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Les stratégies d'optimisation de l'offre en plants de cacaoyers à  la Sodecao ( Société de Développement du Cacao )

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par Alfred ETOM
Institut supérieur de management public Yaoundé - Diplôme d'études supérieures spécialisées en management public 2009
  

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INTRODUCTION GENERALE

Dans le cadre du programme de formation au Diplôme d'Etudes Supérieurs Spécialisées en Management Publics (DESS-MP) délivré à l'Institut Supérieur de Management Public (ISMP), les auditeurs doivent réaliser un projet d'intervention en milieu organisationnel qui se matérialise par un rapport d'intervention.

Concrètement, il s'agit d'une activité d'intégration des apprentissages que l'apprenant a acquis tout au long de son parcours académique. Activité de recherche obligatoire, ce projet consiste à effectuer une démarche auprès d'une organisation donnée, dans le but d'identifier et d'analyser une situation problématique à laquelle `l'auditeur doit apporter des éléments d'une solution durable, sur la base de recommandations réalistes et réalisables.

Admis en qualité d'auditeur au programme ci-dessus mentionné, nous avons saisi l'opportunité que nous a offerte la Société de Développement du Cacao (SODECAO) pour réaliser en son sein, notre projet d'intervention  qui d'une manière globale, a porté sur "Stratégies d'optimisation de l'offre en plants de cacaoyer à la SODECAO"

Il est utile dans ce volet introductif et conformément au guide de réalisation des rapports d'intervention élaboré par l'ISMP, de décrire d'abord le contexte de l'étude (I), avant d'en préciser la problématique (II) et la méthodologie utilisée (III). L'intérêt et les objectifs poursuivis sont présentés ensuite (IV), ainsi que la structure de la recherche (V).

I- LE CONTEXTE DE L'ETUDE

Naguère grand producteur de cacao sur l'échiquier africain et mondial1(*), le Cameroun a vu sa production péricliter au fil des années suite à la conjonction de plusieurs facteurs. On peut noter par exemple que de 1986 à 1992, la production nationale en fèves de cacao est passée de 168.500 tonnes à 100.000 tonnes.

Les raisons de cette chute vertigineuse sont multiples. Mais d'une manière globale, il y a lieu de souligner que la crise économique intervenue à la fin des années 80 a beaucoup affecté l'économie camerounaise qui manifestement, n'était pas assez préparée pour y faire face de manière efficace.

Les entreprises agricoles - notamment du secteur public marchand - en ont fait grandement les frais avec la chute drastique des prix des matières première agricoles qui en a résulté. D'un autre côté, elles ont eu à faire face au tarissement de leurs sources traditionnelles de financement : sous la pression de la crise, l'Etat qui a travers les subventions versées constituait le principal pourvoyeur de fonds ne pouvait plus continuer comme auparavant, à assumer près de 90 % du financement de leur exploitation.

Ces entreprises étaient aussi contraintes de procéder à des réajustements aux fons d'adaptation aux nouvelles contraintes de leur milieu d'évolution. Celles-ci se traduisaient en termes de fin de monopoles étatiques, de libre concurrence, d'ouverture des marchés, de rentabilisation des capitaux investis etc...

Les entreprises publiques du secteur agricoles qui n'ont pas pu s'adapter à ce nouvel environnement ont mis la clé sous le paillasson : on peut citer à cet égard les cas respectifs de l'ONCPB, de l'ONDAP, des ZAPI-EST, etc... Certaines qui ont fait preuve d'un maximum de flexibilité ont été soumises au processus de restructuration à l'instar entre autre de la SODEBLE, de la SEMRY et de la SODECAO, alors que d'autre étaient vouées à la privatisation (la CDC, la SOCAPALM...)

Cela étant, on observe depuis quelques années, un renversement significatif de la tendance à la baisse de la production agricole.

En ce qui concerne plus particulièrement la cacaoculture, on note que la demande en fèves et en produits dérivés du cacao a littéralement explosé poussant certains camerounais à s'intéresser à nouveau à cette culture délaissée depuis plusieurs années.

Mais ce regain d'intérêt se heurte à un obstacle de taille pour la réalisation des objectifs poursuivis : celui de la faiblesse de l'offre en plants de cacaoyers sur le marché national. Cette offre est principalement assurée par la SODECAO qui, pour diverses raisons, ne parient pas à faire face à la forte demande de plants de cacaoyers qui se manifeste sur le territoire national.

C'est dans ce contexte particulier que cette société à capitaux essentiellement publics, nous a donné mandat pour mener une réflexion sur la (les) stratégie (s) à adopter pour lui permettre de répondre à cette demande

* 1 En 1979, le Cameroun était classé 2ème producteur mondial avec 128.000 tonnes/an après la Côte d'Ivoire (Source : SODECAO/Rapport d'activité 1984).

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