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La gouvernance d'entreprise. évaluation et essai d'amélioration en contexte TPE.


par Elvice DJOMENI KOLOKO
Université de Douala (ENSPD) - Master II en Sciences de Gestion, option Gestion financière et bancaire 2018
  

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2.1- Parties prenantes internes

Il existe trois grandes catégories de parties prenantes situées à l'intérieur de l'entreprise :

o Les dirigeants : Ils peuvent être tentés de privilégier leur intérêt personnel au détriment de l'intérêt global de l'entreprise.

o Les actionnaires : Il s'agit des personnes qui détiennent une part dans le capital. Ils apportent des fonds propres à l'entreprise. Ils attendent que l'entreprise leur verse des dividendes à la hauteur de leurs attentes

o Les salariés : par leur travail, leurs compétences et leur implication, ils contribuent à l'activité et au bon fonctionnement de l'entreprise. Ils attendent donc de l'entreprise qu'elle leur offre une rémunération adaptée, des perspectives de carrière, un travail et des conditions de travail intéressants. etc..

2.2- Les parties prenantes externes

L'entreprise est en relation directe ou indirecte avec des acteurs économiques qui lui sont extérieurs, puisqu'ils se situent dans son environnement. Chacun de ces acteurs peut influencer la réalisation des objectifs de l'entreprise ou être influencé par elle. On peut citer :

· Les clients, dont les attentes concernentla qualité de produit et de service, l'information sur la composition des produits, le prix, les délais et le respect de normes de sécurité ;

· Les fournisseurs et sous-traitants, avec des objectifs en termes de prix, de volume de vente et de solvabilité de l'entreprise ;

· Les banques, qui assurent le financement de l'activité de l'entreprise et attendent d'elle le remboursement des sommes empruntées ainsi que le paiement des intérêts ;

· L'Etat et les collectivités locales qui attendent de l'entreprise le paiement des impôts, taxes et cotisations sociales, mais aussi qu'elle mène des actions en termes d'emploi ;

· Les associations et organisations non gouvernementales (ONG), dont les attentes sont diverses : défense des intérêts des consommateurs, respect des critères environnementaux et sociaux ;

· Les concurrents : éviter la concurrence déloyale, appliquer les normes environnementales...

Il ressort de tout cela que les intérêts des parties prenantes, qu'elles soient internes ou externes à l'entreprise, sont souvent contradictoire.

Selon Cyert et March, les conflits issus de ces relations sont essentiellement réglés au travers de routines organisationnelles. En clair, pour ces auteurs, seuls les individus ont des objectifs, les organisations n'en ont pas et les individus cherchent à réaliser leurs objectifs en s'alliant avec les autres. Il s'agit donc pour toute entreprise ou organisation de rester stable avec des procédures internes) et le développement de routines procédurales assurant une certaine prévisibilité. En cas de problème, l'organisation met en place des solutions plus ou moins bien adaptées.  Au final la décision devient le résultat de compromis entre coalitions et les dirigeants joueront un rôle d'arbitre entre les intérêts divergents des différentes parties prenantes. Dans une telle optique, on mesure donc l'importance des rapports de force qui en découlent ! On voit donc progressivement se dessiner le concept de gouvernance de l'entreprise.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon