WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation du risque hypercholestérolémique chez les membres des familles de diabétiques. Cas de centre diabétologique Boyambi en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Géry - Germain SYAUSWA MUSAVULI
Institut supérieur des techniques médicales Kinshasa - Licence en techniques médicales option biologie médicale 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.4 ETIOLOGIE ET DIFFERENTS TYPES DE DIABETE

Les diabètes insipides sont des maladies rares, dont la cause est une anomalie de la sécrétion ou de la reconnaissance de l'hormone antidiurétique (ADH) ou arginine vasopressine (AVP).

L'hyperglycémie est associée à d'autres perturbations importantes du métabolisme des glucides, des protéines, et des graisses (1).

L'étiologie du diabète est une évidence dans quelques rares cas comme l'ablation chirurgicale de la queue du pancréas ou sa destruction par l'une ou l'autre maladie comme une pancréatite chronique, une hémochromatose (dépôts de fer au niveau de la glande, qui empêchent son fonctionnement correct), ou encore un cancer. Cependant dans la plupart des cas l'étiologie est difficile à mettre en évidence.

Le diabète de type I (sécrétion insulinique quasi-nulle) pourrait être associé à l'hérédité (les systèmes HLA entre autres), mais le code de transmission n'est pas encore connu ; il pourrait s'agir de la transmission d'une plus grande susceptibilité aux agents pathogènes comme par exemple le virus ourlien (36).

Le diabète de type II dit diabète gras ou de maturité, correspond plutôt à une insuffisance de la sécrétion insulinique suite à une demande accrue.

Différentes formes de diabètes sont répertoriées, en fonction de leur étiologie : Les données essentielles pour le diagnostic étiologique sont cliniques : âge, poids, existence d'une cétonurie, hérédité familiale de diabète.

I.4.1 Diabète de type I

Il est remarquable par son début brutal : syndrome cardinal associant polyuropolydipsie, polyphagie, amaigrissement et asthénie chez un sujet jeune, mince, avec cétonurie associée à la glycosurie. On ne retrouve d'antécédent familial que dans un cas sur dix. Il survient essentiellement avant 20 ans, mais connaît deux pics d'incidence vers 12ans et 40 ans. Il peut être associé à d'autres maladies auto-immunes (vitiligo, maladie de Basedow, thyroïdites, maladie de Biermer) (34).

I.4.2 Diabète de type II

A l' opposé, il se caractérise typiquement par la découverte fortuite d'une hyperglycémie chez un sujet de plus de 40 ans avec un surpoids ou ayant été obèse, avec surcharge pondérale de prédominance abdominale (rapport taille / hanche supérieur à 0,8 chez la femme, supérieur à 0,95 chez l'homme). Le plus souvent, on retrouve une hérédité familiale de diabète non insulinodépendant.

Le diabète de type II est souvent associé à une hypertension artérielle essentielle et/ou à une hypertriglycéridémie. Le diagnostic se fait le plus souvent lors d'un examen systématique. En effet, le diabète de type 2 est asymptomatique. Le retard au diagnostic est d'environ 5 ans. Ainsi, dans 20 % des cas, il existe une complication du diabète au moment du diagnostic (18).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille