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Le développement de l'employabilité à  partir d'une réflexion sur la responsabilité sociale de l'entreprise

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par Nathalie Marcopoli
Conservatoire national des arts et métiers Paris - Mémoire de DESS développement des systèmes d'organisation 2005
  

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4.2.2.2 Une gestion du développement de l'employabilité externe à l'entreprise

Le deuxième axe de nos propositions consiste à redonner à l'individu la maîtrise des processus, des outils et des moyens de développement de l'employabilité en même temps que lui est rendue la responsabilité de l'objectif de développement de son employabilité. Cette proposition signifie que l'entreprise demeure maîtresse des processus et moyens de développement de l'employabilité pour les actions dont elle est à l'initiative. Mais pour ce qui est des actions à l'initiative de l'individu, processus et moyens deviennent totalement externes à l'entreprise.

Pour illustrer notre propos, nous développerons les cas de la formation et de la gestion des compétences. Nous évoquerons également ce que cette orientation peut signifier en terme de moyens alloués.

Le cas de la formation

Concernant le processus « formation », une orientation vers une responsabilité de l'individu a déjà été prise avec le DIF (Droit Individuel à la Formation). Mais ce dispositif laisse encore une large place à l'entreprise, aboutissant ainsi à un système lourd, peu efficace et qui peut être détourné de son objectif premier par l'entreprise (nous retiendrons, à titre d'exemple, le cas d'une entreprise qui « négocie » avec ses salariés la possibilité d'utiliser le dispositif du DIF pour des actions dont elle est à l'initiative, alors que le dispositif du DIF est réservé aux actions à l'initiative du salarié - ceci afin de vider au maximum les « compteurs DIF »). Il s'agit donc, pour ce qui nous concerne, d'aller plus loin et de sortir l'ensemble du processus de l'entreprise pour le périmètre des actions dont l'individu est à l'initiative.

Le cas de la gestion des compétences

Concernant le processus relatif à l'évolution et la gestion des compétences, le principe est de ne plus intégrer l'entreprise aux actions mises en oeuvre du fait de l'individu.

Ces orientations supposent que d'autres entités que l'entreprise, existantes (organismes de formation, syndicats) ou à créer (sur le modèle associatif, par exemple), intègrent de nouvelles compétences ou renforcent des prestations existantes afin d'accompagner les individus dans leur réflexion et leur progression.

Les moyens

Pour ce qui est des moyens, une des orientations pourrait consister à dégager un « crédit-temps » à chacun, faisant ainsi du développement de l'employabilité, une partie du temps de travail. Le financement de ce crédit-temps serait un financement conjoint des entreprises (qui resteraient absentes de la gestion des processus), de l'Etat et de l'individu. Le financement de l'entreprise se justifie notamment par le fait qu'elle n'assume plus la responsabilité de l'évolution professionnelle de ses salariés sur le long terme.

Avantages

L'orientation vers une gestion des processus et moyens externes à l'entreprise est cohérente avec l'évolution constatée en terme de contrats de travail et de développement de la mobilité inter-entreprises.

Le fait d'aller vers une indépendance vis-à-vis de l'entreprise permet de mieux prendre en considération et développer les aspirations des individus mais également des besoins sociétaux non couverts aujourd'hui. Ainsi, par le biais d'un système incitatif, il est possible de promouvoir plus facilement des domaines d'activités qui représentent des potentialités d'emplois non exploitées.

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