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La gesion du portefeuille des actifs financiers du fonds régional de développement de la CEDEAO( FRDC / groupe BIDC )

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par Kodjo Sena-Melike BLAGOGEE
Fondation universitaire Mercure de Bruxelles / Institut africain d'administration et d'études commerciales Lomé Togo - Master es sciences de gestion, option: management des entreprises 2002
  

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B)Article de Amit et Wernerfelt : WHY DO FIRMS REDUCE BUSINESS RISKS ? (1990).

Abordant dans le même sens que Stulz, sauf qu'ils n'ont pas mis en exergue la relation entre le risque d'affaire et la valeur de la firme, ils ont tenté d'expliquer pourquoi les firmes veulent réduire leurs risques d'affaires. Très brièvement, ils ont expliqué qu'un risque d'affaire faible permet d'acquérir des facteurs de production à un plus bas coût.

Amit et Wernerfelt énoncent trois motivations pour diminuer le risque d'affaire qu'ils appelleront « risques diversifiables » :

1) Tout d'abord, ils ont distingué les conflits qui peuvent subvenir entre les gestionnaires et les actionnaires qu'ils désigneront comme étant «  la motivation par les coûts d'agence pour gestionnaires riscophobes ».

Ces gestionnaires sont récompensés sur la base des services rendus à la firme d'où la nécessité de préserver par tous les moyens la stabilité de leurs revenus à travers la mise en oeuvre de politiques tendant à la réduction de tous les risques pouvant subvenir à l'entreprise. Par contre les actionnaires se soucient le plus souvent des risques systématiques car en diversifiant leurs portefeuilles d'actifs financiers, ils peuvent réduire leurs risques spécifiques.

2) Par la suite, les auteurs ont mis en exergue la notion de motivation par les cash-flows. A travers ce concept, ils relèvent en effet, que dans un environnement instable, plus grande est la volatilité des cash-flows, moins efficientes sont les opérations sur le marché financier. De ce fait, il est dans l'intérêt des actionnaires de diminuer leurs risques d'affaires puisqu'en diminuant leurs risques d'affaires, ils obtiendront un coût de financement moindre. Ce qui leur permettra de réaliser plus efficacement leurs activités. En effet, une diminution du risque d'affaire augmente les cash-flows et par conséquent, la valeur de la firme.

3) Enfin, selon Amit et Wernerfelt, les coûts de transaction sont des variantes à prendre en compte pour réduire des risques d'affaire. En raison de l'occurrence des coûts de transaction, les actionnaires ne peuvent diversifier totalement leurs risques d'affaire. Pour se prémunir, ils doivent détenir des titres à faibles risques, d'où un un faible rendement du portefeuille.

Les trois hypothèses testées par Amit et Wernerfelt mettent en évidence, qu'une diminution du risque d'affaire, augmente la valeur de la firme. Cette augmentation se fait soit par l'accroissement des cash-flows (deuxième hypothèse) ou par une diminution du taux de rendement attendu par les investisseurs(troisième hypothèses). De ce fait si la diminution du risque d'affaire entraîne la diminution de la valeur de la firme ou de l'entreprise, alors la première hypothèse est justifiée. Dans ce cas il s'agit de la théorie des coûts d'agence. Par contre, si cette théorie ne permet pas d'accroître la valeur de la firme, mais plutôt à maintenir les flux de revenu stables, l'hypothèse des coûts d'agence est à éliminée.

En effet, la deuxième théorie permet de réduire les risques d'affaire. Ce qui entraîne la réduction des coûts de financement d'où l'augmentation des cash-flows, et par ricochet, la valeur de la firme.

Cette augmentation de la valeur de la firme est due en réalité, à la hausse des cash-flows et non à la diminution du taux de rendement. Donc l'hypothèse des coûts d'agence est éliminée. La diminution du risque d'affaire est validée puisque, toutes choses égales par ailleurs, les cash-flows de la firme ont augmenté. Ainsi si la technique de couverture des risques permet de diminuer le risque spécifique, la maximisation de la richesse des actionnaires s'en trouve bonifiée.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld