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Communication communale et participation citoyenne. étude appliquée à  la commune d'arrondissement de Tokombere.


par Jonas SAWARAM
Institut national de la jeunesse et des sports - Diplôme d"opérateur de développement et management des collectivités locales  2019
  

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II. ETAT DES LIEUX DE LA PARTICIPATION CITOYENNE DANS LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE TOKOMBERE

Dans cette partie, il est question pour nous, de présenter de manière située l'exercice de la volonté des politiques à associer les populations de cette Commune dans le processus de démocratisation participative, qui implique de mettre à leur disposition les moyens de débattre, d'exprimer leur avis sur les décisions qui les concernent. Nous nous appesantirons successivement sur les volets vie politique (II.1) ; économique (II.2) et socioculturel (III.3).

II.1- Sur le plan politique

D'après les travaux de Teoell (2006), il existe des conceptions différenciées de la participation citoyenne sur le plan politique. Elles s'observent suivant des perspectives représentative, participative et délibérative ; elles-mêmes prenant ancrage sur des conceptions particulières de la démocratie. Du point de vue représentatif, la participation politique est considérée pour Bastien (2013), comme :

une tentative [en vue] d'influencer les gouvernants afin qu'ils agissent conformément aux voeux des gouvernés en veillant à une protection égale des intérêts en jeu.

Cette perspective est très présente dans les travaux portant sur la participation. Elle donne à la notion une teinte représentative s'articulant autour de deux actions : le choix des représentants et le recours aux représentants pour faire entendre sa voix. Cela a une conséquence sur les modalités d'expression de cette participation qui assumeront une forte intermédiarité. La perspective participative soulignerait-elle, les possibilités, les cadres offerts aux citoyens en vue de se prononcer eux-mêmes sur des décisions publiques, politiques (Barber, 1997). Cette modalité qui a une préférence pour une forme de participation directe, est très située (niveau local). Elle s'inscrit parfois, selon les situations, dans une tension ou une complémentarité avec les institutions représentatives. La conception délibérative pour sa part, mettrait l'accent sur le processus de formation des préférences, des points de vue politiques. C'est l'échange des points de vue, des arguments qui est ici valorisé. La discussion favorise la formation, l'information des opinions en vue de la prise de la décision (Fishkin, 1991).

Dans le cas d'espèce, on observe une participation politique adossée sur le modèle représentatif. Faisant référence au choix des élus locaux par le vote, tout en faisant entendre leur voix par les conseillers municipaux. Il est à noter que dans cette contrée, les franges de la population qui s'intéressent au jeu politique et à ses mouvements sont les personnes d'un certain âge, notamment celles inscrites dans l'intervalle ]40-80[ ans. Les jeunes, considérés selon l'agenda du MINJEC, ne s'intéressent pas vraiment à la chose politique, prétextant à tout bord, « ce n'est pas moi qui vais changer les choses ». Cette situation nous conduit à observer une certaine rupture dans la chaîne de l'appareil politique qui se veut dynamique, et revigorable.

Par ailleurs, la lecture faite de la participation citoyenne (politique) dans notre zone d'étude, épouse la pensée d'André (2012) formulé comme suit : la participation citoyenne s'inscrit dans la recherche d'un modèle démocratique plus près des citoyens.

À titre d'illustration, le voeu formulé par l'exécutif communal de mettre sur pied un document cadre, fruit d'une approche concertée de toutes les composantes sociologiques et forces vives de la Commune, témoigne à suffisance de la volonté du top management d'implémenter un modèle de gestion proche de la démocratie participative. Cependant, depuis l'élaboration du Plan Communal de Développement en 2013 (expérience ayant prise en compte les aspirations et problèmes les plus saillants des populations), nous observons un certain recul dans le partenariat gouvernants-gouvernés à l'échelle locale. Recul traduit par une forme de désinformation et sous-information, d'insuffisance et d'inadéquats procédés de communication communale. À titre d'illustration, la majorité des projets de communication conçus et élaborés dans le PCD n'ont jamais vu le jour. À l'instar de :

· séances de communication adossées sur une fréquence trimestrielle ;

· la création d'un site internet ;

· d'une ligne verte... pour ne citer que ceux-ci.

Quid de la participation citoyenne sur le plan économique.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway