et 177 millions en 2000, puis 194 millions en 2003, L'OMS s'attend à un nombre de diabétiques d'environ 300 millions d'ici à 2025 (330 selon la fédération mondiale du diabète qui estime qu'en 2003, il y a 194 millions de diabétiques dans le monde, c'està-dire 5,1 % des adultes en moyenne, et qu'ils seront 6,3 %, d'ici 2025).

On compte en France 2 .106 diabétiques : 15 % sont diabétiques insulinodépendants, 85 % non insulinodépendants. Le diabète est un problème de santé publique aussi bien en France, où l'on dénombre environ 3,5 % de diabétiques (soit 1,6.106 diabétiques connus et 4.105 diabétiques qui s'ignorent), mais aussi en Europe où le nombre de diabétiques est évalué à 30 millions, et aux Etats-Unis où il y a 15 millions de diabétiques pour moitié méconnus. Dans le monde entier, on dénombre 100 millions de diabétiques (50).

Le terme de diabète recouvre en fait deux maladies différentes :

- le diabète insulino-dépendant (type I), qui survient le plus souvent avant l'âge de 20 ans et représente 10 à 15 % des diabètes.

- le diabète non insulino-dépendant (type II), qui survient le plus souvent après l'âge de 40 ans et représente 85 à 90 % des diabètes.

C'est le diabète non insulino-dépendant qui pose un problème de santé publique. Sa prévalence augmente parallèlement au vieillissement, à l'urbanisation, à la sédentarisation et au développement de l'obésité dans les populations des pays industrialisés. Cette maladie n'épargne pourtant pas les pays sous développés où le diabète non insulino-dépendant atteint parfois une prévalence de 20 à 30 %, en raison d'une prédisposition génétique couplée à une modification rapide du mode de vie : urbanisation brutale, sédentarisation et alcoolisation des populations (50).

Le diabète représente un coût financier important en raison du taux élevé de complications dégénératives. Treize pour cent des dialysés en France sont diabétiques tandis que ce taux dépasse 30 % aux Etats Unis. Il en est de même dans les pays Scandinaves et dans l'Ile de la Réunion. De fait, 50 à 75 % des diabétiques dialysés sont des diabétiques non insulino-dépendants. Le diabète reste la première cause médicale de cécité avant 50 ans dans les pays développés (38).

Cinq à 10 % des diabétiques subiront un jour une amputation d'orteil, de pied ou de jambe, 4/5 d'entre eux sont des diabétiques non insulinodépendants. En France, on compte environ 3000 à 5 000 amputés par an chez les diabétiques. Le quart des journées d'hospitalisation pour le diabète est dû à des problèmes podologiques. Le coût du diabète est estimé à 35 milliards de francs. Pour lutter contre ce coût, la déclaration de Saint Vincent adoptée en 1989 par les représentants de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les gouvernements européens et des organisations de malades, a rappelé les bonnes pratiques médicales en diabétologie. Elle a fixé pour objectif, dans les cinq ans, une réduction d'un tiers à la moitié des complications du diabète. Plusieurs études ont en effet montré que la modification de l'organisation des soins visant à obtenir une formation des patients eux-mêmes permet de réduire de 50 % le taux des amputations (35).

Le diabète est devenu la quatrième ou cinquième cause de mortalité dans la plupart des pays développés. Il a d'abord touché essentiellement des pays riches ou développés, mais s'étend maintenant dans les pays pauvres ou nouvellement industrialisés. Son incidence est difficile à mesurer, notamment dans les pays pauvres et ce par manque d'études spécifiques. L'OMS estime que vers l'an 2000, quatre millions de personnes

en mourraient par an dans le monde, ce qui correspond à un taux de létalité de 9 % environ.

Les complications oculaires et cardiovasculaires de cette maladie qui surviennent souvent chez des gens jeunes ou encore en activité poussent les services de santé et organismes de sécurité sociale à dépenser de plus en plus pour lutter contre le diabète dont les causes restent incomprises. Le nombre de cas continue néanmoins d'augmenter (32).

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