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La coopération internationale comme facteur du développement en Afrique. Cas de la RDC.

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par Thierry MATUZOLELE MAKIESE
Université Kongo - Licence 2015
  

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CONCLUSION

Comme le souligne Joseph Ki-zerbo historien africain en disant que « le développement estun phénomène total qu'il faut également embrasser dans sa totalité ».

Notre suggestion partirait plus particulièrement auniveau dela recherche pluridisciplinairecomme moteur de la pensée stratégique. Bien que celle-ci s'est essentiellement développée dans un conteste militaire où la pensée stratégique n'est concevable que dans une approche pluridisciplinaire. Elle ne pourra donc émergervéritablement surle continent qu'à condition que les civiles et les militaires travaillent en synergie. La recherche doit être considérée à la fois comme le moteur et le fondement du développement de la pensée stratégique sur le continent africain.

Il faut donc privilégier l'approche pluridisciplinaire cela veut dire qu'elle soit applicable à tous lessecteurs d'activité, la pensée stratégique doit faire l'objet de recherche tous azimuts. Elle doit être le centre d'intérêt deplusieurs disciplinesnotamment la géopolitique, la science politique, les relations internationales et la diplomatie. Considérée comme un instrument d'aide à la décision politique, au service d'intérêts des Etats.

Cette recherche constitue lesocle dela stratégie globale dans la mesure où elle permet d'aborder de façon transversale les questions qui touchent aux intérêts des Etats africains.

La mise en oeuvre de la pensée stratégique nationale fondée surla notion de stratégique globale suppose la mise en relation de toutes lesstructures nationalesd'intelligence (politique, universitaire) afin de la sauvegarde des intérêts vitaux des Etats.

Le développement de la pensée stratégique sur le continent à travers la recherche pluridisciplinaire, implique la définition de concepts et méthodes qui permettent à la pensée stratégique d'envisager des solutions axées sur la sécurité globale.

Le développement de la pensée stratégique en Afrique doit passer par une coopération inter étatique et se manifeste par des échanges entre secteur public et privé. Cela permet de décloisonner la pense stratégique de la sortir du domaine militaire et de la situer au coeur de plusieurs domaines. Cette approche permettra aux Etats africains de mieux gérer, appréhender les dangers et menacesqui guettent le continent africain.

Bref la recherche pluridisciplinaire doitêtre la condition sine qua non de la construction et du développement de la pensée stratégique sur le continent africain.

Pour l'Afrique, ce sont donc ses potentiels culturels et intellectuels qui la mettent en capacité d'émerger. Au XXIème siècle avec sa propre vision du monde, sa propre conception de la gouvernance, son propre itinéraire de développement pour cela il faut un sursaut collectif.

Au niveau national, nous allons rétrécir nos annotations parce que comme la RDC est dans l'Afrique, tout presque a été déjà dit dans la sphère continentale. Etantpays Africain, tous les Etats africains n'ont pas connu unemême dosede colonisation sur base des obstacles surmontables de l'intégration en Afrique,

Nos suggestions au niveau national, c'est que notre civilisation ne nous permet pas d'évoluer parce qu'il y a absence de la science,ne nouspermet pasd'avoir lesaptitudes de réaliser nos objectifs. Il faut donc que chaque province crée ses propres institutions pouvant répondre aux besoins de la province. Donc pas nécessairement question de la coopération avec le monde extérieur qui pourrait développer la RDC. Il faut mettre une armée forte et puissance, une économie forte et une diplomatie bien rodée.

Le constituant congolais a voulu que les règles qu'il a mises soient directement d'application et également respectées. Malheureusement nos autorités vont à l'encontre. Pour y arriver, elles doivent imprimer ce qu'on appelle enscience politique une démocratie de conscience. C'est-à-dire toutes assumassions sans complaisance, qu'elles soient de la majorité ou de l'opposition, elles doivent prendre un charge en premier lieu le peuple par le biais de leurs fonctions assumées et gérer la chose publique non pas avec l'état d'âme mais plutôt avec l'âme de l'Etat.((*)62).

Cette démarche vers le développement ne peut provenir que d'une bonne coopération de congolais entre eux pour faire bloc à notre conspiration internationale, en effet, les congolais doivent à tout prix militépour la cohésion nationale. De manière générale, les congolais doivent veillerà la cohésion nationale par les mécanismes des concertations et des dialogues.

Notre travail s'intitule « La coopération internationale comme facteur du développement en Afrique cas de la RDC », a travers cette analyse, nous sommes obligés de dégager les spécificités, les atouts et les faiblesses de l'Afrique en général ainsi que ceux de la RDC en particulier en matière de la coopération internationale et aussi en terme d'échange de valeurs

Notre étude a porté sur deux parties. La première traite sur le cadre juridique de la coopération internationale. Dans cette partie, nous avons l'intérêt d'étudier l'évolution de la coopération internationale comme chapitre premier et Types, principes et acteurs de la coopération internationale comme second chapitre. La seconde partie porte sur la coopération internationale comme multiplicateur du développement. A ce niveau, nous aurions affaire à la coopération internationale comme multiplicateur du développement en Afrique comme chapitre premier et la coopération internationale comme multiplicateur du développement en RDC comme second chapitre.

A travers cette étude, nous avons utilisé la méthode juridique ainsi qu'à la méthode sociologique, complétées par technique documentaire

Comme nous l'avions dit au départ qu'un Etat isolé sur la scène internationale ne peut prétendre à un développement. Soit l'autarcie n'a pas sa place de développement. Il faudrait que les africains entretiennent les relations non seulement avec le monde extérieur pour prétendreà un développement mais également avec eux-mêmes.

Malgré ces efforts de la coopération, Machiavel à travers ses réflexions consignées dans son ouvrage capital « le prince » paru en 1513. Il y réfléchit sur la façon d'accéder au pouvoir et de le conserver.

Pour lui, c'est la loi de la jungle qui régit les relations entre les Etats ; le plus fort impose sa loi au plus faible.Par conséquent, les relations entre Etats ne peuvent être qu'anarchiques et conflictuelles. Ils sont en compétition permanentes dans ce climat d'insécuritégénéralisé, de conflictualité, les Etats ne doivent avoir d'autres préoccupations, d'autre part que celui de la guerre et des préparatifs de la guerre.

Assurer le développement socio-économique d'une nation a toujours été au centre des préoccupations d'un gouvernement et de ses dirigeants. Le Prof BUABUA souligne quedans un monde entier, tous les Etats sont confrontés aux préoccupations majeures : Il s'agit d'unepart, de préoccupation de trouver des ressources pour favoriser le fonctionnement continu et normal de la machine administrative. Et d'autre part celle de répondre aux problèmes Socio-économiques de la population. Ces deux préoccupations constituent le socle de ce que nous appelons intérêt général.

Comme le souligne MACHIAVEL toujours dans son ouvrage le prince : Il pense que deux craintes doivent habiter le prince. La crainte du dedans et la crainte du dehors.

La première pousse le prince à assurer sa propre sécurité et à veiller sur la conduite de ses sujets. Laseconde doit pousser le prince à chercher à connaître les intentions et les desseins des puissances environnantes. Meilleur moyen de se prémunir contre la crainte extérieure, c'est de se faire debons amis et avoir une bonne armée. C'est ce qui donc justifie le recours à la pratique de la coopération entre Etats.

* (62) MATUZOLELE MAKIESE ; la province et l'exercice de pouvoir sous constitution du 18 février 2006 telle que révisée à ce jour : cas de la province du Bas-Congo, TFC, G3 UK 2011-2012, p. 42

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille