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Incidence du développement de la bancarisation et libéralisation financière en république démocratique du Congo de 1998 à  2008

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par Blaise MUTOMBO MUTOMBO
Université protestante au Congo - Licence en finances, banque et assurances 0000
  

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5.2. LE SECTEUR BANCAIRE

Le secteur bancaire congolais, à l'instar des réformes initiés et des campagnes d'assainissement du climat des affaires entreprises par les autorités, a acquis des nouveaux acteurs sur sa sphère financière ramenant le nombre de banque à 19 en 2008 dont 13 déjà opérationnelles. Cette multiplication d'acteur source de concurrence et d'innovation ne peut que réveiller ou stimuler un système bancaire désespéré.

A titre d'exemple, des acteurs en quête de diversification comme la RAWBANK, ECOBANK, AFRILAND, FIBANK, qui sont des banques à vocation panafricaines et d'autre ayant ciblées des clientèles souvent marginalisées pour les banque classique comme les PME et la classe moyenne (Advance Bank ou procrédit) y compris des institutions spécialisées dans les opérations de transfert ayant rejoint les autres en optant pour le statut bancaire (Sofi Banque, Solidaire Banque).

Le développement de la bancarisation s'inscrit très souvent comme un levier pertinent de la stratégie de conquête de part de marché de banque. Pour que ce secteur puisse jouer son rôle, il doit s'assoir sur la diversité, l'accès pour tous aux services financiers et les marges de manoeuvre des acteurs bancaire qui en améliorent sa profondeur.

Beaucoup des stratégies ont été mises en oeuvre (Downscaling) par les banques et ont élargie leur champ d'intervention pour répondre aux besoins de strate non ou faiblement bancarisées aussi bien dans le segment de PME que des particuliers. Leur intervention est parti jusqu'à la monétisation de leurs services (Installation de distributeur automatique), affiliation aux grandes franchises internationales des unités (Visa, MasterCard), la mise en oeuvre des solutions e-banking, sans oublier l'ouverture des agences bancaire à Kinshasa comme en province, ciblant les zones les plus prometteuse comme les centres commerciales.

Jusqu'en 2008, le total de ses actifs se situe au dessus de la barre de 1 milliard USD. La moyenne des fonds propres des banques est de 11 milliards USD. Avec l'appui de la Banque Mondial, la BCC réalise en ce moment une étude stratégique pour moderniser les systèmes de paiement. En 2002, les crédits litigieux représentent 4 % du total des crédits, ce qui est un bon signe.

Ainsi, les banques commerciales et autres institutions doivent mettre en place des mesures ou stratégies pour mobiliser l'épargne afin d'octroyer plus le crédit, augmenter la clientèle et la fidélisé, rendre l'accès facile à toute la population aux services financiers.

5.2.1 Bancarisation

La bancarisation reflète le degré de pénétration du système bancaire dans les rouages de l'économie et renseigne sur le niveau de développement de l'effort des services financier. Elle constitue de ce fait, un élément clé pour le développement du système de paiement pour la RDC, cette pénétration est à 400. 000 Comptes pour 60 millions d'habitants pour la plus part en dollars, donc le champ à exploiter est vaste.

Le système bancaire de la RDC est constitué des établissements financiers qui exerce une activité de banques universelles et d'autres institutions spécialisées dans l'offre de services financiers est dominée par des groupes internationaux, seul la BIC dont le capital est constitué par des nationaux62(*), ceci expose le secteur aux crises extérieur.

Il sied de signaler que jusqu'à ce jour, les congolais et certains Kinois en particulier éprouvant des difficultés de recourir aux banques à cause de raisons telles que :

- « les abus de l'Etat dans le passé, en intervenant sur la gestion de la BCC et sur les banques en générale ;

- l'inflation et coût de tenue de compte ;

- niveau de revenu faible, absence d'épargne et de produits incitatifs 63(*)»;

- les difficultés d'avoir l'accès à des informations sur la santé financière des établissements de crédit.

Certes, ces raisons, les banques se sont différenciées les unes des autres dans la présentation des leurs services aux clients. Bien entendu, certaines positionnent leur offre dans la sphère supérieur des clients avec un pallié en moyenne de 5000 USD pour ouvrir un compte (Stanbic, Citigroup...), Raw bank, BCDC et BIAC ont un pallier de 500 USD. Alors que Afriland et TMB sont à 200 et 120 USD respectivement prenant le flambeau de banque du peuple et de la classe moyenne64(*). Pourtant d'autre, c'est-à-dire, ceux pratiquant la politique de downscaling ont intégré même les pauvres (procrédit) avec des comptes sans provision. Pour ce qui est des frais de terme de compte, ils ont été réduits et dépend d'une banque à l'autre.

L'usage des cartes aux guichets automatique est déjà opérationnelle et le prélèvement est proportionnel au montant retiré qui allant de « 0,5 % à 0 % (Procrédit), 3 % et 10 USD minimum pour TMB qui considère le distributeur automatique dans sa dimension de produits à valeur ajoutée, pendant que les autres l'utilise pour dégager leurs agences et consacrer le personnel aux services plus élaborés ».

L'extension du réseau depuis quelques années s'est élargie dans des centres villes et provinces, l'installation des terminaux dans les supers marchés et grands alimentations est effective. « Le TBM a mis à la disposition du public une carte de débit en monnaie nationale et les autres le faits en dollars américain » (l'accès à ces services est soumis à des frais mensuel), l'extension du réseau bancaire et postal a ainsi connu une croissance considérable dans la période sous étude et accuse une forte croissance dans le future (multiplication des agences, GAP, ...) et les autres acteurs attendent l'agrément de la BCC.

Graduellement le secteur bancaire du Congo reprend son vrai visage, mais il est encore sous - bancarisé, la taille des portes feuilles clients montre le fossé qu'il y a entre la population et les établissements des crédits.

En ce qui concerne l'octroi de crédit, elle est soumise aux garanties classiques (Hypothèque, Gage...) soit, il faut se faire avaliser par une tiers personne, etc.

Mais le taux d'intérêt débiteur reste relativement élevé face à un court délai de remboursement. L'exception est fait chez Procrédit qui va jusqu'à proposer un crédit sans garantie et diversifié encore en proposant une autre forme de crédit « crédit pour salarié d'une entreprise » avec comme garantie l'entreprise du salarié.

* 62 L'offre bancaire en RDC, in revue Entreprendre n°17, Août 2008, P.14

* 63 Idem, P.15

* 64 Ibidem, P.16

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius