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Enjeux fonciers et stratégies d'acteurs autour de la moyenne vallée de la Tarka (Dakoro/Maradi).

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par Moustapha HIYA MAIDAWA
Université de Niamey - Master 2013
  

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Conclusion partielle

En définitive, les acteurs autour de la gestion des ressources naturelles de la vallée de la Tarka

sont de deux (2) sortes : les acteurs internes et les acteurs externes. Ces acteurs interviennent dans cette vallée de manière directe ou indirecte. Les jeux de ces acteurs sont à l'origine de nombreux conflits fonciers. Ces derniers sont gérés soit par conciliation avec les chefs locaux ou bien par la COFO et la justice. Les éleveurs reprochent toujours à la justice d'être lente dans le règlement des conflits.

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CHAPITRE V : FACTEURS DE VULNERABILITE LIES AU FONCIER, LES STRATEGIES DES ACTEURS ET DISCUSSION DES RESULTATS

Les facteurs de vulnérabilité englobent à la fois les facteurs sociaux, institutionnels, économiques et naturels. Les stratégies des acteurs contiennent à la fois les stratégies de prévention et celles de gestion en cas des crises alimentaires et pastorales. Les acteurs développent diverses stratégies dans l'occupation et l'appropriation de l'espace pastoral.

5.1 Facteurs sociaux, institutionnels et économiques

Ces facteurs concernent tous les systèmes de mobilité rencontrés sauf le système camelin.

Il s'agit entre autres de l'accaparement des espaces pastoraux au profit de l'agriculture, la méconnaissance des dispositions et institutions sur le foncier par les éleveurs qui ont toujours cru que la terre appartient aux chefs. Ces facteurs ont fortement contribué à la vulnérabilité des systèmes pastoraux à travers la diminution de l'espace pastoral. Pourtant il existe des textes relatifs au pastoralisme notamment l'ordonnance 2010-29 du 20 mai 2010 dont les éleveurs ne connaissent pas à 75% par manque de sensibilisation et l'analphabétisme.

Sur le plan économique, les éleveurs sont confrontés à des fortes amendes en cas de dégâts champêtres surtout en zone pastorale (5000fcfa/tête d'animaux) alors que les champs sont interdits en zone pastorale. Chaque jour que l'animal passe à la fourrière coute 1000Fcfa et 1500F/nuitée pour les gros ruminants et 700F pour les petits ruminants. Les éleveurs qui traversent la vallée de la Tarka sont aussi confrontés à des fortes taxes sur les points d'eau en nature ou en espèce (5000F à 10 000F/séjour ou bien 1 bouc ou 1 mouton, 2000F/abreuvement sur le puits de Mailafia). Par contre, dans les localités de Goula, Soli et Belbéji les taxations se font par tête d'animaux pour une période de deux (2) mois (10 000F/40 à 50 têtes et 20 000F/100 têtes). Cette situation rend difficile la mobilité des systèmes pastoraux et contribue à la vulnérabilité des ménages pastoraux.

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