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Rationalisation des missions de service dans l'administration publique congolaise et gestion des ressources humaines. Cas du secrétariat général aux hydrocarbures.

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par Josué BEGU MBOLIPAY
Université de Kinshasa - Démographie 2015
  

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AVANT-PROPOS

Ce rapport ne serait jamais rédigé sans la volonté manifeste de toutes les autorités de la Réforme dans l'Administration Publique Congolaise. Que toutes ces autorités, je cite, SEM le Président de la République, chef de l'Etat, Joseph Kabila KABANGE, SEM le Premier Ministre Matata MPONYO, SEM le Ministre de la Fonction Publique ISUMBISHOMwapu et le coordonnateur de la CMRAP, Monsieur Jean serge BIKORO qui ont rendu possible la mise en oeuvre de ce Projet jeunes-professionnels, trouvent ici l'expression de ma profonde gratitude.

Je tiens à remercier également tous mes encadreurs de stage sans lesquels mon apprentissage serait chaotique compte tenu de ma formation de base et le secteur d'activité dans lequel j'ai été affecté. Il s'agit personnellement du Directeur Elvis PEKEYABO, chef de division Pile MAHITE, et chef de bureau AndréMALOBA, tous de la direction de L'exploration-production.

Que tous les autres fonctionnaires qui nous ont accueillis avec beaucoup de sympathie et altruisme soient vivement honorés par l'aboutissement de ce travail. Les discussions et entretiens faites avec eux ont été d'une très grande utilité pour nous. Il s'agit particulièrement de CDKABEYA, CB Bebhin, CBAldo, messieursDenisKABUYA et Ferdinand IWA.

J'exprime ma reconnaissance à tous les héros dans l'ombre, les agents et cadres du Secrétariat Général aux Hydrocarbures qui ont accepté volontiers de participer à cette étude. Ces derniers ont consentis librement à répondre à un questionnaire que nous avons mis à leur disposition. Qu'ils trouvent ici l'expression de ma profonde gratitude pour m'avoir donné de la matière à développer dans ce rapport.

Enfin, je pense à ma petite famille, àmon épouse et mes filles pour tant des sacrifices et privations durant cette très longue période probatoire. Qu'elles trouvent ici le couronnement de leur sacrifice.

INTRODUCTION

1.1 Problématique

La mission principale du Secrétariat Général aux Hydrocarbures (SGH en sigle) est l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique gouvernementale en matière des Hydrocarbures sur toute l'étendue du territoire national. Et plus spécifiquement, l'application de la législation des Hydrocarbures ; promotion de la mise en valeur des ressources pétrolières ; suivi et contrôle technique des activités de prospection de recherche et d'exploitation des ressources pétrolières, des activités de raffinage, de transport et de stockage des produits pétroliers, ainsi que des activités connexes ; etc. Toutes ses missions se résument par la quête du bien-être économique et social à apporter aux citoyens comme c'est le cas pour les autres administrations.

Dans ce domaine des Hydrocarbures,quelques avancées ont été enregistrées. Nombre des travaux d'Exploration-Production entrepris les cinq (5) dernières années ont permis la mise en évidence d'un potentiel incontestable d'hydrocarbures sur l'ensemble des bassins sédimentaires de la RDC. Les réserves prouvées en Hydrocarbures ne sont plus localisées que dans la seuleprovince du Bas-Congo (Bassin côtier) car plusieurs travaux de recherche et de prospection menés par le Ministère des Hydrocarbures avec le concours des compagnies pétrolières et Bureaux d'études spécialisés en la matière, ont prouvé la présence d'importantes réserves d'hydrocarbures dans la « Cuvette Centrale » couvrant les provinces de l'Equateur, du Bas-Congo, du Bandundu, du Kasaï Oriental, du Kasaï Occidental et le Maniema d'une part et dans le « Graben Albertine » ainsi que le « Graben Tanganyika » couvrant les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Province Orientale et le Katanga d'autre part. (RDC-MH, 2009).

Au jour d'aujourd'hui, le développement de la RDC ne peut se concevoir en dehors des ressources pétrolières énormes qu'elle regorge. Son développement repose essentiellement sur la relance du secteur des Hydrocarbures qui, à ce jour, est l'un de meilleurs pourvoyeurs en recettes du Trésor Public. De plus en plus, la demande mondiale d'hydrocarbures augmente, entraîne les prix à la hausse et rende commercialement rentable l'activité d'Exploration-Production. Ainsi, la RDC doit se hisser au rang des pays producteurs et de bénéficier de toutes les fonctions essentielles du pétrole dans l'économie mondiale (Source d'énergie; Source de revenu et Matière première) afin d'améliorer les conditions de vie de sa population. (RDC-MH, 2009 ; PILIPILI &PILE, 2014).

