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Existence globale de solutions à  symétrie sphérique du système d'Einstein-Klein-Gordon.


par Franck Modeste TEYANG
Université de Yaoundé 1 - Master en mathématiques 2019
  

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Définition 1.4.4 : (Métrique Riemannienne)

Une métrique Riemannienne sur une variété différentiable M est une application g E C8(M) telle que ?x E M, g(x) est un produit scalaire sur TxM (l'ensemble des vecteurs tangents à M en x).

Définition 1.4.5 : (Variété Riemannienne)

Une variété Riemannienne est la donnée d'un couple (M, g) où M est une variété différentiable et g une métrique Riemannienne.

Définition 1.4.6 : (Connexion linéaire et Symboles de Christoffel) Une connexion linéaire sur V4 est la donnée d'une application

? : TV4 * T*V4 ? TV4
v H ?v

définie sur les champs de tenseurs différentiables sur V4 et vérifie pour toute fonction différentiable

cents ····

····

?(u + v) = ?u + ?v (linéarité)

?fu = df ? u + f?u (règle de Leibnitz)

(1.1)

?v est appelé la dérivée covariante (ou la différentielle absolue) de v. Si v = váeá dans la base (eá)á de TxV4 alors de (1.1), on déduit que ?v = vá?eá + dvá ? eá. Les composantes locales du tenseur mixtes ?v notées ?ávâ sont donc données par :

?ávâ = 8ávâ + Fâ áñvñ (1.2)

Les coefficients Fâ áñ de la relation (1.2) sont appelés symboles de Christoffel associés à la connexion ?.

1.4. Rappels de géométrie lorentzienne

Remarque 1.4.3 : Les composantes covariantes locales du tenseur ?v notées ?ávâ sont données par

?ávâ = aávâ - ñáâvñ

_

8Já = ?

?xá

Remarque 1.4.4 : 1.) ?(df) est un tenseur symétrique et par commutativité de la dérivée partielle seconde,on déduit que ñáâ = ñâá.

2.) La dérivée covariante de la métrique g est nulle c'est-à-dire ?g = 0 et on déduit que

Oñgáâ - uñáguâ - uñâgáu = 0 i.e âñgáâ = uñáguâ + uñâgáu (1.3)

Proposition 1.4.1 : Les coefficients de Christoffel en coordonnées locales s'obtiennent du tenseur métrique par :

ñ áâ =

1

2

gñu(aáguâ + aâgáu - augáâ) (1.4)

Mémoire de MASTER

14

Preuve : D'après (1.3) on a :

aáguâ = ñáugñâ + ñáâguñ
aâgáu =
ñâágñu + ñâugáñ
augáâ =
ñgñâ + ñ uâgáñ

Et donc

gñuaáguâ = ñáugññugñâ + ñáâgñuguñ = ñáu8uâ + ñáâ

gñuaâgáu = ñâágñugñu + ñâugñugáñ = ñâá + ñâuäuá

uáäu â+ ñâuäuá

gñuaugáâ = ñgñugñâ + ñâugñugáñ = ñ

Ainsi,

gñu(aáguâ + aâgáu - augáâ) = ñáâ + ñáâ + ñáâ + ñâá - ñ âá - ñ áâ = 2ñ áâ

D'où le résultat. Ì

Mémoire de MASTER

15

1.4. Rappels de géométrie lorentzienne

1.4.1 Dérivée covariante d'un champ de tenseurs

Soient ()á la base naturelle de Tqp V4 et (èá)á sa base duale alors, on peut montrer (voir [6]) que si

Tá1....áp

e 0....0e ? èâ1 ? .... ? èâq

â1....âq á1 an

est un tenseur de type q
· quelconque, alors sa dérivée covariante p

?íT

á1....áp â1....âq eá1 ? .... ? p ? èâ1 ? .... ? èâq

est un tenseur de type

q

p + 1
·

donné par

?íTá1.... â1....= ?íT á1....

â1....+ á1íñTñ.... â1....+ - ñ íâ1T á1....

ñ.... - ....

où les termes comprenant les symboles sont au nombre de q avec un signe + (un terme pour chaque indice contravariant) et au nombre de p avec un signe - (un terme pour chaque indice covariant).

Exemple 1.6 : Pour un tenseur de type

11
·

?íTâá =?íTâá + á íñTâñ - ñíâTñá

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