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Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d?un milieu rural en ligne: cas du groupement de Kaniola par Facebook

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par Emmanuel BIRHASHWIRWA
Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu/ISP-Bukavu - Licence en Informatique de Gestion  2015
  

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CONCLUSION

En définitif, les réseaux sociaux, en tête desquels nous citons bien `Facebook' et `Twitter', ont modifié notre être au monde. La plus grande majorité des habitants de cette terre possèdent des profils publics, et ils ont très largement élargi leur cercle social sans limite. Cela donne alors plus de témoins aux internautes, ils apprennent à modifier leur comportement pour ne plus montrer que le meilleur d'eux-mêmes, et nous en attendons de même de notre cercle social élargi. Tout le monde veut que vous soyez un super acteur pour le changement, mais personne ne veut savoir ce que vous devez faire pour y arriver.

Eu égard à cela, notre sujet est intitulé Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un milieu rural en ligne : cas du groupement de Kaniola par Facebook, outil d'un grand public en ligne, avec lequel nous voulons des acteurs probants pour le changement des informations caricaturales et chaotiques sur Kaniola en particulier et sur la RDC en général.

En effet, notre problématique souligne que le groupement de Kaniola est reconnu aujourd'hui mondialement comme un Far-West, un lieu où les actions les plus inédites ont été commises. Même lorsque la population de Kaniola pense vivre dans la quiétude, son image est tellement ternie que le groupement est devenu le symbole de la mort et de la désolation. Il importe que nous effacions cette image d'un Kaniola toujours en proie aux violences et aux viols en livrant au monde une autre image authentique, vécue et produite en instantané par les habitants de Kaniola eux-mêmes à l'aide d'un outil de travail collaboratif en ligne, par la création d'une page Facebook intitulé `Tout sur Kaniola'.

Pour aborder cette étude ; nous sommes parti des questionnements ayant suggéré les hypothèses ci-après :

Ä Pour réussir à connecter la population du groupement de Kaniola sur le réseau Facebook, et spécialement sur notre Page, il suffirait d'offrir une petite formation à la technologie Facebook, et la disposition pour chacun d'un petit téléphone de marque Itel (Itel it5120) ou son analogue pour ceux-là ne pouvant pas disposer de téléphones de haut niveau (High-Phone).

Ä Pour lutter contre le piratage des arnaqueurs de notre Page, il suffirait que nous en soyons nous-même administrateur principal pour que nous ayons l'accès à la validation, au toilettage et à la crédibilisation des informations y postées.

Ä L'outil de travail collaboratif en ligne contribuerait à l'émergence d'une intelligence et information collectives lorsque le collectif est informé de l'importance de celui-ci et accède à ses offres.

Avec un double objectif, i.e. d'un côté sur le plan sociopolitique - vendre autrement l'image ou les images de nos milieux ruraux en particulier, et celle de la RD Congo en général ; image souvent présentée aux yeux du monde d'une façon caricaturale et chaotique. De l'autre côté sur le plan scientifique - une telle recherche permettra aux peuples autochtones d'accéder à la technologie du Web 2.0 pour parler d'eux-mêmes, et à la longue cette étude permettra de créer des bases des données plus fiables sur les réalités congolaises.

Avec les méthodes Voir-Juger-Agir, expérimentale, historique, statistique et les techniques d'interview et/ou l'entretien, d'observation participante, la technique empirique, le questionnaire et la documentation, nous sommes arrivé à vérifier nos hypothèses et notre double objectif, et sommes arrivé aux résultats suivants : La première et la troisième hypothèses ont été vérifiées par les réponses aux questions n°15 et n°17 de notre questionnaire. Tandis que la deuxième hypothèse est vérifiée par la continuité de l'administration progressive de la Page `Tout sur Kaniola', tout en tenant compte et en mettant en application les résultats de la question n°19. En effet, parlant de la première et de la troisième hypothèses, la question n°15 génère le tableau n°20 aux résultats suivants : Soixante et un sur soixante-dix enquêtés (soit 87,1%) affirment que la Page Facebook Tout sur Kaniola permettrait à nos villages d'être informés au jour le jour de ce qui se passe dans ce groupement. Quant à la question n°17, elle génère le tableau n°22 qui donne les résultats suivants : quarante-quatre enquêtés (soit 62,9%) affirment que Tout sur Kaniola peut contribuer au développement du groupement par la promotion de l'information, quinze enquêtés (soit 21,4%) disent que cette Page peut contribuer au développement du groupement par la participation à l'interculturalité, cinq enquêtés (soit 7,1%) disent de leur part que la Page Tout sur Kaniola peut contribuer au développement du groupement par l'interaction de ses membres alors que six enquêtés (soit 8,6%) se sont abstenus. A ces résultats clairs dans les tableaux de dépouillement suivis d'une formation continue des utilisateurs de la Page proposée sur Facebook au profit des habitants de Kaniola à Kaniola, nous disons que ces deux hypothèses sont acceptées.

Avec ces formations continues, et les résultats obtenus à travers le tableau n°24 généré par le dépouillement de la question n°19, nous disons que la deuxième hypothèse est aussi confirmée. En effet, les résultats du tableau n°24 sont tels que trente enquêtés (soit 42,9%) n'ont rien répondu à la question de savoir les différents problèmes auxquels sont confrontés nos produits finis lors de la connexion sur Internet, en l'occurrence sur Facebook. Ce manque de réponse se justifie par manque de téléphone portable. Cependant, vingt-deux enquêtés (soit 31,4%) ayant des téléphones affichent la volonté d'être initiés à Facebook mais manquent le guide ou l'enseignant. Neuf enquêtés (soit 12,9%) disent avoir toujours le problème d'énergie, alors que cinq enquêtés (soit 7,1%) évoquent le problème de connexion et quatre enquêtés (soit 5,7%) parlent de perturbation en réseau, donc les garanties sécuritaires.

Concernant alors l'utilisation de l'outil collaboratif en ligne pour l'accès facile à l'information et au bien-être de tous les habitants de Kaniola, nous souhaiterions former tous nos enquêtés qui en exprimeront le besoin et doter des téléphones portables à ceux qui n'en ont pas pour le partage au quotidien des informations. Un projet dans ce sens là pourrait être mis sur pied. Néanmoins, ce qui reste à faire est de sensibiliser, d'informer et de former notre population cible et d'autres populations éventuelles pour l'appropriation individuelle du Web 2.0 qui reste une affaire de tout le monde pour un monde ouvertement rétréci.

Nous aimerions que ces phrases qui terminent ce travail portent en elles, au lieu d'être un simple point final, une ouverture sur la réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un milieu rural en ligne. Tout en restant ouvert aux critiques, nous croyons sincèrement qu'avec ce travail, le lecteur possède une nouvelle et importante conception sur les réseaux sociaux, en l'occurrence `Facebook', et sur le milieu rural enclavé à l'exemple du groupement de Kaniola en République Démocratique du Congo.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle