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à‰tat et analyse du revenu global et des dépenses de consommation en produits alimentaires de base (riz, maà¯s, sorgho, manioc doux, igname et patate douce) dans les exploitations agricoles de la commune de Jean-Rabel.

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par Jean Ribert FRANCOIS
Université d'Etat d'Haiti - Ingénieur-Agronome 2015
  

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1.4. Cadre théorique

Plusieurs théories expliquent l'influence de différents facteurs sur la consommation alimentaire des individus. Dans cette étude, nous nous inspirons de l'approche microéconomique sur la demande alimentaire et budget alimentaire et celle relative aux modèles de consommation alimentaire.

1.4.1. L'approche demande alimentaire et budget alimentaire

L'approche demande alimentaire et budget alimentaire est la vision traditionnelle des économistes de la consommation. Cette approche considère la consommation alimentaire comme une part de la consommation totale dont le niveau et la structure résultent du choix des consommateurs dans l'affectation de leur budget. Cette conception est issue sur le plan théorique de la théorie d'origine néo-classique des choix des consommateurs. Le consommateur est décrit par cette théorie comme un agent économique rationnel qui exerce ses choix entre les biens en tenant compte non seulement de ses préférences, mais aussi de la contrainte budgétaire que le prix des biens et son revenu limité lui imposent. Les goûts et les préférences tels que décrits par la fonction d'utilité du consommateur sont considérés comme stables. Dans le cas des produits comme le riz, le maïs, le sorgho, le manioc, l'igname et la patate douce, le choix de la consommation de l'un d'entre eux est donc fonction des variables que sont le prix du bien, le prix des autres biens et le revenu du consommateur. Ces variables jugent aussi de la sensibilité de la demande d'un bien économique. Laquelle sensibilité permet de faire une projection sur l'évolution de la consommation.

Ernest Engel, cherchant à comprendre les dépenses et consommations des ménages ainsi que la structure des consommations dans les revenus des ménages, a remarqué que plus un individu, une famille sont pauvres, plus grand est le pourcentage de revenu qu'ils doivent consacrer à leur entretien physique dont la nourriture représente la plus grande part. L'alimentation étant la priorité des plus pauvres, celle-ci occupe une forte place dans leur budget. Les ménages plus riches consacrent certainement plus d'argent à l'alimentation que les plus pauvres, en achetant des produits de meilleure qualité par exemple, mais relativement au budget, ces dépenses alimentaires sont moins importantes.

Engel a souligné qu'au sein même du budget alimentaire, la demande des produits alimentaires évolue de manière différenciée en fonction de la variation du revenu. Avec l'augmentation de celui ci, certaines catégories telles que la viande, les produits laitiers, les produits transformés, voient leur poids se renforcer au détriment des aliments de base tels que le maïs, le sorgho, etc.

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