WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Stratégie de sécurité alimentaire et développement rural en Afrique de l'ouest

( Télécharger le fichier original )
par Gora NDOYE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise en analyse et politique économique 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

B) LA COMMERCIALISATION

La question qui se pose avec acuité après chaque récolte ou produit issu de l'artisanat et autres, c'est celle de la commercialisation. Car des problèmes qui se posent proviennent dans la formulation des prix qui souvent ne répond pas au travail fourni dans la production et du faible accès aux marchés.

B.1) LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLES

Il s'agit ici de commerce des produits vivriers envoyés aux villes ou aux régions déficitaires, des produits agricoles d'exploitation et des intrants, engrais, produits phytosanitaires, charrue, charrette etc.

La question qui se pose maintenant est de savoir si ce commerce doit se faire dans un système de liberté des échanges, ou par l'intermédiaire de l'Etat.

Dans les politiques agricoles des ajustements structurelles entamées au début des années 80, on note le désengagement des Etats en ce concerne la libéralisation du marché agricole et de la fixation des prix des produits agricoles. Et ces ajustements n'ont pas abouti aux attentes bien au contraire comme le pensent d'aucuns qu'ils ont englouti les économies. Dans la zone franc depuis la dévaluation de 50%du franc CFA le 12 janvier 1994 il ya un doublement des prix de cette monnaie. Dans cette situation le risque se profile à nouveau de prix payés aux paysans qui seraient sensiblement inférieurs à ceux que l'Etat doit normalement leur garantir compte tenu des cours mondiaux et des frais intermédiaires entre le producteur et les destinataires. Pour la fixation des prix imposés en l'absence de marché libre ce qui est le plus fréquent comme au Sénégal avec la campagne arachidière, les producteurs devraient être consultés par l'intermédiaire des dirigeants de leur groupement. De ce fait l'agriculteur, laissé à lui-même dans un marché local et international de concurrence des prix qu'il maitrise peu ses modalités, est prêt à céder sa récolte au prix inférieur au cout de production . Ainsi un encadrement et une protection leur permettraient d'avoir un revenu acceptable pour financer au moins une partie de leurs exploitations et leurs besoins quotidiens familials.

B.2) LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS NON AGRICOLS

Le corollaire évident de l'analyse du marché est l'appui à la commercialisation, à l'organisation à la vente et à sa promotion. On retrouve ici, à des échelles diverses suivant les contextes, les activités classiques de cette fonction :

- démarrage directe de la clientèle ;

- recherche d'intermédiaire fiable ;

- création d'un label

- utilisation des médias

- recherche et utilisation des circuits informels ;

- présentation sur les marchés locaux périodiques, à l'occasion des foires ou autres manifestations, concours etc.

- halls d'exposition permanant organisés par les groupements ou les professionnels ;

- élaboration de la fiche techno-commerciale

- édition de catalogue

Autant d'activités que la petite entreprise artisanale ou commerciale ne peut souvent assurer par elle-même. D'où la nécessité de susciter une organisation professionnelle des artisans pour pallier ce handicap, et organiser des services communs de production.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand