WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Investissements directs étrangers et développement durable. Cas de la côte d'Ivoire

( Télécharger le fichier original )
par Louis Kouamé CANINGAN
Faculté universitaire privée d'Abidjan (FUPA) - Master II recherche 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

PARTIE 1 : IDE ET DEVELOPPEMENT DURABLE :

CADRE THEORIQUE ET EXPERIENCE IVOIRIENNE

De nombreux travaux se sont intéressés à l'importance des IDE dans la conception et la mise en oeuvre de politiques économiques et sociales fondées sur une croissance forte, saine, équitable soutenue et durable. Les conclusions de ces contributions sont aussi diverses que hétérogènes donnant toujours l'occasion d'un approfondissement de ces réflexions. Cette partie de notre travail, en faisant une synthèse des travaux portant sur l'intégration des IDE dans la vie économique internationale et locale, s'articulera autour de deux points essentiels : la revue de la littérature théorique et empirique et un bilan de l'expérience de la politique des IDE en Côte d'Ivoire.

CHAPITRE I : REVUE ANALYTIQUE DU LIEN ENTRE LES IDE ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE

L'exploration de notre thème nécessite, au préalable, des précisions sur l'environnement théorique et empirique de notre démarche. Ce chapitre portera sur le cadre théorique et la revue de littérature.

I.A- Cadre théorique

La situation du cadre théorique recommande des précisions terminologiques sur les concepts clés de notre étude pour mieux cerner notre champ de réflexion. Nous verrons successivement le Développement durable, et les Investissements Directs Etrangers (IDE).

I.A.1- Théorie du Développement durable

Plusieurs approches du développement ont été expérimentées avec des démarches et conclusions qui semblent complémentaires et non exclusives. Cette diversité d'orientation est la conséquence du fait que le développement économique n'a ni DE paradigme ni DE doctrine universellement acceptés et reconnus. En plus ce concept semble lui-même plus ou moins ambigu. Toutefois, une sorte de convergence semble se faire autour de la théorie du « développement durable ». Il est quasiment impossible, aujourd'hui, d'aborder les questions de développement sans faire référence à ce thème ; il est omniprésent dans tous les discours politiques, dans les programmes des organismes et institutions internationaux, dans les travaux de tous les domaines de la recherche.

L'intérêt pour ce concept ne s'est tout de même pas fait aisément et le débat continue toujours quant à sa conception et à son contenu.

Selon Aknin et al. (2002), l'expression « développement durable » est apparue pour la première fois dans l'élaboration de la stratégie mondiale pour la conservation de l'environnement (UICN, 1980). Ce document exposait le souci des experts dans leur quête à trouver un cadre de conciliation entre les objectifs de développement des nations (préoccupation des pays en développement) et les impératifs de conservation de la nature (préoccupation des pays du Nord). Le rapport Brundtland (CME, 1987), va essayer d'y apporter une définition qui est couramment retenue, aujourd'hui : le développement durable, c'est s'efforcer de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité de satisfaire ceux des générations futures. Cette tentative est complétée par Reed (1995) pour qui le développement durable c'est l'amélioration de la qualité de la vie humaine tout en respectant les limites des écosystèmes connexes.

Le développement durable, en définitive, est une stratégie économique axée sur la personne car elle vise à améliorer la qualité de la vie humaine ; mais en plus, elle repose sur la protection de la nature car étant conditionnée par la nécessité de respecter la capacité de la nature à répondre aux sollicitations en ressources et en services biologiques. Fondamentalement, on attend du développement durable qu'il assure l'équité sociale présente et future à travers une solidarité intergénérationnelle et intra-générationnelle.

De ce point de vue, on peut appréhender le développement durable à travers trois aspects essentiels : l'économie, le social et l'environnement.

Cette théorique prend totalement en compte le concept de développement traditionnel et y associe de façon incontournable le développement humain et la préservation de l'environnement. De ce point de vue elle s'écarte des théories de la décroissance qui, elles, cherchent « la croissance zéro » à travers des solutions aux nuisances majeures (écologiques, économiques et psycho-sociales) qui engendrent la croissance4(*).

Le développement durable fait l'objet de plusieurs essais et théories dont les contributions tournent autour du sens, du contenu et du degré de la `durabilité'. Dans ce débat, la CMED (1987) et la Conférence sur le Développement Durable à Johannesburg en 2002 indiquent que, en dépit de toute polémique, ce modèle ne pourra être réalisé que par une volonté politique; celle-ci passe par des réorganisations structurelles, institutionnelles et juridiques et une plus grande participation du public, des collectivités décentralisées, des ONG, des industriels, etc. aux prises de décisions.

* 4 Voir Rapport du club de Rome (1972), «the limits to Growth«

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault