WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Rôle des finances publiques dans la relance du secteur agricole en république démocratique du Congo de 2010 à  2014.

( Télécharger le fichier original )
par Akeem Gas AKONKWA SHALUKOMA
Université Pédagogique Nationale - Licence sciences économiques et de gestion 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.2.3. Agriculture

En 2013, l'indice d'activité de cette sous-branche s'est établie à 103,2 points contre 102,7 une année auparavant. Cet accroissement a résulté essentiellement de celui de la composante « production agricole vivrière» qui a pesé pour 96,3 % dans l'ensemble de la production agricole. Ce dynamisme fait suite notamment aux actions engagées par l'Etat au plan national à travers les différentes campagnes agricoles en vue d'améliorer la sécurité alimentaire et de renforcer la vigueur des filières d'exportation.

Graphique n°01. Evolution des indices de production agricole globale et de production agricole d'exportation

Source : Banque Centrale du Congo, rapport annuel 2013, p.10 pdf

3.2.4. Production agricole vivrière

En 2013, l'indice d'activité agricole vivrière a renseigné un accroissement de 4,3 % rapproché à son niveau de 2012, en liaison essentiellement avec la hausse de la production des oléagineux (4,2 %), racines et tubercules (2,4 %) et légumes et légumineuses (2,6 %). Cependant, il a été observé une tendance à la baisse au niveau de certaines productions, notamment les fruits (2,2 %) et les céréales (2,0 %).

3.2.5. Culture de rente

Pour ce qui est de la sous-branche «cultures d'exportation» ou «culture de rente», son indice d'activité, de l'ordre de 101,4 points en 2013 contre 100,7 points en 2012, a affiché une faible progression de 0,7 %. Certains produits ont accusé des variations positives en 2013, en l'occurrence : les oléagineux (27,1 %), le café robusta (21,5 %), le café arabica (8,2 %), les grumes (0,4 %) et l'huile de palmiste (53,2 %), en raison notamment des efforts déployés par l'Etat pour soutenir le rendement dans ce secteur.

Par contre, d'autres productions, comme celles de cacao et de caoutchouc, se sont inscrites de nouveau en baisse respectivement de 0,7 % et 16,3 %, principalement imputable au vieillissement et au manque d'entretien des plantations. Pour la redynamisation des activités agricoles en RDC, notamment celles de rente ou agro-industrielles, en faible croissance depuis plus d'une décennie, il est préconisé le développement des stratégies visant à attirer les investissements directs étrangers dans ce domaine.

A cet effet, la création des zones économiques spéciales, faisant partie intégrante des programmes de modernisation de plusieurs pays, serait la bonne option, car sa réalisation permet de créer les conditions d'émergence et de développement d'un axe de compétitivité et de croissance capable d'exercer un puissant effet d'entraînement sur l'économie nationale d'un pays. Elle constitue donc l'un des leviers principaux de la stratégie de croissance accélérée.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci