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La gesion du portefeuille des actifs financiers du fonds régional de développement de la CEDEAO( FRDC / groupe BIDC )

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par Kodjo Sena-Melike BLAGOGEE
Fondation universitaire Mercure de Bruxelles / Institut africain d'administration et d'études commerciales Lomé Togo - Master es sciences de gestion, option: management des entreprises 2002
  

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PARAGRAPHE 3 : MODELE DE CROISSANCE DE MARAKON ASSOCIATES ET ZAKON - BCG

La méthode de Marakon Associates s'appuie sur les mêmes concepts tels qu'évoqués précédemment. Toutefois, son articulation est sensiblement différente. Ici, il s'agira de représenter les activités de l'entreprise en fonction de deux critères : la rentabilité du capital investi : r c et le taux de croissance g de l'entreprise. Si l'on accepte l'hypothèse que la croissance de l'entreprise et de ses activités va de pair avec la croissance de ses capitaux propres, nous avons en cas de non distribution de dividendes :

g (taux de croissance) = P/ KP représente les profits et K les capitaux propres.

Par définition, les profits « P » sont donnés par la relation suivante : rc x Krc est la rentabilité du capital K. Ainsi, par rapport à cette relation, la croissance g est directement fonction de la rentabilité rc10.

En résumé, lorsque :

g = rc, l'activité absorbe la totalité des ressources dégagées pour assurer sa croissance ;

g > rc, l'activité ne génère pas suffisamment de ressources pour maintenir sa croissance ;

g < rc, l'activité dégage plus de ressources qu'il lui en faut pour assurer sa croissance.

A la fin, il va falloir intégrer une dernière variable : le coût du capital ra.

Il faudra noter ici qu'il est nécessaire que la rentabilité des capitaux investis soit supérieure à leur coût pour qu'il y ait création de valeur. Cela veut dire que : rc > ra .

Lorsque rc = ra , l'activité maintien sa valeur. Quand rc < ra, il y a perte de valeur.

La figure 04 ci-après permet de mieux apprécier ce concept. Sur cette figure, la diagonale sépare les activités génératrices de ressources (à gauche) de celles qui en utilisent (à droite). La barre horizontale met une frontière entre les activités créatrices de richesse (en haut) et celles qui détruisent de la valeur (en bas). Enfin, la droite verticale permet de faire la distinction entre activités qui gagnent de la part

10 - P = rcxK = rc

K K

de marché (à droite) et celles qui en perdent (à gauche).

Figure N° 04 : Matrice de profitabilité

rc

Rentabilité Création de ressources

du capital ( rc > g )

Création de valeur

(rc > ra ) Utilisation

de ressources

(rc < g )

ra

Coût du Destruction

Capital de valeur

(rc < ra )

Perte de part Gain de part

De marché de marché

( g <G) (g > G)

G g

Croissance du marché (Croissance)

Parmi la panoplie des études réalisées jusqu'alors, seulement trois ont retenu notre attention. Il s'agit en fait, des articles démontrant l'impact d'une couverture des risques sur la valeur de la firme. Aucun écrit à notre sens n'a pu établir l'impact de la diversification optimale des titres sur la valeur de rendement d'un portefeuille mais plutôt sur la réduction des risques spécifiques et la couverture de ces risques.

Une revue des écrits rassemblés ici et là nous a permis de recenser le contenu d'un certain nombre d'articles sur :

A) Les politiques optimales de couverture des risques de René M. STULZ : OPTIMAL HEDGING POLICIES (1984).

Dans son article, Stulz, traite des politiques optimales de couverture. Selon cet auteur, les actionnaires ne peuvent décider des politiques de couverture. Donc, se sont les gestionnaires qui le font à leur place. Ainsi les actionnaires érigent des contrats de compensation aux dirigeants afin de rémunérer les capitaux apportés sur la base de la valeur de la firme.

Le contrat ainsi formé doit éviter tant soit peu, les coûts d'agence qui peuvent intervenir dans les transactions entre actionnaires et gestionnaires. Stulz a dérivé un modèle basé sur la variation du taux de change. Pour dériver son modèle, il propose deux hypothèses : les marchés sont parfaits et les transactions se font dans un temps continu. Son modèle de base est le suivant :

dV = d(cF) + cN*(R*dt + dc/e) - ( Rdt) + dK

où :

dV = changement de la valeur de la firme ;

d(cF) = changement de valeur d'une devises étrangères en monnaie domestique ;

eN* = nombre de contrats forward sur devises étrangères en monnaie domestique ;

R = taux d'intérêt instantané sans risque ;

R* = taux d'intérêt instantané sans risque à l'étranger.

Pour maximiser la valeur de la firme à travers les contrats de compensation, les gestionnaires doivent trouver le eN*. Cette maximisation de la valeur se fera en minimisant la variation des revenus. Stulz a dérivé ces modèles optimaux de couverture dans le but de se couvrir autant que possible, jusqu'à ce que la variance soit minimisée.

Nous nous posons la question de savoir si ce raisonnement est fondé ? Dans la pratique en effet, ce n'est sûrement pas vérifié. Il ya certainement d'autres facteurs plus importants qui peuvent influencer le nombre de contrats optimaux notamment, les variations des cours sur le marché financiers et les risques spécifiques que peut subir les actifs financiers. Une faiblesse du modèle de Stulz est que la théorie dépend de l'hypothèse lequel, le coût de transaction des gestionnaires est plus élevé lorsque les opérations portent sur des contrats de couverture des risques que sur les coûts liés aux transactions sur les activités courantes de la firme. Autrement dit, ils sont capables de se couvrir sans toutefois avoir l'aval de la firme avant d'entamer une activité de couverture des risques.

Cet article nous a permis de constater que la couverture des risques influence la valeur de la firme ou de l'entreprise mais l'auteur n'a pas pu démontrer comment la maîtrise des risques permet de maximiser le rendement des actifs financiers.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus