Partie I : Cadrage du travail de recherche
- introduire plus de végétation en ville, car le
végétal favorise l'infiltration de l'eau pluviale et rejette de
l'eau dans l'air : ce processus est appelé «
évapotranspiration ». - augmenter la place de l'eau en ville, aussi
bien en surface (plans d'eau) qu'infiltrée dans le sol pour permettre
son évaporation. Pour cela des revêtements perméables sont
à privilégier.
- modifier les matériaux et les revêtements en
ville pour limiter le stockage de chaleur pendant la journée. Un des
paramètres pouvant y contribuer est l'albédo, c'est-à-dire
la capacité de réfléchissement d'un matériau : plus
un matériau est clair, plus son albédo est élevé et
plus il renvoie de rayonnement.
- jouer sur l'orientation des rues et des bâtiments
ainsi que leur hauteur pour favoriser l'ombrage et la ventilation naturelle.
Par ailleurs, l'action sur la forme urbaine pourrait
être un moyen de limiter le réchauffement : dans la mesure
où l'îlot de chaleur augmente avec la densité, une solution
pourrait être de diminuer la densité. La ville
étalée serait moins propice à la formation d'îlots
de chaleur urbains (Mancebo, 2011 ; Pizarro, 2009).
b) Les conséquences liées à
l'eau
Les solutions pour limiter les risques d'inondations par
ruissellement reposent essentiellement sur l'infiltration des eaux pluviales.
Pour ce faire, peuvent être privilégiés des
revêtements poreux qui laissent l'eau s'infiltrer et évitent son
accumulation par ruissellement. Des techniques de rétention des eaux
pluviales, dites « douces », permettent de palier les insuffisances
du réseau d'évacuation souvent saturé lors
d'épisodes de fortes pluies : les noues ou les bassins de
rétention en sont des exemples. Concernant le risque d'inondation
dû à des débordements de cours d'eau, la principale
solution est sans doute la gestion de l'occupation du sol, avec des zones
« tampon » inconstructibles autour des cours d'eau susceptibles de
déborder. La construction d'ouvrages de protection peut également
être une solution (barrages, digues) ainsi que des normes techniques de
construction (surélévation des bâtiments).
En termes de gestion de la ressource, des économies
d'eau pourraient être envisagées (récupération de
l'eau de pluie pour l'arrosage par exemple, limitation des activités
très consommatrices) ainsi qu'une attention particulière pour
maintenir sa qualité (limitation des rejets polluants dans le milieu
aquatique).
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