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L'impact de la crise sur le secteur industriel au Maroc ( cas de la région de Meknes-Taffilalt )

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par Meriam, Safae, Jihane LAKHAL, CHELAL, ERRAMI
Université Moulay IsmaàŻl Meknès - Maroc - Licence en sciences économiques et gestion 2010
  

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II- Les effets de la crise financière sur l'économie du Maroc

1-Le secteur financier

Le Maroc a un secteur financier solide, avec des banques et des assurances qui n'ont pas été touchées par la crise financière internationale, alors que les bourses mondiales ont été durement frappées par cette crise, soulignant que la situation financière et économique du Royaume est "saine et enviable". Dans ce cadre, le Maroc a été cité par l'hebdomadaire britannique, "The Sunday Times", parmi sept pays qui ont pu réaliser des résultats financiers positifs durant les 12 derniers mois en ce temps d'agitations économiques mondiales. Se basant sur des chiffres du MSCI World, principal indice boursier couvrant le monde entier, l'hebdomadaire britannique indique que la Bourse de Casablanca a enregistré durant cette période un taux de croissance de 2%37(*).

Comme pour tous les autres chocs financiers, la place casablancaise est restée à l'écart de la crise internationale des subprimes. « Heureusement », se félicite le DG de Maghreb Titrisation. « Le marché marocain n'est pour le moment pas sensible à de tels chocs ». Les seules répercussions que la crise pourrait avoir sur la place casablancaise sont d'ordre psychologique. La méfiance qui sévit dans le monde par rapport aux actifs immobiliers pourrait s'étendre aux opérateurs marocains.

L'impact de la crise de subprimes sur le marché financier marocain reste très limité. Hormis Maroc Telecom, cotant à Paris, qui risque d'être touchée légèrement via des liquidations de positions par des fonds actions, les autres titres ne seront pas chahutés par ces mouvements sur les marchés internationaux. « Certains investisseurs étrangers de la place pourraient liquider leur position s'ils sont touchés par la crise. Mais rien de cela n'est encore intervenu », ajoute le directeur de financement des projets chez BMCE Bank Abdellatif Nasserdine.

Graphe N° 3

2-Le tourisme

Ces dernières années, un vent de panique voire une crise majeure souffle sur le tourisme au Maroc. Le comportement de ce secteur est fortement lié à la situation économique des pays émetteurs (Espagne, France....), et de la concurrence acharnée qu'il connait. Déjà à l'oeuvre depuis 2007, le repli de ce secteur s'est encore accentué avec le plein déploiement de la crise. Les recettes de voyage au premier trimestre 2009 ont ainsi baissé de 21% par rapport à la même période de 2008, et celle du transport de 5,6%. Les principales destinations touristiques du pays enregistrent une baisse des réservations par rapport à l'année 2008. Dans Marrakech la ville ocre par exemple, les nuitées dans l'hôtellerie de luxe ont marqué une baisse de 23%, à Tanger, les chiffres du secteur montrent que celui-ci connait une contraction de l'ordre de 20%. Agadir a aussi senti l'arrivée de la crise, même si les arrivées ont augmenté de 9,61% (45650 touristes), les nuitées ont reculé de 18% s'établissant à 22808338(*).

Etant donné que le tourisme est le premier pourvoyeur de devises au Maroc après les phosphates le gouvernement a tout de suite mis en place des plans pour stimuler le secteur dans les années à venir :

· L'accélération de la réalisation du plan « Azur » en surmontant tous les obstacles qui peuvent y parvenir.

· Promotion du tourisme intérieur en accordant des prix incitatifs aux marocains par le plan « Kounouz Biladi », qui a démarré au début de 2009.

· Programmation d'un plan d'action qui comporte une stratégie de « Diversification ciblée », et l'entrée sur de nouveaux marchés comme l'Asie, la Russie et le Moyen Orient. Les fruits de cette démarche commencent à être recueillis avec une hausse de 7%.

· L'accélération du processus de la mise en oeuvre de la vision 2010, pour réaliser l'objectif 10 millions de visiteurs en mettant l'accent sur le développement des ressources humaines 2008-2012, et en dotant le pays de moyens pour en faire un pôle de compétitivité, un cadre d'épanouissement de performances et d'initiative à la lumière de la vision 2020 .

* 37 KASBAOUI,T , « Crise financière internationale et enjeux de développement »,colloque organisé par la faculté de droit de Meknès le 19 et 20 novembre 2009 .

* 38 « Tourisme en chiffres » ( 20 Mars 2010), http://www.tourisme.gov.ma/francais/5-Tourisme-chiffres/ArriveeTouristes.htm .

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard