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Evaluation du risque hypercholestérolémique chez les membres des familles de diabétiques. Cas de centre diabétologique Boyambi en RDC

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par Géry - Germain SYAUSWA MUSAVULI
Institut supérieur des techniques médicales Kinshasa - Licence en techniques médicales option biologie médicale 2009
  

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I.6 CLINIQUE

Tableau I : Symptômes cliniques et différentiels de diabète de type I et de type II.

Diabète de type I

Diabète de type II

Début brutal

Découverte fortuite

Syndrome cardinal

Asymptomatique

Sujet mince

Sujet avec surpoids

Avant 20 ans

Après 40 ans

Pas d'hérédité familiale

Hérédité familiale

Cétonurie

HTA, Hypertriglycéridémie

 

Le tableau ci-dessus nous donne les caractères différentiels ainsi que des symptômes cliniques entre le diabète de type I et le diabète de type II.

Formes cliniques atypiques

Diabète de type I d'évolution lente.

Il s'observe chez les personnes de plus de 40 ans avec ou sans surpoids, présentant un diabète non insulino-dépendant non cétonique mais associé à une maladie auto-immune (dysthyroïdie, maladie de Biermer, vitiligo). Chez ces patients, l'existence d'une insuline auto-immune mise en évidence par la positivité de marqueurs d'autoimmunité [anticorps anti îlots de Langhérans, anticorps anti GAD (Glutamate Acide Décarboxylase)] est un argument en faveur d'une insulinothérapie dès le diagnostic. Le diabète est alors facile à équilibrer avec de petites doses d'insuline.

I.7 DIAGNOSTIC (34).

Les examens de laboratoire nécessaires au diagnostic du diabète sont : la glucosurie, la mesure de la glycémie et le test de tolérance au glucose.

- Une glucosurie positive est une indication du dépassement de la capacité de la réabsorption tubulaire proximale survenant entre 130 et 180 mg/dl de glucose par dl de plasma. Cependant la glucosurie est un test de présomption car elle n'infirme ni ne confirme un diabète de façon certaine. D'une part le «diabète rénal» donne une glucosurie positive, et d'autre part dans certains états pathologiques, notamment ceux dans lesquels la filtration glomérulaire est abaissée (âge avancé, avec débit cardiaque abaissé + artériosclérose rénale) la glucosurie peut ne pas survenir même avec une glycémie aussi élevée que 300 mg/dl. Donc, en plus de la glucosurie, le dosage sérique du glucose dans le sérum ou dans le plasma est vivement recommandé.

- Mesure de la glycémie à jeun (70 à 105 mg/dl) ou non à jeun deux fois en deux jours différents, les résultats ne doivent pas dépasser 200 mg/dl.

- L'épreuve d'hyperglycémie provoquée. Les diabétologues considèrent que toute glycémie à jeun, supérieure à 100 mg/dl doit retenir l'attention. De ce qui précède, toutes les glycémies à jeun situées entre 105 et 126 mg/dl doivent faire l'objet d'investigations plus approfondies parmi lequel le test de tolérance au glucose, objectivée par l'épreuve d'hyperglycémie provoquée dont le mode opératoire est :

4 On donne par voie orale, après une première détermination de la glycémie à jeun ; 0,75 g de glucose par kg de poids, sans dépasser 75g.

4 On dose ensuite le glucose plasmatique toutes les 30 minutes pendant 3 heures.

Les résultats observés sont les suivants nonobstant les cas particuliers : maladie du foie, hypothyroïdie ou hyperthyroïdie,« :

1) non diabétique, la concentration maximale est atteinte entre 30 et 60 minutes, très souvent sous forme d'un court plateau entre les 30e et 60e minutes, mais sur le graphique l'image est celle d'un pic aux environs de la 45e minute. La glycémie revient à la valeur normale de départ vers la 120e minute, ensuite vient une légère hypoglycémie, la glycémie remonte au taux de départ à la troisième heure. Le pic hyperglycémique ne doit pas dépasser 160 mg/dl.

2) Chez le pré-diabétique, le pic est plus élevé et survient plus tôt (décalé vers la gauche), le retour au taux de départ est plus lent et n'est pas suivi d'hypoglycémie.

3) Chez le diabétique, le pic est beaucoup plus haut et décalé vers la gauche. L'éventuel retour au taux de départ dépend de la gravité du diabète. Dans un diabète sévère, la glycémie ne revient au taux de départ que par un hypoglycémiant ou alors après plusieurs jours si un autre événement ne s'y greffe pas.

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