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Problématique terminologique dans le domaine de l'agroécologie au Venezuela

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par Maria Tovar
Université Lumière Lyon 2 - DEA LTMT 2004
  

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3.4 PROCESSUS ECOLOGIQUES

En générale, les principes écologiques se basent sur l'existence de certains processus et cycles naturels et c'est à partir de ceux-là que les plans et les stratégies agroécologiques sont conçus.

Cycle du carbone

Le cycle du carbone est généralement résumé par le cycle du dioxyde de carbone (CO2) sur les continents. On apprend donc que le CO2 présent dans l'air est capturé pendant la photosynthèse des plantes, transformé en matière, consommé par des herbivores, consommé à leurs tours par des carnivores, qui sont décomposés après leur mort et retransformé en CO2. Sachant que toutes ces créatures respirent pendant tout leur cycle de vie. Malheureusement ce cycle est tellement réducteur qu'il en devient faux : d'abord parce que le carbone ne circule pas uniquement via le CO2 et ensuite parce que les continents ne représentent qu'un petit tiers de la surface de la planète et que le reste comporte aussi des échanges.

La planète Terre contient autant de carbone proportionnellement à sa taille que Vénus et Mars mais, au contraire de ces deux planètes, le carbone terrestre ne se trouve pas uniquement dans l'atmosphère. Le carbone peut être stocké dans notre environnement comme gaz carbonique dissous dans l'océan, comme composant de molécules organiques des êtres vivants et de leurs cadavres, comme gaz carbonique présent dans l'atmosphère ou comme composant de minéraux des sols.

Le carbone donc se trouve réparti dans la planète de la manière suivante :
-l'atmosphère renferme actuellement 750 gigatonnes (Gt.) de carbone,
-l'océan intermédiaire (moyen et profond) renferme 50 fois plus de carbone, 38 100Gt.,
-les sols renferment 3770 Gt., alors que la végétation et les animaux qui les recouvrent renferment seulement 610 Gt.

On appelle toutes les zones qui stockent d'une manière plus ou moins durable le carbone, sous une forme ou une autre, puits de carbone. Il y a trois puits absorbant de carbone de l'atmosphère sous forme de CO2, les écosystèmes continentaux, l'océan et les stocks fossiles ou minéraux.

Le sol contient l'essentiel du carbone des écosystèmes terrestres, y compris forestiers. Il s'agit à la fois de parties de plantes ou détritus de plantes et d'organismes vivants.

Or si la température monte, l'activité microbienne du sol va probablement augmenter. Dans un écosystème à maturité, c'est à dire à l'état de climax, les plantes absorbent autant de CO2 que le milieu en produit et produisent autant d'oxygène que le milieu en consomme : le bilan total est stable, il est donc faux de considérer l'Amazonie comme le "poumon de la planète", cette région étant à l'origine recouverte par une forêt primaire mature, d'un point de vue global elle ne produit ni ne consomme de CO2 ou d'oxygène. Les forêts ne fixent plus de carbone qu'elles n'en produisent uniquement pendant leur croissance (en moyenne un siècle), après le carbone est fixé dans le sol et les divers éléments de l'écosystème mais l'absorption globale devient nulle.

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