Il ya lieu de noter que cette amélioration des conditions de vie des populations ne peut être effective que lorsque l'Administration Publique Congolaise (APC en sigle) en général et le SGH en particulierse replacerontau coeur de l'action publique en vue de soutenir et renforcer l'efficacité de l'Etat, restaurer son autorité et reconstruire sa confiance vis-à-vis des citoyensen ce qui concerne ses capacités réelles d'interventions via des politiques publiques crédibles. (RDC-MFP, Note de cadrage :9).

Par ailleurs, le SGH n'est pas épargné de tous les maux que souffre APC en général. Cette administration a perdu sa réputation, car exécutant ses missions avec inefficacité et rendant des services publics de qualité douteuse et ne répondant plus au besoin des citoyens. D'aucuns pensent que le manque des mécanismes de suivi-évaluation ainsi que des mesures d'application sont à la base de cette inefficacité dans APC en général. (RDC-MFP, Note de cadrage:8).

Plusieurs tentatives des reformes ont été initiées mais se sont soldées par des résultats mitigieux parce qu'elles s'apparentaient auchapelet des bonnes intentions. Les moyens et les conditions de travail ne suivaient pas. Depuis plus d'une décennie, la bonne gestion et l'entretien du patrimoine de l'Etat sont quasi inexistants. Les locaux abritant la majorité des services publics du pays sont devenus vétustes et délabrés.

En outre, les outils et matériels utilisés par les agents sont bien souvent inadaptés aux missions actuelles de l'APC notamment en ce qui concerne l'utilisation des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication.

Face à cette situation inquiétante, il est réconfortant de savoir que l'objectif général que poursuit la nouvelle réforme de l'APC est de normaliser (d'abord) et moderniser (ensuite) la gestion de celle-cien vue de lui permettre de rendre d'une manière efficace, efficiente et rationnelle des services publics de qualité et compatibles aux besoins des citoyens et à l'objectif de l'émergence du pays en ayant recours aux outils, techniques, technologies et méthodes de gestion publique axée sur les résultats.Il s'agit donc de rationaliser l'organisation et le fonctionnement actuel de l'Administration publique et d'introduire progressivement et d'une manière séquentielle et graduelle des nouvelles pratiques et des innovations nécessaires et susceptibles d'améliorer sensiblement la qualité, l'efficacité et la performance de l'APC. Ceci permettra de rendre la fonction publiquecomplètement dynamique, innovante et performante dans l'accomplissement de ses responsabilités, ses missions et taches lui reconnues par la loi.

Pour y arriver, les solutions sont communesà toute l'administration mais aussi spécifiques en fonction des missions et activités de chaque administration. Notre passage auSecrétariat Général aux Hydrocarbures nous laisse quelques impressions telles que :la démotivation généralisée dans les rangs des agents et fonctionnaires de l'Etat à la suite d'un salaire marginal ; des conditions de travail déplorables(Un manque d'outils de travail adaptés et un usage des techniques, technologies et méthodes de gestion obsolètes) ; un bâtiment délabré et suintant, des matériels de bureau insuffisant ;conflits de compétences et de chevauchement d'attributions en service ; etc.

De tout ce qui précède s'ajoute un problème de rationalisation des missions de services. Certains agents et fonctionnaires se trouvent plusieurs fois dans des missions qui ne relèvent d'aucunes manières de leur compétence ou formation de base et par conséquent un faible rendement et un travail bâclé.D'après un fonctionnaire mécontent, plusieurs missions sont exécutées au cabinet sans que l'administration ne soit au courant ; et dans certaines missions et formations auxquelles l'administration est concernée, le quota des personnels du cabinet est relativement supérieur aux agents et fonctionnaires de l'Etat. Et là encore, la question reste posée : pourquoi l'administration se voit être piétiner par le cabinet quand on sait que ce dernier est très fragile et instable comparativement à l'administration qui elle reste permanente et est instrument incontournable pour l'Etat?

La somme de tout ce qui estévoqué ci-haut révèle que le SGH comme les autres administrations fait face à des défis de normalité et de modernité. Cette situation soulève quelques interrogations dont les trois principalesconduiront notre analyse : la désignation des agents et cadrespour effectuer une mission est-elle rationnelle ? Pourquoi le cabinet ministériel est-il impliqué dans les missions, formations et voire même certaines tâches qui doivent être exclusivement exécutées par l'administration ?  Est-ceque les ressources humaines sont bien géréesau SGH ?

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo