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Le développement de l'employabilité à  partir d'une réflexion sur la responsabilité sociale de l'entreprise

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par Nathalie Marcopoli
Conservatoire national des arts et métiers Paris - Mémoire de DESS développement des systèmes d'organisation 2005
  

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2.2.2.2 Les outils de management stratégique

L'efficacité de la mise en oeuvre d'une stratégie passe par la mise en place d'un système de pilotage, sans quoi il ne peut y avoir de véritable engagement dans la RSE. La mise en oeuvre d'un système de pilotage de la RSE comporte des défis ; tout d'abord parce que les outils restent encore largement à construire ; ensuite parce qu'ils sont mis en place par des hommes marqués par les logiques de performance économiques et financières. Toutefois, la démarche traditionnelle de contrôle de gestion peut être conservée tout en faisant évoluer des outils existants.

Les principaux outils : balanced scorecard et management des risques

Les deux principaux types d'outils sont les tableaux de bord et le management du risque.

Avec le balanced scorecard est menée une tentative d'instrumentalisation du management de la RSE. Cet outil permet d'intégrer au pilotage d'autres dimensions que la dimension financière. Un des derniers développements autour de cet outil concerne l'axe « développement durable » qui lui a été ajouté.

Le management des risques constitue un outil important de management de la RSE dans la mesure où, même si la dimension économique reste prédominante dans l'entreprise, le social et l'environnemental peuvent engendrer des risques financiers à plus ou moins long terme.

Autres outils

Le pilotage du capital intellectuel fait également partie du management stratégique de la RSE. Le capital humain s'appuie sur les compétences, la motivation, les capacités d'adaptation et d'innovation du personnel. Le capital structurel porte sur les relations avec les parties prenantes, l'organisation du travail, les procédures, la culture et le potentiel d'innovation. Le capital intellectuel, qui comprend à la fois le capital humain et le capital structurel, est considéré comme un facteur majeur de création de valeur et est, à ce titre, un outil de management stratégique de la RSE. Ainsi, les entreprises suédoises ont instrumentalisé ces concepts pour les piloter. La généralisation de cet outil reste toutefois complexe.

Autres éléments utilisés pour le management stratégique de la RSE

Aujourd'hui, il n'existe pas véritablement de mesure de la performance globale, souvent parce que les différents outils sont mal intégrés au sein de l'entreprise. Cette incohérence des outils est liée à l'incontournable incohérence des demandes des différentes parties prenantes. Ainsi, la mesure de la performance globale reste souvent dans les discours. C'est un axe pourtant important en matière de pilotage de la RSE puisqu'il permet notamment d'intégrer les performances sociales, environnementales à la performance financière.

Structures et procédures conditionnent les modalités de prise en compte de la RSE. Les entreprises mettent en place des moyens pour la mise en oeuvre de la RSE, notamment la fonction développement durable (rôle fonctionnel tourné vers l'extérieur ou vers la recherche d'opportunités stratégiques). Les dénominations et les rattachements hiérarchiques diffèrent d'une entreprise à l'autre. Ces changements organisationnels traduisent les objectifs poursuivis par l'entreprise, révélateurs de la nature de l'engagement pris en matière de RSE. Ils sont également révélateurs de la conception de la RSE. Après la mise en place des moyens, la question de l'influence et du fonctionnement de la fonction développement durable par rapport au reste de l'entreprise reste largement posée ; la mise en place des comités permet en partie d'y répondre. Enfin, les procédures impactent la manière dont la RSE est mise en oeuvre et participent à la cohérence des différents objectifs de l'entreprise (logique de fixation des limites de l'action).

Le management de la RSE prévoit une dimension de dialogue avec les parties prenantes. Cette dimension peut bouleverser les modalités d'exercice des relations sociales et de la gouvernance d'entreprise. Cette ouverture vers de nouvelles parties prenantes ne satisfait pas les syndicats, même si le principe de concertation n'est pas contesté, ni par ces derniers, ni par les ONG. Les problématiques liées au dialogue avec les PP sont au nombre de 3 : identifier et choisir les PP ; définir les structures d'information et de concertation ; définir les modèles et les règles de discussion. Des espaces de concertation sont créés à un niveau plus global pour répondre à ces questions.

Les entreprises passent à des réalisations concrètes tout en maintenant le même type d'outil que ceux du contrôle de gestion. Des organismes avancent pour améliorer toutes ces initiatives, notamment à travers la standardisation des outils

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci